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Quelques tintements de verre retentirent... Le spectacle pouvait alors commencer...
Alors que le feu crépitait, une voix rauque se fît entendre; c'était Zeus en personne,
Alors que le feu crépitait, une voix rauque se fît entendre; c'était Zeus en personne,
qui nous comta cette histoire:
La Procession des Nobles
De Bourgogne, de Germanie, d’ailleurs,
Ducs, barons, comtes et chevaliers,
Ils remontent la longue vallée,
Dans le dessein d’apaiser leur coeur.
Eveillés par un murmure étrange,
Appel à l’écho envahissant,
Ils ont bravé l’espace et le temps,
Jusqu’au pied des collines de Granges.
Dans ce décor sévère, imposant,
Un vieux tambour roule sa colère;
Un flutiau folâtre dans les airs,
Attisant le feu des conquérants.
Terre ingrate sous leur corps brisé,
Que caches-tu donc dans tes entrailles ?
Ciel ardent sur leur front exalté,
Quel mystère, quel secret les tenailles ?
De tous les horizons, dans notre grand vignoble,
Ils se sont rassemblés au cœur du Vieux Pays,
Ermitage, Muscat, Gamay et Malvoisie,
Arvine, Chasselas et autre Pinot noble.
Chacun selon son rang, ils surplombent la scène,
Ils se sont rassemblés au cœur du Vieux Pays,
Ermitage, Muscat, Gamay et Malvoisie,
Arvine, Chasselas et autre Pinot noble.
Chacun selon son rang, ils surplombent la scène,
Leur visage rivé sur l’étonnant Domaine,
Hypnotisés soudain par ses deux mamelons
Qui émergent, imprudents, d’un plateau d’alluvions.
Une fois dans l’année, au retour du printemps,
Quand Phoebus sur la nuit reprend de l’ascendant,
Trois Muses, Polymnie, Euterpe et Terpsichore
Surgissent de la terre et se donnent un corps.
Comme flammes en furie, au-dessus d’un brasier,
Elles frissonnent dans l’air étouffant de passions,
Et les Princes nourris d’une intense émotion,
S’enivrent de plaisir, face à tant de beauté.
Hypnotisés soudain par ses deux mamelons
Qui émergent, imprudents, d’un plateau d’alluvions.
Une fois dans l’année, au retour du printemps,
Quand Phoebus sur la nuit reprend de l’ascendant,
Trois Muses, Polymnie, Euterpe et Terpsichore
Surgissent de la terre et se donnent un corps.
Comme flammes en furie, au-dessus d’un brasier,
Elles frissonnent dans l’air étouffant de passions,
Et les Princes nourris d’une intense émotion,
S’enivrent de plaisir, face à tant de beauté.
L’une déclame en vers un hymne à Dionysos,
L’autre effleure de ses doigts les parois d’un aulos,
Tandis que la troisième, lascive, se déhanche,
Frôlant les courtisans de sa nudité blanche.
Filles de Zeus et de Mnemosyne, les neuf Muses, Polymnie, Euterpe, Terpsichore, Thalie, Melpomene, Clio, Erato, Uranie, Calliope sont les protectrices des arts, dans la Grece antique.
Nos Muses ;o)
Au fil du comte, les muses nous ont envoûtées de vers en verres, le xylophone nous a fait vibrer de ses notes cristalines et Robert nous à învités à trinquer à ses nombreuses cuvées.
Nous tenons à remercier les acteurs de cette sublime soirée pour ce spectacle de qualité, ainsi que pour la délicieuse raclette qui nous a été offerte.
Elvis envoûté par sa Muse
Surprenante, atypique et inédite sont les adjéctifs qui caractérise le mieux cette mise en scène
Ce soir là, Robert Taramarcaz nous a gratifié d'un voyage imaginaire ou Poésie rimait avec Féerie; Et j'ajouterai à celle-ci Réussi et un encore un grand Merci !
Robert Taramarcaz
© Domaines des Muses 2005. Tous Droits Réservés.
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