"Non. Pas à cause d'Antoine. Même si j'adore ses vins. Arena, ça veut dire "sable" en latin", précise-t-il. C'est pour ça".Et c'est tout. Sanglé dans son incontournable salopette de travail, l'homme n'est pas un bavard. Mais ce terroir, tout de même, lui arrache quelque fierté. Et, après un long silence, quelques mots de plus...
"C'est un terroir de schiste, en Savennières. Une appellation minuscule... Sans doute l'une des plus belles de France. Là, s'est déposé au fil de siècle une fine couche de sable éolien, venu de l'atlantique (il fait le geste de la main, comme s'il lissait le sable en question, ndla). La vigne plonge ses racines profond dans la terre. Et voilà...".Comme si lui n'y faisait rien. Comme si le secret de ce vigneron hors pair n'était pas, justement, de se taire et de laisser parler le terroir. De lui tenir compagnie, jour après jour. Et l'aider en douceur à passer les épreuves que chaque millésime met sur sa route.
A Saint Lambert du Lattay, chez René et Agnès, il n'y pas de "petit vin". Pas d'enfant chéri. Bonnes Blanches, Rouchefer, Marie Besnard (!), Anjou rouge ou blanc, Achillée (rosé)... Toutes les bouteilles ont leur charme. J'y aime particulièrement l'Arena. Question de goût. Lui aime surtout ses terroirs. Et c'est l'essentiel.
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