Le chef, Regis Douysset (jeune étoilé de 35 ans), a le bon goût d'être marié à Annette, une sommelière éclectique qui aime autant le Bordeaux et le Bourgogne que les beaujolais de Lapierre, les rosés d'Ott ou les Sylvaner d'Ostertag. A des prix plus que raisonnables (une trentaine d'euros à la carte)... C'est ainsi que pour accompagner un foie gras à la betterave, un émincé de tourteau aux asperges, un boeuf carotte et une truffe aux cumquats, nous avons cédé aux sirènes d'un Morgon 2007.
"Plus équilibré, plus vif, plus fruité encore que le 2006", plaide le service impeccable et connaisseur.Pour goûter les vins de mes amis, les parisiens et leurs alliés gourmets peuvent aussi fréquenter les très belles cuisines du Villaret (Senat et Montcalmès pour les amateurs de Languedoc) la table exquise de Gilles Ajuelos à la Bastide de l'Odéon (Gramenon, Lapierre, Pithon...), le Paul Bert et son annexe l'Ecailler du Bistro (presque tous...) ou le Café Pento à Boulogne (Cortellini).
N'hésitez pas... Si certains restaurateurs ne connaissent du vin que l'art de faire la pirouette (et des marges souvent abusives), ceux là, avec grâce et passion, savent s'en faire les ambassadeurs.
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