mardi 18 septembre 2012

Cos d’Estournel : de ses cailloux jusqu’à un grand cru de Saint-Estèphe


Dans le cadre d’une série de textes et d’entrevues réalisées dans la cadre d’un séjour en France du 21 août au 4 septembre, je vous partage aujourd’hui ma rencontre avec un deuxième grand cru du Médoc de l’appellation Saint-Estèphe.  Après avoir visité le Château Lascombes en Margaux dans la matinée, mon itinéraire me dirigeait à 25 kilomètres au nord-est,  pour y découvrir celui qu’on a nommé le Maharadjah du Médoc.
 Le Maharadjah du Médoc

Il faut comprendre que c’est Louis-Gaspard d'Estournel qui hérita de vignes près du village de Cos en 1811, qui est à l’origine de ce fameux château dont le succès lui permettra des exportations à l’étranger, notamment aux Indes, d’où son surnom. 

C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en 1830, il surmonte les chais de pagodes chinoises qui vont perpétuer l'image exotique de Cos.  Toutefois en 1852, criblé de dettes, son propriétaire se doit de vendre le domaine.   Même si le château passe par plusieurs mains durant le 19e siècle, il accèdera néanmoins au classement de 1855 au rang de deuxième grand cru classé, au même titre qu’une autre propriété de la région de St-Estèphe, soit le Château Montrose.

Difficile de manquer sa présence
En circulant sur la D2 il est presque impossible de manquer le Château Cos d’Estournel avec son architecture et son style particulier et sa façade dominée par une porte surmontée par l’inscription Cos d’Estournel, juste au-dessus de l’arche.  Cos signifie en vieux gascon  « la colline de cailloux »  La colline de Cos se dresse sur les rives de la Gironde et sur un impressionnant amoncellement de graves du Quaternaire.   Entre Pauillac et Saint-Estèphe, séparée de Château Lafitte par un ruisseau, la colline de Cos domine la Gironde de près de vingt mètres. 
Photo de Gilbert Martin-Guillou

Le domaine  appartient depuis 2000, à Monsieur Michel Reybier qui s’est investit de la mission de rechercher l’excellence par le travail, et ainsi poursuivre l’œuvre avant-gardiste entamée par Louis Gaspard d’Estournel.  Ce domaine verra d’ailleurs des investissements massifs en 2006,  qui permettra une restauration des bâtiments et ainsi qu’aux pagodes chinoises de retrouver leur aspect original.  Avec l’arrivée du nouveau propriétaire, le vignoble est passé de 54 à 91 hectares de vignes,  et on aura porté une attention sur la refonte de ce dernier. On favorisera donc la typicité des sols adaptées aux cépages, soit le Merlot sur les parcelles de sol argilo-calcaire et le Cabernet sauvignon sur les graves.


L’architecture au service du vin
Durant une petite marche à l’extérieure avec notre guide,  nous admirons les charmes de ce majestueux château avec ses éléphants décoratifs qui ornent les abords du bâtiment.  On a l’impression qu’on a voulu rivaliser avec le Taj Mahal.  Toutefois c’est de l’intérieur que ce temple s’illustre pour sa dévotion au vin.  La configuration des installations de vinification est axée sur la gravité.  Rien n’a été négligé pour s’assurer de la qualité des raisins, que ce soit de la réception en provenance du vignoble jusqu’à son cheminement vers le cuvier.  Ce souci du détail s’exprime jusqu’au chai qui est un véritable hymne à l’art par son ampleur et sa beauté.  Pour réalisé ce chai d’œuvre (chef d’œuvre) c’est l’architecte  Jean-Michel Wilmotte qui a œuvré avec un budget qui aurait dépassé les 30 millions d’euros.  Wilmotte est aussi celui qui a signé les Portes de la Paix à Hiroshima et qui ont été complétées en 2005.  Au Château Cos d’Estournel, la gravité est assurée d’un bout à l’autre de la chaîne d’élaboration du vin avec notamment le remontage qui est pratiquement unique à ce château du Médoc.  Aucune pompe n’est utilisée grâce à un délestage gravitaire avec l’aide de cuves-ascenseurs, une pièce maîtresse de cette façon de faire. 
L'oeuvre de  Jean-Michel Wilmotte 

