"En fait le lieu avait été tenu secret jusqu'au dernier moment, raconte Cécile Valette, venue en voisine participer à l'expérience. Arrivés sur place, nous avons été par les discours très militants des gars de Greenpeace qui nous annoncent tout de go qu'à 13.15 précises, il faudra être nus. On est venu pour ça mais tout de même. Tout à coup la tension monte... Oserons-nous? On se rassure, on s'encourage... Et le temps de le dire on se retrouve tous... à poil! Et sans complexes!"L’installation commence sur le sol caillouteux, entre les rangées de Chardonnay parfaitement grattées par Fabio, un ancien architecte italien reconverti dans la vigne. Un fil bleu délimite le périmètre. Les assistants du "maître" courent à droite et à gauche pour placer les figurants. Ils s'agitent et le temps file. Une heure déjà que les "textiles" sont devenus de valeureux nudistes:
"Finalement lorsque Spencer Tunick arrive enfin, il fait un soleil de plomb et 25 C environ. Les corps nus commencent à rosir. Les blagues fusent... Les préventions et les codes sociaux sont tombés avec l'uniforme ! Et puis c'est le silence. Impressionnant. Et la série de déclics de l'appareil photo"Clic, clac. Deux installations plus tard, les photos finales sont à l'atelier. Et les reportages sont dans la boite. Les 20 heures en feront leurs gorges chaudes.
Quand aux valeureux guerriers, ils ont tous été boire un coup pas volé. Pas peu fiers d'avoir osé se mettre à poil... Pour la Cause.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire