dimanche 30 septembre 2012

VOYAGE AU PAYS DU GABARDAN : 30 SEPTEMBRE 2011

VOYAGE AU PAYS DU GABARDAN : 30 SEPTEMBRE 2011


8h dégustation des presses à La Tour de Bessan : il faut faire des sélections cohérentes ; nous décidons de garder les P1 et d’assembler les égouttages (ce qui sort du pressoir au remplissage) et les P2 (obtenus lors de la pression la plus élevée).

Ensuite, j’abandonne mes troupes au bon soin d’Emilie, en toute confiance, pour aller chercher Pierre Ferchaud, directeur général de l’Hôtel Fouquet’s Barrière et notre fidèle photographe , Nicolas Tucat. Après un jeu de cache-cache involontaire, nous retrouvons enfin Pierre dans les dédales de la gare (bravo pour la signalétique et surtout merci aux portables !).

Après 1h 20 de route, nous arrivons au Château de Buros, hôtel de charme, où les propriétaires nous accueillent avec disponibilité et gentillesse. Quelques minutes plus tard, à la Ganaderia de Buros, nous retrouvons toute l’équipe de l’Hôtel Fouquet’s Barrière, Corinne (notre sponsor depuis le début avec la société Ricoh), Nora (notre charmante marraine) et notre nouveau sponsor Prim’Azur, représenté par un jeune homme dynamique,. Nous sommes chaleureusement accueillis par Jean Barrère, qui, monté sur ses échasse, nous fait une petite leçon d’histoire fort intéressante sur ce pays du Gabardan, son lien avec la terre, les pins, la nature.

C’est ensuite, la remise solennelle du chèque de 43 000 € à la communauté des communes du Gabardan, dont le président, Serge Jourdan, rappelle à tout le monde la date du 25 Novembre qui donnera lieu à la première plantation de pins dans le cadre de ce partenariat. Pierre Ferchaud souligne l’efficacité de Christian Rossi, cheville ouvrière de ce partenariat, qui reste en retrait, discret mais efficace.

Après un déjeuner généreux et convivial, nous constatons avec bonheur que nos amis du Gabardan ont avancé sur les projets de manière très concrète en associant les élus des communes mais aussi les habitants et en particulier les enfants qui pourront à travers des ateliers découvrir l’histoire et la richesse de la culture de leur région. Un pays aux fortes racines, qui est fier de ses produits, a le sens de l’accueil et respecte ses engagements. Tout cela nous conforte, si cela était nécessaire, dans le choix de nos partenaires landais. Nous sommes porteurs de valeurs communes et d’un projet qui se pérennise avec beaucoup d’enthousiasme de part et d’autre.



Dégustation: Pilheiros Douro 2004

Nom du vin : Pilheiros Douro 2004

Cépages: Tinta Roriz, Touriga Nacional, Touriga Francesa
Producteur: F Lurton
Millésime: 2004
Région: Douro
Pays: Portugal
Catégorie: Rouge Alcool %: 14.5
Date de dégustation: 2008/09
Prix: 19.95$ CAN

La note d’appréciation Le Tire Bouchon : 90

Notes de dégustation: Un autre sublime vin signé François Lurton un illustre flying winemakers de France. Cette fois c'est un beau vin du Portugal qui offre une belle robe de couleur rouge grenat foncé.

Des arômes bien sentis de fruits noirs, de prunes, cerises noires, d'épices et de torréfaction. À 20 dollars c'est un vin agréable avec des saveurs de fruits que l'on retrouve aussi au nez. Un vin ample aux tannins souples, d'une belle rondeur en bouche. Une belle complexité qui vont ravir l'amateur de rouge le plus exigeant comme l'amateur.

Ce produit est disponible au Québec mais pas au Nouveau-Brunswick.

Accord mets et vins: Superbe avec les mets de viandes rouges mais aussi agréable à boire seul sans autre accompagnement.

Ils nous font confiance...