Le cuvier est pour sa part constitué de 72 cuves qui représentent les 72 parcelles du domaine.  Les vendanges sont donc effectuées en tenant compte des parcelles et dont les raisins seront envoyés vers les cuves appropriées dont la capacité varie de 19 à 115 hectolitres.   Le processus de fermentation a une durée de 10 jours et les remontages vont se faire à raison de 2 fois par jour sur chaque cuve durant cette période. Entre la période des vendanges et la mise en barrique il va s’écouler de deux à trois mois.


La patience est de mise pour profiter de ces belles bouteilles
Chez Cos d’Estournel comme la majorité des crus du Médoc,  les vendanges sont fait manuellement.   L'assemblage de Cos varie selon les années et le domaine produit en moyenne 300 000 bouteilles par année.   Le premier vin va séjourner en barrique neuve à 80% pour une période de 18 mois et le second pour près de 15 mois à 50% de barriques neuves.  On remplace les barriques à toutes les deux années et la capacité du cahi est de 2500 barriques.  Lors de notre passage il y avait 1250 barriques du millésime 2011 dans le chai.

Voisin direct de Château Lafite-Rothshild en Pauillac,  Cos d’Estournel conçoit des vins  au potentiel de longévité exceptionnel.  L’âge moyen des vignes est de trente cinq ans et seuls les plants de plus de vingt ans seront utilisés pour le premier vin.  Le second vin nommé Les Pagodes de Cos est issu pour sa part de vignes de moins d’une vingtaine d’années.
Une dégustation du millésime 2007

Lors de notre visite, nous avons été en mesure de déguster le grand vin et son second, tous deux du millésime 2007.  Le grand vin est composé à 85% Cabernet Sauvignon, 3% Cabernet Franc et 12% Merlot.  En bouche c’est un vin offrant beaucoup de volume et de matière. Riche et concentré, le vin démontre une structure solide appuyé par des tannins généreux et marqués par une texture séduisante.  C’est un vin qui va se dévoiler davantage avec les années,  donc il est nécessaire de faire preuve de patience.


Nous avons eu la chance de visiter le caveau du château qui est une collection de bouteilles de plusieurs millésimes au courant de l’histoire du château.  Plusieurs années manquent à la collection parce que les vins ont été bus ou détruits en raison des guerres, de vols, etc. 1865 est le plus ancien millésime que l’on retrouve dans ce caveau. À chaque période de 20 ans, on ouvre les bouteilles pour changer les bouchons et combler le vide laissé par la part des anges avec une bouteille du même millésime que l’on utilise dans le but de mettre les bouteilles de la même année à niveau, et aussi voir l’évolution sur le plan gustatif.

Cos d’Estournel est sans l’ombre d’un doute un joyau du Médoc.  C’est un vin qui se démarque par sa constance.  Le millésime 2009 du premier vin a obtenu la note parfaite de 100 points par le gourou du vin, Robert Parker.  Le travail du propriétaire Michel Reybier et du vinificateur Jean-Guillaume Prats est immortalisé dans ce millésime qui devrait vieillir sans effort pour un demi-siècle d’après le célèbre critique américain.
De cette colline de cailloux, la vigne et le savoir-faire de l’homme se sont fait complice de la naissance d’un vin porté au rang des plus grands crus de Bordeaux.

Pour notre prochain rendez-vous, nous vous partagerons les secrets d’un premier grand cru classé avec notre visite à Château Mouton Rothschild à quelques minutes de marche de Cos d’Estournel.  Avec les vins que nous avons eu la chance de goûter, nous ferons assurément des jaloux, et nous nous en excusons à l’avance…  

Pour acheter ce vin

À la SAQ : cliquez sur ce lien

En Nouvelle-Écosse : cliquez sur ce lien 

Communiqué de presse - Vignobles de Loire : 2007, un millésime exigeant

Après un début d’année très précoce, la vigne a renoué avec les normes d’un vignoble septentrional. Les premières vendanges sont prévues le 3 septembre. La rigueur des viticulteurs dans les soins apportés à la vigne, la poursuite du temps ensoleillé de ces derniers jours, permettront une fin de maturation idéale et des conditions de récoltes optimales.

