mardi 6 novembre 2012

Dîner entre amis. Avec Guffens, Le Clos Floridène, Eric Nicolas, Lucien Muzard, Lucchetti, Causse Marines et Tirecul

Hier soir grand dîner à la Georges, accompagné de sept vins dont voici les commentaires :


Nous commençons par un bordeaux blanc : Le Clos Floridène 2009, Graves, du célèbre oeonologue Denis Dubourdieu. 

Ce vin offre au nez de jolis arômes fruités assez variétaux de l’assemblage sauvignon et semillon, avec une bouche pour le moment encore un peu stricte mais longue et bien acidulée. On aurait pu s’attendre à plus de richesse de la part d’un millésime solaire comme 2009. C’est bon en l’état, c’est surtout plein de potentiel. Il va falloir être patient.
16/20… Prix : 15 euros.

On enchaîne avec un Bourgogne blanc. Un Mâcon-Pierreclos Le Chavigne 2008 de chez Jean-Marie Guffens.  Un joli nez noisetté, plus de gras par rapport au vin précédent, plus prêt à boire. 16.5/20  … Prix : 19 euros

On continue avec Prémices 2010 de chez Eric Nicolas. Un équilibre de demi-sec, (ou sec tendre ?) Bref, il y’a un peu de sucre résiduel. Des arômes de fruits jaunes, une bouche fluide et simple, ça glisse et c’est très bien fait. Peu de tension, mais de la facilité. Le 2009, sans sucre résiduel, était bien meilleur. 15/20. Prix : 11 euros

Deux rouges suivent : 




Un Lacrima di Morro d’Alba 2009, issu d’un cépage italien que je ne connaissais pas, de chez Lucchetti. Un nez très expressif sur le litchie, la rose, et les fraises des bois très peu commun pour un rouge. Une bouche souple et fruitée, un vin sympa et bien fait. 14/20, 8 euros

Le deuxième rouge est un bourgogne. J’avais découvert ce vin grâce au sommelier de Robuchon (Mr Hernandez) du temps de La Table, avec le millésime 2007 qui était très réussi. C’est un Santenay 1er Cru Clos de Tavannes 2009 de chez Lucien Muzard. Un nez très fumé (peut être de la réduction ?) Sinon c’est du fût. Avec quand meme du fruit derrière. La bouche est impeccable, les tanins assez enrobés, c’est puissant et suave en même temps. Le 2007 m’avait plus séduit, mais ça reste bon. 15.5/20

Deux liquoreux pour prolonger la soirée... 



Même si les cépages et les terroirs sont totalement différents, ces deux vins contiennent à peu près le même taux de sucre résiduel, ce qui rend la comparaison intéressante.
D’abord, un Monbazillac « Les Pins » du domaine Tirecul-La-Gravière 2006. Un très beau nez exotique, plein de concentration, avec des arômes de mangue et d’ananas. La liqueur est très belle en bouche, forcément très riche et manquant d’un poil de vivacité en finale. 16/20. Prix : environ 10 euros la bouteille de 50cl.
Son challenger est un Gaillac Doux du Domaine de Causse Marines 2010. Plus jeune donc. Plus d’acidité et un équilibre en bouche qui semble meilleur. Cependant je n’ai pas trop compris ce vin. Arômes d’asperge… et légumes en tout genre… déroutant. Pas vraiment aimé malgré le bon équilibre du vin. 13/20 Prix : environ 10 euros la bouteille de 50cl. 

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