Un bref passage à Benqueyre pour récupérer des étiquettes et faire le point des habillages en cours. Serge, Sandrine et Bruno sont au travail dès 7h30 pour affiner le programme de conditionnement.
A 8h, Jean-Luc et Hedi arrivent pour assurer les remontages à La Tour de Bessan aidés de Romain qui est en apprentissage. Il prépare un Bac Pro à Blanquefort mais connait déjà les équipes permanentes car il a participé aux travaux en vert (épamprage, effeuillage) et aux vendanges 2009.
Jean-Luc relève les densités et les températures de chaque cuve. Ensuite avec Emilie, nous goûtons tous les trois les échantillons qu’il a prélevés. La cuve 1 est moins expressive sur le plan aromatique, elle semble plus souple qu’hier ; la numéro 2 garde son goût « sauvage », fruits des bois, épices ; la 4 semble un peu fade, deux remontages d’aération lui seront prodigués ; la 5, plus prometteuse aura droit au même traitement. La 7 et la 8, rentrées la veille, sont encore au stade de jus de fruits. Elles vont être levurées dans la matinée, et démarrerons la fermentation alcoolique à basse température (17 C).
Au cuvier, pas loin de l’église d’Avensan, Jean-Denis et Mickaël réceptionnent la vendange. Les bennes vibrantes alimentent directement le fouloir-érafloir. Il faut être précis en reculant la remorque (Franck, dont c’est les premières vendanges, recule avec attention, aidé par Jean-Claude qui est un chauffeur habitué et compétent) ; cela prend plus de temps de vider les bennes et parfois les coupeurs attendent entre deux voyages. « Je préfère que la troupe fasse une pause et que la charge passe dans de bonnes conditions » me dit Emilie, satisfaite de la qualité des raisins. Je l’approuve totalement.
A 14h, les vendangeurs ont fini le programme de ramassage et rentrent chez eux : la semaine de travail est terminée.
De retour en salle de dégustation, ils dégustent le millésime 2006 ainsi que les vins des deux autres Médocaines : Château Loudenne (Florence Lafragette) et Château du Taillan (Armelle Falcy-Cruse). Une équipe reste une équipe : 4 femmes et 4 vins !
Demain, nous ramasserons à la machine ; en particulier quelques cabernet sauvignons pour faire notre vin rosé : bébé d’Emilie qui le destine à sa clientèle normande ; sa qualité en 2009 nous a amené d’autres marchés ; il est prévu d’augmenter un soupçon le volume (il reste largement en dessous de 3 000 cols !)
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