Chronologie d’un Millésime
Les premiers mois de l’année, particulièrement secs et chauds, engendrent une précocité exceptionnelle du cycle de la vigne. En mai, lors de la floraison, on peut observer 3 semaines d’avance en moyenne.

Lors de la période estivale, les conditions fraîches et pluvieuses ralentissent le cycle végétatif de la vigne. Selon les régions, Il n’y a plus que quelques jours à 2 semaines d’avance. Et, pour certains cépages moins précoces, comme le Cabernet Franc, le cycle retrouve des normes saisonnières.

Les conditions climatiques difficiles rencontrées en cette fin de printemps imposent aux viticulteurs la plus grande vigilance. Le soin apporté aux vignes, la rigueur dans les traitements permet aux viticulteurs d’enrayer le développement de la maladie cryptogamique, le Mildiou. Cette exigence induira des coûts de production supérieurs à une année moyenne.
La coulure (la fleur de vigne tombe) et le millerandage (la fleur donne un petit fruit) générés par ce climat favorisent une régulation naturelle du rendement. Les températures exceptionnellement fraîches du mois d’août empêchent le développement du Botrytis.
Pour ce millésime 2007, on peut observer une grande hétérogénéité des raisins sur le plan quantitatif avec des fortes différences de maturité dans chaque A.O.C et également à l’intérieur même des parcelles d’un cep à l’autre.

Pour l’ensemble du vignoble, la quantité de vendange devrait se situer légèrement en dessous de la moyenne. Ces rendements maîtrisés associés à une certaine précocité sont des gages de qualité pour la vendange. La poursuite des jours ensoleillés de cette fin d’été permettrait une fin de maturation idéale et des conditions de vendanges optimales.
Les premières parcelles récoltées seront celles destinées aux Fines Bulles de Loire (Crémant de Loire, Saumur brut, Touraine...) et débuteront dès le 3 septembre.


En direct des Vignobles

Dans le Pays Nantais :
Le rendement est faible, entre 40 et 50 hl par ha. La maturité est hétérogène, la récolte sera donc étalée dans le temps.
La précocité acquise en début de cycle s’est estompée. La récolte est envisagée pour les premières semaines de septembre.
Le botrytis ne s’est pas ou peu développé cette année.

En Anjou-Saumur :
La maturité varie selon les cépages. Le Cabernet franc a pratiquement terminé la véraison, les vendanges ne sont pas envisagées avant le début octobre tout comme pour le Chenin. Dans le cas des cépages plus précoces tels que le Chardonnay, le Sauvignon et le Gamay, elles sont prévues à partir du 12/14 septembre, à l’exception des parcelles destinées aux Fines Bulles de Loire.
La récolte dépendra de l’arrière saison mais s’annonce de qualité, les rendements seront moindres avec des baies plus grosses.


En Touraine :
Sur Chinon, Bourgueil et Saint-Nicolas de Bourgueil : Le millésime 2007 est légèrement plus précoce que la moyenne mais l’état de maturité varie fortement en fonction des différents terroirs. L’état sanitaire est à surveiller mais avec des vignerons qui restent vigilants, une vendange fin septembre, début octobre saine et de bonne qualité se dessine.


Les autres appellations de la Touraine :
Après un débourrement et une floraison précoce, les quelques attaques de maladies ont permis un éclaircissage naturel de la récolte. Les rendements devraient se situer dans la moyenne à la moyenne basse.Le millésime s’annonce précoce et de qualité avec des vendanges pour le Sauvignon et le Gamay prévues autour du 7 septembre.
Les vendanges pour les parcelles destinées aux Fines Bulles de Loire commencent le 3 septembre.