Club oenologique IBM
Ansaldo
Astera Group
Robert Walters
Spie Communication
Unigestion
SNCF
Schlumberger

Netbooster
Johnson & Johnson
GSK
Eurailtest
Eiffage
Alcatel
Valeo
Alten
Cap Gemini
Roche
Siemens

et bien d'autres...


Pinot Gris Engelberg etc...

Programme de la journée:


  1. Pinot Gris Engelberg - 5 bottiches qui donnera 4.5 hl de moût
  2. Riesling Sussenberg - 4 bottiches
  3. Muscat Balbronnenberg "Les Marnes Vertes" - 17 bottiches (environ 16hl)
  4. 3 piegeages de chacune des 3 cuves de Pinot Noir (22 C, 12%)

Au cours de la journée, 1 et 2 ont été pressuré comme suit:

  • 4 paliers de pression: 0.2 / 0.4 / 0.6 et 1.4 bar avec 2 rebèchages par palier
  • Temps de pressurage: 1 = 4h30; 2 = 3h
  • sulfité à la sortie du pressoir à 4.5 et 5 g/hl respectivement

Le muscat (1/3 Muscat d'Alsace; 2/3 Muscat Ottonel) est pressuré dans la nuit (7h) avec 6 paliers de pression pour finir également à 1.6 bar et sulfité à 6 g/hl

(muscat d'Alsace "Les Marnes Vertes")

Il est à noter que l'état sanitaire des muscats était exceptionnel avec une belle maturité (12%). Leur pressurage long va assurer une extraction fine des arômes primaires. Un vrai régal encore en 2006!

(Sortie de pressoir du Pinot Gris Engelberg)

(Pinot Gris Engelberg à la sortie du pressurage)

Les évenements chocs de la journée du point de vue physique:

  1. au moins 6h de vendanges, le dos plié en deux
  2. Le pigeage des 3 cuves de du Pinot Noir à 11h
  3. Le remplissage du pressoir avec les 17 bottiches de Muscat (avec utilisation intensive d'une fourche pour répartir les raisins dans le pressoir pneumatique afin que tous les raisins rentrent!). Je vous rappelle qu'une bottiche contient environ 130kg de raisins!

(pigeage du pinot noir après un jour de macération)
avec fourche, bâton et beaucoup de force!
Bientôt je vais avoir droit au pigeage au pied à poil dans la cuve! yoohoo!

Remarques:

  • Dispositif pour transvaser le contenu des bottiches dans le pressoir:

Tracteur et la remorque pleine de bottiches viennent se garer parallement au pressoir. Un fenouik avec une caisse palette sert à acheminer les bottiches à la hauteur du pressoir. Le contenu de la bottiche est ainsi déversé dans le pressoir avec une minimum d'hauteur de chute (en fait le diamètre du pressoir au début, puis quasi nulle quand le pressoir est plein). Un dispositif ingénieux!

  • Lors de nos vendanges manuelles dans les vignes, j'ai pu observer une machine à vendanger en pleine action. Outre les inconvénients majeurs de non sélection des grappes et des tassements importants des sols, j'ai constaté que les vibrations fortes occasionnées sur la plante sont intenses mais ne libèrent que les baies (et non les rafles, sauf dans le cas du Riesling où la grappe est plus finement attaché aux rameaux). Ce qui veut donc dire que les raisins blancs seront pressurés éraflés, ce qui est un gros désaventage (effet millefeuilles) et nécessitera des pressions plus élévées lors du pressurage avec un rendement en jus qualitatif bien moindre

Demain, dimanche, première journée de repos. Je vais essayer de me refaire un nouveau dos et dormir!!

Riesling Muschelkalk

Journée du Vendredi 29/09
La premère partie de la matinée a été occupée par les vendanges du Pinot Gris pour la coop' (9 bottiches). Le reste de la journée a été consacré aux vendanges du Riesling Muschelkalk: 13 bottiches sur 1/3 ha soit du 40 hl/ha. Etat sanitaire assez pourri avec une bonne maturité (12%):

(seau de vendange de Riesling Muschelkalk)

En début de soirée, il sera pressuré, sulfité et mis en cuve pour débourbage statique.. Le lendemain, les bourbes seront séparées et le moût mis en cuve de fermentation.

