Mon deuxième arrêt, c'est au Domaine des Côtes d'Ardoise que je décide de stopper ma Montana. Ce fut dit-on le premier vignoble de Dunham. Le Domaine des Côtes d'Ardoise produit chaque année deux vins rouge, deux vins blanc, un Riesling et un vin doux naturel, dont la qualité s'est maintenue durant les sept à huit dernières années. Plus petit en superficie que le Vignobles les Blancs Côteaux avec 7.7 hectares, on y produit tout de même de bons vins à partir d'un peu plus de cépages dont le Seyval, le Maréchal Foch, le Chaunac, du Riesling, du Gamay, du Vidal et l'Aurore. En production depuis 1982, le Domaine des Côtes d'Ardoise propriété du Dr Jacques Papillon vaut le détour. Le riesling est à découvrir ainsi que le vin Givrée d'Ardoise Blanc, un vin de glace à environs 40 dollars la bouteille de 375 ml et disponible à la SAQ.
Mon 3e arrêt fût motivé par le nom de cette propriété un peu à l'écart des autres soit le Vignoble des Trois Clochers où nous avons une magnifique vue sur la région de Dunham et d'ou l'on peut aussi distinguer trois clochers d'églises. Propriété de Robert Brisebois et Nadège Marion depuis 1997, ce vignoble a débuté ses activités en 1986 avec ses premiers plants de vigne. Le domaine fait à lui seul 24 hectares mais seulement 4 y sont consacré à la vigne et en production depuis 1992. J'ai eu l'occasion de m'entretenir avec la propriétaire qui semblait quand même débordée à ce temps là de l'année et après avoir goûté le vin qu'elle décrivait avec passion je me suis laissé convaincre d'acheter quelques bouteilles...ce que je n'avais pas fait aux autres. Le seyal blanc qui compose son vin Les Trois Clochers est certe un beau petit vin blanc, sec et fruité.
Enfin je me suis rendu au Domaine de l'Orpailleur, ceux qui connaissent la région savent que je n'ai pas fait la route dans l'ordre. Je suis revenu sur mon chemin quelques fois. Je m'étais gardé l'Orpailleur pour la fin. Un domaine certe un peu plus fortuné. C'est en 1982 que les viticulteurs français Hervé Durand et Charles-Henri de Coussergues et leurs associés québécois Frank Furtado, producteur, et Pierre Rodrigue se lancent dans l'aventure du vin. En 1985, la première récolte donne 15ooo bouteilles et le nom L'Orpailleur est attribué au domaine par Gilles Vigneault. Ce terme veux dire "chercheur d'or". Un peu plus de 10 hectares sont exploité sur cette propriété qui offre des visites guidés très bien structurées. La qualité du vin est surprenante! La cuvée spéciale de Vin gris était un pure délice. La petite présentation vidéo aide à comprendre un peu mieux la fabrication du vin, mais surtout de découvrir à quel point ce travail n'est pas évident dans un climat comme celui du Québec.
Demain lors de ma prochaine chronique, je vous parlerais plus en détails d'un vin produit à l'Orpailleur et qui représente un bel achat pour la période des fêtes!
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