Anne-Sophie LEROUGE
Responsable CommunicationTél. : 02 47 60 55 23
as.lerouge@vinsvaldeloire.frhttp://www.vinsvaldeloire.fr/

Chateau Petit Val Saint Emilion 2009



Allez pour la deuxième fois je vais faire dresser les cheveux des cavistes (surtout ceux du patron de la maison des vins);
J'ai acheté une bouteille chez un discounter....ceci dit j'ai eu chez le discounter autant de conseils que pendant une foire aux vins dans le GD (grand distribution)

Bon j'ai été aiguillé la palette arrivait il était marqué...grand vin; Donc un coup de téléphone-internet pas trop de détails si ce n'est le prix 12e et qu'il est prés des grands noms de Saint Emilion (voisin du chateau Corbin)

Il y a une première cuvée Saint Emilion grand cru à 20e, le producteur produit aussi le Saint Emilion Grand cru Haut Plantey ; Celui-ci est une cuvée moins connu sur le net il est difficile à trouver, j'ai vu deux sites qui le vendent 12e env;

Donc je me lance j'achète, j'ouvre....je carafe....je déguste; Tout à fait dans le style Saint Emilion avec des tanins présent mais agréable;
D'une bonne buvabilité maintenant il sera super dans 2 ans mais il peut largement se garder 7,8ans;

Allez je lache le prix 5e95 (prix sur le net 12e), un millésime interressant 2009.....la prise de risque est plus que modéré!!

L'adresse MAX PLUS à Malemort

DIMANCHE 18 SEPTEMBRE 2011

Aujourd’hui, c’est dimanche : nous ne vendangeons pas et donc les troupes sont au repos. Par contre, pas de trêve pour les chais : les cuves ne s’arrêtent pas de fermenter les week-end !

Dès 8h, nous sommes à Villegeorge où trois cuves sont en fermentation ; les robes sont bien colorées, les arômes de fruits s’accentuent nettement. Trois remontages par demi-journée, rythme tranquille pour Jean-Denis et Mickaël. Lundi, ils réceptionneront les vendanges manuelles : nous finirons le ramassage de nos Merlots d’Avensan.

Un petit tour à Duplessis où Habib bichonne sa seule cuve (pour l’instant !). Belle couleur dans la baille où le jus en fermentation s’aère pour le bonheur des levures ainsi que la stabilisation de la couleur. Les arômes de fruits rouges embaument le cuvier : assurément ce sera du grand vin.

Nous terminons notre tour du matin par la dégustation des 9 cuves de La Tour de Bessan : les couleurs sont bien sombres, les tannins s’affirment à la cuvaison ; les premières parcelles rentrées vont finir tranquillement leur fermentation alcoolique, elles subissent aujourd’hui leur dernier remontage.

L’ambiance est décontractée : Romain chante, Hedi se fâche gentiment pour qu’il rebranche sa pompe avant que la baille déborde !

La météo est capricieuse : des giboulées se succèdent; nuages gris, averses, ciel bleu et magnifiques arcs en ciel ponctuent la journée.

Emilie et moi faisons le tour des parcelles à ramasser afin de préciser le calendrier des vendanges en tenant compte des spécificités de chaque chais.Un rythme plus calme avant d’aborder une seconde semaine de ramassage intense.

 

Ouverture officielle du Déjà BU & de l’Apprenti: un départ canon!

Du 23 au 26 septembre prochain, Robert Noël propriétaire du nouveau Resto Bar à vin Déjà BU procèdera à l’ouverture officielle de son établissement en plus de son atelier de vin et de cuisine l’Apprenti.  C’est ni plus ni moins un mini festival de la gastronomie et des plaisirs gourmands qui attend le public durant ces 4 jours d’activités qui mettra notamment en vedette des chefs provenant de d’autres restaurants de renom. 

Le coup d’envoi des activités se fera le jeudi 23 septembre alors que l’ouverture officielle sera effectuée avec le lancement de l’Apprenti et où il sera également possible de visiter les lieux dans le cadre d’une activité portes ouvertes de 14 à 17 h.   Robert Noël va en profiter pour procéder au dévoilement du nouveau menu d’automne et de la nouvelle carte des vins.  Après seulement deux mois d’opération, le restaurateur et sommelier apporte quelques ajustements à son menu et va élargir davantage sa sélection des vins.   