(marc de Riesling Muschelkalk)
On peut observer encore des feuilles entières, signe que le pressurage a été doux

N.B. Je n'ai pas assisté au pressurage du Riesling car je me suis eclipsé pour aller à une belle dégustation de whisky organisé par Vins et Terroirs, cave de Jean-Luc Lanoix à Haguenau (67). Une soirée très instructive où l'on comprend que le whisky trouve toute sa personnalité grâce au fût de chêne issu de l'élevage de vins prestigieux.

Soleil de plomb à Duplessis


Le jour se lève sous la fraîcheur matinale ; il fait 8 C quand notre troupe de vendangeurs part à l’assaut de nos vieilles vignes de La Morère à Moulis . La vendange est belle, Habib, qui dirige les opérations au cuvier, est très satisfait. Il se remémore avec émotion le millésime 1989, et compare la taille des grappes, la couleur du jus. L’après midi il fait 30 C dans la parcelle des Pommiers, les coupeurs sont en nage mais arpentent les rangs serrés (1 m entre chaque rang). A Villegeorge et La Tour de Bessan, on soigne avec attention les cuves qui fermentent, on leur prend la densité, la température, on les aère, les rafraîchit. Tout le monde a le sourire : il fait beau, la vendange est belle, la fatigue s’envole.

Un maçon dans les vignes


André est maçon à Trausse-Minervois. Ses deux paires lunettes jetées sur le front et son expérience en bandoulière, il n'a pas son pareil pour juger d'un chantier. Ce jour-là, il passe avec son ouvrier Manuel devant les vignes de Jean-Baptiste Sénat.

Très affairé aux vendanges, la tête dans "ses- raisins-ses-jus-ses-fermentations", le vigneron ne prête guère attention au duo qui s'est arrêté en bord de route. La discussion qui se noue entre le maçon et son employé mérite pourtant qu'on s'y arrête.

C'est André qui raconte:
"Mais ils sont fous, s'exclame soudain Manuel, l'ouvrier en bâtiment, effaré. Regarde André tout ce raisin qu'ils laissent par terre! Toutes ces grappes perdues. C'est du gâchis".
Le choc des cultures. Dans la bouche d'un maçon, d'ailleurs, le mot ne manque pas de sel. Lui qui "gâche" le ciment à longueur de journée, ne comprend pas que l'on puisse ainsi gâcher le raisin. André, qui connaît la chanson, lui répond dans un éclat de rire:
"Et bien maintenant tu sais pourquoi ce vin là fait partie des meilleurs du coin, lâche-t-il. Parce qu'ils ne gardent que le meilleur, justement..."
Et Jean-Baptiste, alerté, de venir expliquer ses critères de sélection. Pourquoi telle grappe, trop petite, pas assez mûre, trop abîmée, n'est pas jugée digne de rejoindre les cuves. Pourquoi telle autre en sera... Lorsqu'on lui explique qu'une vendange en vert précède parfois ce tri sur souche, Manuel ouvre de grands yeux.
"En tout cas, voilà une chose que la machine ne pourra jamais faire", commente André, admiratif.
Au bout de la rangée, un cri retentit. C'est un vendangeur qui hésite devant un pied de Carignan. Ramasser ou jeter? Un regard, un coup de menton du vigneron ou de Philippe, son bras droit. La grappe suspecte rejoint les autres au sol. Le conclave silencieux n'a duré que quelques secondes.
"Comme on dit dans le bâtiment, conclut André à l'adresse de Jean-Baptiste... C'est vraiment du beau boulot."
Le compliment de l'Artisan à l'homme de l'Art.

Domaine André Ostertag

Au programme de cette dégustation chez Jean-Luc Lanoix à vins & Terroirs, dix vins du domaine André Ostertag, domaine mythique en Alsace et bien au-delà de nos frontières. Un vigneron attachant, poète et cistercien dans l'âme. Un grand monsieur qui fait honneur aux grands blancs de terroir. A découvrir de toute urgence pour ceux qui n'auraient pas encore eu la chance de trmper leurs lèvres dans ses divins breuvages.

