Il ne faut pas longtemps pour savoir que l’on va se sentir très bien, mais alors très bien, en compagnie de Frédéric Gounan, l’heureux propriétaire du Domaine de L’Arbre Blanc, 2 hectares en Vin de Pays du Puy-de-Dôme à Saint-Sandoux au Sud de Clermont-Ferrand.
Il ne faut pas longtemps non plus pour laisser tomber le vouvoiement qui semble ici déplacé.
On attaque la conversation autour de la prêle fraîchement cueillie qui sèche peinard sous le hangar en attente de la prochaine décoction biodynamique.
Avec Frédéric on refait le monde, on parle de bio et de vin nature bien sûr, on s’énerve aussi face une société trop hygiéniste et sécuritaire, mais avant tout on rigole à chaudes larmes.
Sourire aux lèvres, regard pétillant, casquette solidement vissée sur le crâne, « Fred » nous emmène dans son univers rêveur et sincère, fait de douces siestes, de troc et de canons avec les bons copains.
Alors rien d’étonnant qu’il fasse des vins à son image. Des vins vivants qui tournent allégrement le dos à la « logique de mort » de certains vins conventionnels, ceux qui, par manque d’émotions vraies et de « frisson », finissent par ennuyer. On ne s’érige pas impunément en dompteur de la nature sans en bafouer sa force vitale.
Sur ses deux hectares qu’il travaille seul et pour l’essentiel à la force de ses bras, Frédéric sait que les bonnes choses prennent du temps (18 à 24 mois d’élevage), que le vin se fait dans la vigne et que la matière première ça se respecte (vendange en caissettes, peu d’erafflage). Il minimise ses interventions en cave : pas d’ajout de soufre pendant l’élevage (les sols basaltiques en sont naturellement riches) ; aucune levure exogène « psychopathe » ; aucun collage ni filtrage.
L’accueil dans les « chais » de l’Arbre Blanc est à l’opposé de l’accueil « costard-cravate » des châteaux Bordelais. Ici dans une ambiance néon sans chichi, entre deux cuves et un tuyau, on colle son oreille aux barriques pour entendre jalousement la malo. Les barriques tâchées rassurent.
La dégustation
Le domaine donne naissance à quatre cuvées aux personnalités bien trempées :
Il ne faut pas longtemps non plus pour laisser tomber le vouvoiement qui semble ici déplacé.
On attaque la conversation autour de la prêle fraîchement cueillie qui sèche peinard sous le hangar en attente de la prochaine décoction biodynamique.
Avec Frédéric on refait le monde, on parle de bio et de vin nature bien sûr, on s’énerve aussi face une société trop hygiéniste et sécuritaire, mais avant tout on rigole à chaudes larmes.
Sourire aux lèvres, regard pétillant, casquette solidement vissée sur le crâne, « Fred » nous emmène dans son univers rêveur et sincère, fait de douces siestes, de troc et de canons avec les bons copains.
Alors rien d’étonnant qu’il fasse des vins à son image. Des vins vivants qui tournent allégrement le dos à la « logique de mort » de certains vins conventionnels, ceux qui, par manque d’émotions vraies et de « frisson », finissent par ennuyer. On ne s’érige pas impunément en dompteur de la nature sans en bafouer sa force vitale.
Sur ses deux hectares qu’il travaille seul et pour l’essentiel à la force de ses bras, Frédéric sait que les bonnes choses prennent du temps (18 à 24 mois d’élevage), que le vin se fait dans la vigne et que la matière première ça se respecte (vendange en caissettes, peu d’erafflage). Il minimise ses interventions en cave : pas d’ajout de soufre pendant l’élevage (les sols basaltiques en sont naturellement riches) ; aucune levure exogène « psychopathe » ; aucun collage ni filtrage.
L’accueil dans les « chais » de l’Arbre Blanc est à l’opposé de l’accueil « costard-cravate » des châteaux Bordelais. Ici dans une ambiance néon sans chichi, entre deux cuves et un tuyau, on colle son oreille aux barriques pour entendre jalousement la malo. Les barriques tâchées rassurent.
La dégustation
Le domaine donne naissance à quatre cuvées aux personnalités bien trempées :
- Les Petites et Grandes Orgues à base de Pinot Noir planté en 2000 (11,80€ et 26,20€)
- La cuvée Vinzelle à base de Gamay du Beaujolais âgé de 40 ans (11,80€)
- La cuvée Vieilles Vignes à base de Gamay d’Auvergne planté en 1906 (19,20€)
Les 2007 dégustés sur fûts marquent par leur naturel. La légère volatile du Vinzelle s’intègre parfaitement aux petits fruits noirs et aux notes de violette épicée.
Les Vieilles Vignes (dégusté sur 2006 en bouteille) ont incontestablement un surplus de densité et de mâche sans toutefois perdre en « buvabilité ». La vinification en vendanges entières apporte une touche divine de fraîcheur mentholée.
Les Petites Orgues est l’essence même du vin de copain, dans la pure lignée des Pierres Chaudes de son ami Patrick Meyer.
Les Grands Orgues, une sélection des meilleures barriques (600 bouteilles), nous séduit par sa complexité avec de jolies notes fumées, de réglisse et de poivre. C’est un vin à garder secrètement au fond de sa cave pendant quelques années.
Les deux heures et demie sont passées aussi vite que la bouteille de Vieilles Vignes s’est vidée ! On repart avec le sentiment de s’être fait un nouvel ami que l’on invite dans la foulée à venir nous voir en Alsace. On remplit son coffre de quelques uns de précieux nectars que l’on dégustera, certes loin des volcans millénaires d’Auvergne, mais à coup sûr la tête remplie de la générosité auvergnate... heureux de savoir que le sourire de Frédéric s’invitera à notre tablée lors de notre prochaine « épaulée-jetée » citoyenne !
Domaine de L’Arbre Blanc
Frédéric Gounan
Rue de l’Arbre Blanc
Saint-Sandoux
Tél 04 73 39 40 91
Domaine de L’Arbre Blanc
Frédéric Gounan
Rue de l’Arbre Blanc
Saint-Sandoux
Tél 04 73 39 40 91
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