Le vendredi 24 septembre sera consacré à une  Soirée tapas (bouchées gourmandes) avec Johanne Vigneault, chef-propriétaire du restaurant la Table des Roy aux Iles de la Madeleine, que l’on a pu voir à la télé de Radio-Canada récemment dans le cadre de l’émission Les chefs! Cette activité est limitée à 60 personnes sur réservation et le coût est de  49,77 $ le billet, incluant un verre de vin. 

Le samedi 25 septembre madame Vigneault présentera un atelier de cuisine sur l’art de préparer les fruits de mer et poissons.   Cet atelier sera limité à une dizaine de personne qui auront l’opportunité de découvrir la bouillabaisse de la Table des Roy.  Par la suite, les amateurs de vin pourront assister à un atelier avec le sommelier Denis Lemoine qui partagera ses trucs, conseils et son expertise en offrant des exercices pratiques pour faciliter la compréhension de la tâche complexe de l’accord mets et vins. 

Enfin,  le dimanche 26 septembre mettra en vedette Jeremy Gilmore originaire de Moncton, ayant complété sa formation de cuisinier à Calgary et parfait ses connaissances culinaires dans certains des meilleurs restaurants de Calgary.  Cet ami personnel du propriétaire du Déjà BU présentera un Menu de dégustation limité à 44 personnes au coût de 77.49$, ce qui inclut le vin.   

Voilà un programme qui promet de mettre l’eau à la bouche de bien des adeptes de la bonne table et des bons vins.  Ce week end de festivités automnales est donc le prélude à un événement annuel qui pourrait faire des petits dans la Péninsule acadienne.  Le moins qu’on puisse dire,  c’est que ce départ en trombe du Déjà BU est à la hauteur des ambitions du proprio.   Il n’a certainement pas fini de nous en mettre plein la vue et plein les papilles.  Pour ceux qui veulent participer à ces activités, faites-vite vos réservations au 727-7749 car les places vont s’envoler plus rapidement que les feuilles des arbres par un beau vent d’automne à Caraquet!

Dégustation: Leaping Horse Merlot 2005


Nom du vin : Leaping Horse Merlot 2005

Cépage: Merlot
Producteur: Ironstone Vineyards
Millésime: 2006
Région: Lodi en Californie
Pays: États-Unis
Catégorie: Rouge
Alcool %: 13,5
Date de dégustation: 2008/09
Prix: 11.79 $ CAN
Ce vin est disponible au Nouveau-Brunswick
Code cup Alcool NB: 724826053223

La note d’appréciation Le Tire Bouchon : 86

Notes de dégustation:
Un vin rouge de tous les jours avec des arômes de prunes et de mûres. Un mélange dominé par le merlot à 80% mais on y retrouve aussi 15% de Cabernet Franc et 5% de Syrah. Une petite bombe de fruits à petits prix d’amis.


Accord mets et vins: Idéal avec des mets italiens surtout avec un spaghetti aux boulettes de viandes assaisonnées d’origan.

Saint Martin d'Alary


C'est un homme discret, Frédéric Alary. Ses lunettes enfoncées sur le nez, on le dirait plus ingénieur ou chercheur que vigneron. Le cheveu est rare. La parole facile mais mesurée. Tout ici se joue en douceur. En modestie:
"Avec mon frère François, dit-il, nous sommes les derniers d'une lignée. Dix générations de vignerons... Mais ce n'est pas parce que nous sommes les derniers que nous sommes les meilleurs. Maintenant tout est en superlatif. J'en connais qui se proclament "sorciers en vin". Sorcier... Ça n'a pas de sens... Si le vin avait des secrets, depuis 2000 ans qu'on en fait, franchement ça se saurait!"
"Alary, vigneron depuis 1692", pourraient-ils écrire au fronton du Domaine de l'Oratoire Saint Martin. Il s'en sont bien gardés. Ici, pas de grands mots. Pas de révolution. Juste deux hommes, un "machiniste agricole" et un "chimiste" (comme dit Frédéric...) qui avancent pas à pas, depuis 24 ans. Avec l'ambition de tirer le meilleur de cet héritage, sans maltraiter la vigne, sans chimie. Avec l'idée au fond que "l'homme doit toujours s'effacer devant le terroir".