Pinot Noir Fronholz 2009 - 30€
La puissance du millésime alliée à celle d'un sol argilo-marneux nous livrent un vin qui ne se déguste pas bien dans sa jeunesse. Nez marqué par l'alcool, assez fermé. Les fruits se font timidement sentir. La bouche est riche en matière et se présente sous un jour compact, à la limite de l'austérité. Par contre la finale avec sa longue salivation laisse présager de bonnes choses pour son avenir. A garder. Moyen

Riesling  Epfig 2009 - 13.90€
Un beau vin de fruit sur un registre variétal tout en pureté. Attaque en largeur, mais finale citronné très rafraichissante. Un super vin d'apéro pour faire "claquer" une belle soirée. Bien

Muscat Fronholz 2008 - 20€
Superbe finesse et pureté aromatique avec de fines notes muscatées sans aucun excès ni lourdeur. Une bouche avec un léger creux en son milieu. Finale assez courte sur les amers. Un peu décevant au regard du prix. Moyen

Riesling Clos Mathis 2008 - 25€
On monte d'un cran pour ce riesling situé sur le Grand Cru Kirchberg. Au nez, alliage d'agrumes (orange) et de minéralité. La bouche offre une attaque grasse et une belle allonge. Déjà très bien en place. On se fait plaisir de suite ou on peut le garder quelques années. Bien

Riesling Fronholz 2009 - 26€
Un nez austère comme je les aime. Le millésime est difficilement perceptible en bouche avec une très
belle acidité mûre. On gagne en longueur. Bien+

Riesling Muenchberg 2008 - 34€ (il coûtait 26€ il y a un an!)
Le grand vin de la soirée, un monument pour amateur de Riesling minéral. Nez légerement pétrolé sur un registre minéral tout en tension. La bouche est un modèle de droiture. quelle classe! Quelle longueur! Le genre de bouteille qui nous fait déprimer quand elle est terminée. Comme beaucoup de grands vins, on peut se faire déjà plaisir maintenant ou on l'encave pour les 20 à 30 prochaines années. Très Bien+

Pinot Gris zellberg 2009 - 30€
Nez discret de fruits secs. Amateurs de champignons s'abstenir! Elevage parfaitemetn maitrisé qui allie gras et tension. De nouveau une longueur impressionante. Un régal sur des ris de veau ou une poule d'Alsace crémée. Bien+

Pinot Gris A360P 2009 - 42€
La fameuse parcelle cadastrale sur le Grand Cru Muenchberg. Là encore, amateur de champi passez votre chemin. Nez tout en discrétion et minéralité. Une bouche magistrale, complexe et riche (quelques sucres résiduels). Puissance solaire du millésime. Un grand millésime de gastronomie. Bien+

Riesling Muenchberg VT 2007 - 45€
Un liquoreux à l'allemande avec seulement 11% d'alcool acquis (et donc environ au moins 150 g S.R.). Nez complexe et envoûtant pour une bouche fruit de la passion et gingembre. La masse de sucre résiduel me gène un peu à ce stade. A garder (longtemps). Bien-

Gewurztraminer Fronholz VT 2008 - 39€
Ce soir là, cette VT est un cran au-dessus de la précédente. Nez frais sur les fruits exotiques (fruit de la passion, mangue, ananas) et pas sur les notes classiques de rose et litchi. Bouche explosive sphérique offrant une vraie énergie vibratoire et un côté aérien. Un gewurz comme on les aime et que l'on rencontre malheureusement que trop rarement. Très Bien




Lorsque la vendange est arrivée au chai, elle est transférée dans le pressoir pour y être pressée bien sûr. Le jus est ensuite envoyé dans une cuve pour être vinifié. A la fin des vinifications (au mois de mars), le sauvignon 2008 Vignobles Morandière pourra être dégusté...

