lundi 26 novembre 2012

Dégustation du Moulin-à-vent Duboeuf 1999

Je ne suis pas un grand amateur des Beaujolais, mais j'avais acheté cette bouteille d'un cépage propice au vieillissement en 2000, soit un Duboeuf 1999. J'avais payé cette bouteille une vingtaine de dollars et c'est aujourd'hui en ce 26 novembre 2006 que je me suis décidé de l'ouvrir lors d'un p'tit repas de jambon au chalet de mon ami Gouzou. Voici donc les petites notes de ma dégustation et quelques détails provenant du site à l'oncle Georges.

Histoire: Date de création: 11 septembre 1936 mais, dès 1924, le tribunal de Mâcon, chargé de régler les litiges nés des contrefaçons d'un vin déjà réputé, avait défini les limites géographiques du cru et, ainsi, en quelque sorte, consacré la naissance de
l'appellation, plus de 10 ans avant la loi instituant les A.O.C.

Edifié au XVè siècle, le moulin qui domine l'appellation et lui donne son nom a cessé de moudre du grain au milieu du XIXè. Mais il est resté fièrement dressé sur la colline, à une altitude de 258 mètres, sur son dôme de granite injecté de manganèse.

Restauré en 1960, alors qu'il a été classé à l'inventaire des monuments historiques quelques trente ans plus tôt, il retrouve son aptitude à tourner, grâce à la "guivre", poutre oblique en bois qui permet de mettre ses ailes dans le vent. Des ailes qui lui ont

été remises, en 1999, à l'occasion du soixante-quinzième anniversaire du cru. Le moulin, orphelin de ses ailes depuis la terrible tempête de 1910 qui les lui avait arrachées, a ainsi retrouvé sa parure… et sa raison d'être initiale. Il est aujourd'hui en parfaitétat de conservation.

Cépage : Gamay noir à jus blanc

Superficie: 670 Hectares

Sol : arènes granitiques roses friables qu'on appelle gore, infiltré ici et là de filons de manganèse.

Production: 36 500 hl

Altitude : 250 m

Dégustation:

De couleur intense, la robe oscille entre un grenat sombre et un rubis profond.

Ce Moulin-à-Vent évoque la fleur et le fruit, avec une dominante de violette soutenue par une note de cerise. Tanique et charnu, subtilement épicé, ce Moulin-à-Vent développe en bouche des saveurs complexes, mêlant finesse et harmonie. Il se caractérise par une longueur en bouche remarquable. J’ai même noté des notes de chocolat.

Accord mets et vin : Coq au Moulin-à-Vent, gibiers, fromages affinés

Personnellement un jambon fût un vrai délice.

Température de service : 15-16 C.

Potentiel vieillissement : 8-10 ans

La note TBG : 87

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