Et quel terroir! Vingt hectares parmi les plus beaux de Cairanne: Des terrains sur lesquels les Mourvèdres de l'arrière grand-père (1905) cohabitent avec de jeunes Syrahs plantées ces vingt dernières années. Où les cépages blanc de Marsanne et de Roussane côtoient de vieilles Grenaches.

Juste avant les vendanges, il faut voir les Alary arpenter ces précieuses vignes. Ils se font alors goûteurs... Arrachent un grain par-ci, un autre par là. L'écrasent entre leurs doigts pour tester la maturité, l'épaisseur des peaux. Puis goûtent, les tannins et la pulpe collés aux papilles. On se regarde, on hoche la tête. Et c'est reparti, inlassablement...
"C'est un moment clé, raconte Frédéric. Celui où l'on décide à l'intuition quand la vendange commence et quelle parcelle peut en épouser une autre. Quel "pot-au-feu", quel assemblage de cépage, sera le plus prometteur en cuve. Ce qui est formidable, c'est que chaque année est différente. Qu'il faut, à chaque fois, tout réinventer".
Patients, les ouvriers espagnols qui passent la frontière tous les ans pour ramasser à l'Oratoire regardent les "patrons" s'interroger une dernière fois. Mais lorsque le signal du départ est enfin donné, ils savent qu'un autre jeu de piste commence.
"On les rend dingues, rigole Frédéric. On peut leur demander de ramasser une rangée. Puis on les arrête au milieu, parce que le reste n'est pas prêt. Et on les remonte dans le camion pour partir vendanger une autre parcelle. Et on revient, l'après-midi, le lendemain, deux jours plus tard... Comme on paie à la journée, ils s'en fichent... Ils font la sieste dans le camion. Mais je suis sûr qu'ils nous prennent pour des fous!"
Sans doute.

Mais s'il y a un secret chez les Alary, c'est bien celui-là: une attention permanente, pointilleuse, tout au long de l'année. Le soucis du moindre détail à la vigne comme au chai. La patience aussi... Frédéric n'est pas joueur d'échec pour rien. Il sait poser ses pièces. Ne rien précipiter. Bouger au bon moment.

Derrière l'Oratoire qui a donné son nom au Domaine, on sera peut-être surpris de trouver une cave ultramoderne. Ici, comme ailleurs, les deux frères ont cherché le meilleur. Un mélange de high-tech et de traditions empruntées aux meilleurs vignerons de France:
"Aujourd'hui, rappelle Frédéric, on ne fait plus du vin tout seul, dans son coin..."
Même soucis du détail en bas, dans le chai à barrique installé sous la maison de famille. Là, dans le brouillard humide d'un brumisateur artificiel, vieillissent les cuvées du Domaine: le blanc parfumé des Haut-Coustias, l'immédiat Petit Martin mais aussi les vins de garde: ces Prestige et Réserve des Seigneurs auxquels le Mourvèdre, cépage culte la Maison, apporte sa force, son nez puissant et poivré. Ses arômes de truffe.
"Celui-là c'est un sacré animal, s'émerveille le vigneron de Cairanne, en sirotant un verre de Prestige 94. Un grand incompris. Il faut savoir l'attendre quelques années, ne pas se précipiter. C'est un cépage formidablement généreux, mais très exigeant."
Parfois, la ligne du Domaine sonne tard le soir. C'est un client désemparé, à la recherche d'un conseil. Patient, Frédéric décroche et recommande à l'amateur trop pressé de laisser le vin s'aérer. De prendre son temps. Il rappelle que le Mourvèdre se mérite. Chez les Alary, on assure même le service après-vente.