La récolte...






Comme je vous le disais précédement, le raisin est ramassé par la machine (les grappes de raisins sont secouées par les batons blancs, tombent sur des tapis pour être emmenées enfin dans les petites bennes que vous voyez de chaque coté de la machine). La vendanges est ensuite vidée dans une autre benne pour être enfin ramenée au chai.

çà y est : les vendanges ont commencé....


Et c'est parti, les vendanges ont commencées jeudi 25 septembre. Nous vous présentons l'équipe presque au complet : Sébastien, le chauffeur de la machine à vendanger, Guy qui ramène la vendange au chai et Vincent qui s'occupe de vinification aidé par Monique. La semaine prochaine, Béatrice rejoindra l'équipe pour aider également Vincent à la vinification.

Pouilly-Fumé, grand vin de Loire

C’est autour du village de Pouilly-sur-Loire, dans le Nivernais, que sont produits les vins blancs de l’appellation Pouilly Fumé, fort réputés en France mais hélas trop peu connus au Québec.

Le vignoble s’étend sur la rive droite de la Loire, exactement en face de celui de Sancerre, situé sur la rive gauche. Le nom « Fumé » provient du cépage sauvignon blanc, appelé localement « blanc fumé ». On utilise aussi souvent le mot fumé pour désigner les sauvignons du nouveau monde (Californie, Chili).

Cépage identique et proximité géographique amènent une parenté certaine entre les vins blancs de Sancerre et de Pouilly-Fumé, mais l’histoire des vins blancs de Pouilly remonte au Moyen-âge, les moines bénédictins ayant développé le vignoble pour produire leurs vins de messe.

Les Pouilly-Fumé d’aujourd’hui sont des vins blancs raffinés et délicats, mais notre monopole d’État nous limite à seulement 10 choix différents (plus 2 en demi-bouteilles).

Nous avons sélectionné aujourd’hui le Domaine des Fines Caillottes, produit par la famille Pabiot, viticulteurs de pères en fils depuis 5 générations. C’est un blanc sec non boisé, incontestablement typé sauvignon, mais dont la minéralité est complétée de subtils arômes et saveurs de fruit. Il accompagne très bien des poissons comme l’omble chevalier ou même le saumon, mais vous pouvez aussi essayer la recette d’aumônière de Saint Jacques du Relais de Pouilly !

À votre santé !

Club Vinearius

Domaine des Fines Caillottes Pouilly-Fumé 2010 (ou 2009 selon les magasins)
Code SAQ : 00963355

Prix : 23,20 $

Note : ne pas confondre avec l’appellation Pouilly-Fuissé qui correspond à des vins de Bourgogne produits avec du Chardonnay.

JEUDI 29 SEPTEMBRE 2011

Encore une journée très ensoleillée.
Les écoulages et les pressurages continuent à La Tour de Bessan. Villegeorge écoule  ses premières cuves.
A Duplessis, grand ménage pour l’accueil samedi de nos hôtes de l’Hôtel Fouquet’s Barrière et du Pays du Gabardan.
A 17h30 j’apprends que ceux-ci sont arrivés à Biarritz et non à Buros dans les Landes : mauvais échange entre la société de bus et nous-mêmes. Personne ne s’en est rendu compte avant…Le voyage commence mal.
Demain, je pars dans les Landes en emmenant au passage Pierre Ferchaud qui arrive en train de Paris et notre photographe habituel qui entame sa troisième vendange avec nous.

Les Bonnes Affaires d'octobre

En ce début d'automne, le soleil estival est encore au rendez-vous dans l'ensemble de la France ce qui nous a incité à sélectionner un assortiment de vins appropriés pour cette saison intermédiaire.  Comme toujours nos prix sont à la baisse sur cette sélection, car chez votre caviste c'est la foire aux vins toute l'année !

