Ouvrez, sentez, laissez le vin s'oxygéner un peu... Et puis replongez le nez...
Observez cette discrète odeur de maquis, ces parfums d'agrumes joliment mûris au soleil de l'anse de Saint Florent. Cette intensité. Cette souplesse. Imaginez la merveilleuse complicité avec un loup grillé, une poêlée de supions (je ne résiste jamais à celle de mon ami Augustin, à la Villa Corse) ou une plâtrée d'oursins juste ramassés et qu'on dévore à la cuillère. Goûtez l'élégance aussi d'un
vin qui est aussi volubile après la mise, qu'il peut accompagner un plat en gentleman, après une année de bouteille.
Il y a des vins qui vous parlent de leur terroir et de leur vigneron (à droite Antoine et Antoine-Marie à Carco). Des nectars voyageurs qui aiment vous raconter les histoires du pays d'où ils viennent. Ceux d'Antoine Arena et de ses fils sont comme ça. Un pur bonheur.
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