Michel Rolland est un oenologue connu dans toutes les régions viticoles du monde. On le dit capable de faire du vin dans tous les sols, peu importe la région.
Son nom est aussi synonyme de standardisation du vin: des millésimes qui se ressemblent, des terroirs que l'on ne met plus en valeur et un usage excessif de la barrique.
De façon générale, j'achète peu de bouteilles produites par ce pape du vin. En 2006, toutefois, je m'étais laissée séduire par les critiques. Pour 24$, disait-on, on obtenait un millésime 2005 qui se comparaissait avantageusement à des bouteilles de 40$.
Son nom est aussi synonyme de standardisation du vin: des millésimes qui se ressemblent, des terroirs que l'on ne met plus en valeur et un usage excessif de la barrique.
De façon générale, j'achète peu de bouteilles produites par ce pape du vin. En 2006, toutefois, je m'étais laissée séduire par les critiques. Pour 24$, disait-on, on obtenait un millésime 2005 qui se comparaissait avantageusement à des bouteilles de 40$.
À l'époque, j'ai été déçue par la lourdeur du bois. C'était très «Nouveau-Monde». Un vin fermé, rempli de lourds souvenirs de son passage en barrique. Pas de finesse, pas de souplesse, un gros vin costaud.
J'avais gardé une bouteille de cet assemblage de malbec, merlot, syrah et cabernet sauvignon pour en suivre l'évolution. Quatre années ont passé, voici le moment du jugement final: est-ce qu'il a bien vieilli?
Sa robe est noire et bien brillante.
Son nez est définitivement sur les épices: clous de girofle et poivre noir.
En bouche, le bois et les arômes de bleuets se font la lutte avec la vanille.
Ses 15% d'alcool se font sentir sur une certaine lourdeur.
Constat général: c'est meilleur qu'en 2006, plus ouvert, mais encore très costaud.
Deux jours après son ouverture, le peu de vin qu'il reste dans la bouteille est encore plus surprenant.
Moins lourd, il dévoile un côté un peu plus végétal et des arômes de cassis et de fruits noirs.
Définitivement, ce Clos des sept - pour les sept vignerons bordelais qui possèdent des parcelles du vignoble argentin utilisées pour cette cuvée - aurait pu vieillir encore quelques années. Une structure intéressante, des tannins solides et un côté mature en font une belle bouteille.
Moins lourd, il dévoile un côté un peu plus végétal et des arômes de cassis et de fruits noirs.
Définitivement, ce Clos des sept - pour les sept vignerons bordelais qui possèdent des parcelles du vignoble argentin utilisées pour cette cuvée - aurait pu vieillir encore quelques années. Une structure intéressante, des tannins solides et un côté mature en font une belle bouteille.
Si vous aimez les vins bien boisés, faites le plein du millésime 2008. Il sera à point pour accompagner un gros steak saignant dans cinq ou dix ans.
Clos de los Siete Mendoza 2008 , Code SAQ : 10394664, 24,05 $
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