Coup de coeur Touristique : Pompadour

Parfois il ne suffit pas d aller chercher bien loin pour voir des lieux magnifiques;
Une formation a été l'occasion d'aller à Pompadour; Lors de celle ci nous avons fait la rencontre bien sympathique de l'ancien vétérinaire du Haras....il connait le chateau et le haras (lieu et histoire) comme sa poche!



C'est un chateau construit au 11e siécle par Guy de Latour, détruit à la guerre de 100 ans puis reconstruit au 14e siécle!
La marquise de Pompadour n'y a pas vraiment vêcu mais elle a crée les Haras!
Aujourd'hui le chateau est dans un état de restauration quasi impeccable; Les écuries de la Marquise situées sous le chateau relève d'une pension de luxe (Grands box de bois et de fer pas besoin de climatisation la cave vouté en pierre la remplace aisément)
Pendant la visite du château il y avait une exposition "Art et Haras"...donc la visite est ponctuée d'oeuvre d'art;

Le plus impressionnant a été la visite du Haras (il y avait ce jour ci une compétition internationnale) ; C'est la que j'ai appris qu'un bus pouvait accueillir un appartement, un van à chevaux tous cela dans un luxe certains!!!
Enfin j'ai pu voir l'envers du décor et qu'il y a même un village...pas olympique bien sûre mais un endroit ou stand de champagne cotoie ceux des scelleries; On a pu même lire "Ici assiette de foie gras champagne....à toute heure!!!"

L'hippodrome :  il parait que c'est un des plus dur de France car il n'est pas plat il y a 12 metres de dénivellé entre le point le plus haut et le plus bas;


La c'était la présentation des chevaux....un animal trés élégant qui file d'un pas majestueux!

C'est lors de cette journée que j'ai pris conscience que l'on a un beau pays mais surtout une belle région;

Petit clin d'oeil à la troupe TRIMARAN qui a animé une partie de la formation;

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Samedi 17 Septembre 2011 – 6ème jour de vendange

Quand j’arrive  vers 7h à La Tour de Bessan, les ventilateurs qui extraient le CO2 fonctionnent à plein régime. Il est même difficile de respirer dans la salle de dégustation contigüe au cuvier. Par précaution, j’ouvre portes et fenêtres, laissant rentrer l’air frais du matin.

Nous avons sept cuves dont 5 en pleine fermentation, ce qui explique un pic de dégagement de gaz carbonique. Formé par les levures, ce gaz est inodore mais il fait chaque année quelques morts de trop. Nous avons une installation totalement sécurisée avec des détecteurs qui permettent de commander directement les ventilateurs. Quand la seconde vitesse ne permet pas d’atteindre un niveau de sécurité suffisant, c’est une alarme sonore qui se déclenche. Il est important d’assurer une protection à son équipe, d’autant plus que nos installations sont semi enterrées et que ce gaz s’accumule en partie basse.
Aujourd’hui, nous vendangeons à Ludon. Grâce à l’entraide familiale, Loïc vient conduire une seconde machine qui nous permet de ramasser l’ensemble des parcelles dans la journée. Les équipes sont fatiguées quand elles quittent le vignoble à 18h40 ; mais il faut encore une demi-heure pour atteindre le point de nettoyage et encore une heure pour nettoyer les machines et les désinfecter.




Nous avons la chance de travailler avec des personnes qui connaissent leur métier et l’enjeu de la récolte. Alain est venu nous assister, il est chef mécanicien sur une propriété voisine appartenant à un de mes frères. J’apprécie cette entraide qui nous permet de disposer de personnel compétent en supplément pendant cette période cruciale. Vive la famille !


Emilie, responsable de l’accueil, reçoit cinq personnes pour des ateliers assemblage, ce samedi matin. Ils ont l’air tout étonné de l’arrivée des remorques et regardent avec intérêt le travail du trieur qui élimine méthodiquement les quelques reverdons (petites grappes vertes) qui sont tombés dans la vendange.
Notre métier est de produire du vin mais aussi de partager notre savoir-faire avec ceux qui font l’effort de venir jusqu’à nous.