Oui, les premiers vins produits en Mésopotamie, 3000 ans avant Jésus-Christ, étaient des rosés !
Des imageries égyptiennes telles que l’illustration de cet article montrent les méthodes de vinification de l’époque. Grecs et romains ont continué à développer la viticulture sur les mêmes bases : les raisins sont foulés ou pressés, puis le jus ainsi recueilli est directement fermenté. En l’absence d’étape de macération, le vin est nécessairement de couleur claire. Comme on utilisait surtout des raisins noirs, on produisait donc des rosés.
Ceux-ci ont longtemps gardé leur suprématie, les moines ayant pris le relais de la viticulture étant des adeptes du «vinum clarum», aussi appelé vin clairet. Avec le temps, les méthodes de macération ont été mises au point et les vins rouges se sont développés, mais au XIIIe siècle, 87% de la production bordelaise était encore du clairet.
Le terme vin rosé est apparu en 1682, tandis que l’Angleterre adoptait les mots «french claret» pour désigner les nouveaux Bordeaux rouges. Après une croissance progressive, les vins rouges ont pris un avantage écrasant à partir de 1800.
Depuis quelques années, on assiste à une profonde mutation de la viticulture rose, qui produit désormais des vins de grande qualité. La relance de consommation des rosés est ainsi bien amorcée. Nous vous avons déjà proposé plusieurs rosés intéressants dans ces articles, mais nous tenons à y ajouter le Roseline Prestige, un Côtes-de-Provence plein de délicatesse et de fraîcheur.
À votre santé !
Club Vinearius
Roseline Prestige Côtes de Provence rosé 2011
Code SAQ : 00534768
Prix : 16,45 $
Photo par Ägyptischer Maler um 1500 v. Chr. [Public domain], via Wikimedia Commons, licence GNU Free Documentation License.
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