  • Domaine de LA CROIX - Irrésistible - AOC Cru Classé Saint Tropez - rosé 2010
  • Anne de JOYEUSE - La Butinière - AOC Limoux - blanc 2007
  • Domaine BORIE de MAUREL - Féline - AOC Minervois La Livinière - rouge 2007

En dégustation dans nos caves tous les samedi du mois d'octobre 
et dès vendredi 30 septembre à la Cave de l'Argenterie

Les vendanges 2010 - Mercredi 29 Septembre

Il est 7h15, une légère buée couvre le pare-brise. Le thermomètre annonce 10 C, il fait légèrement plus chaud qu’hier.
Un bref passage à Benqueyre pour récupérer des étiquettes et faire le point des habillages en cours. Serge, Sandrine et Bruno sont au travail dès 7h30 pour affiner le programme de conditionnement.
A 8h, Jean-Luc et Hedi arrivent pour assurer les remontages à La Tour de Bessan aidés de Romain qui est en apprentissage. Il prépare un Bac Pro à Blanquefort mais connait déjà les équipes permanentes car il a participé aux travaux en vert (épamprage, effeuillage) et aux vendanges 2009.
Jean-Luc relève les densités et les températures de chaque cuve. Ensuite avec Emilie, nous goûtons tous les trois les échantillons qu’il a prélevés. La cuve 1 est moins expressive sur le plan aromatique, elle semble plus souple qu’hier ; la numéro 2 garde son goût « sauvage », fruits des bois, épices ; la 4 semble un peu fade, deux remontages d’aération lui seront prodigués ; la 5, plus prometteuse aura droit au même traitement. La 7 et la 8, rentrées la veille, sont encore au stade de jus de fruits. Elles vont être levurées dans la matinée, et démarrerons la fermentation alcoolique à basse température (17 C).
Nous partons à Villegeorge voir la troupe qui ramasse la plante de la Bâche. Nous leur portons le café, pour la pose traditionnelle du milieu de matinée. Nous soignons nos équipes : le travail est dur, les vignes basses et nos méthodes exigeantes. Chaque année, les habitués reviennent et amènent famille et amis. Thierry, notre chef de culture, gère le recrutement et dirige la troupe pendant toute la période des vendanges. C’est un maillon indispensable au bon fonctionnement de cette récolte manuelle. Il est rentré dans l’entreprise en 1994, c’est un pilier de l’encadrement sur lequel j’ai toujours pu compter. Il sait se faire respecter tout en gardant une bonne ambiance au sein de la troupe : le travail est fait avec goût et bonne humeur.
Au cuvier, pas loin de l’église d’Avensan, Jean-Denis et Mickaël réceptionnent la vendange. Les bennes vibrantes alimentent directement le fouloir-érafloir. Il faut être précis en reculant la remorque (Franck, dont c’est les premières vendanges, recule avec attention, aidé par Jean-Claude qui est un chauffeur habitué et compétent) ; cela prend plus de temps de vider les bennes et parfois les coupeurs attendent entre deux voyages. « Je préfère que la troupe fasse une pause et que la charge passe dans de bonnes conditions » me dit Emilie, satisfaite de la qualité des raisins. Je l’approuve totalement.
A 14h, les vendangeurs ont fini le programme de ramassage et rentrent chez eux : la semaine de travail est terminée.
Dans le même temps, Emilie Van Maele et moi, accueillons un groupe de touristes américains amenés par Pascale Bernasse, the French Wine Explorers (www.wine-tours-france.com). Wendy Narby, qui connait parfaitement le vignoble bordelais, les accompagne. Très studieux, ces visiteurs écoutent avec attention nos explications sur la vinification. Le matin, ils étaient à Paloumey (chez mon amie Martine Cazeneuve) où ils ont coupé les raisins ; après le déjeuner sur place, ils sont venus découvrir une seconde propriété des Médocaines : Château La Tour de Bessan. Après la démonstration d’un remontage avec aération par Hedi et Romain, nous passons à la dégustation des moûts en fermentation. Etonnant ! Ils ont du mal à imaginer cette boisson noire, sucrée et légèrement pétillante, comme les prémices d’un vin!
De retour en salle de dégustation, ils dégustent le millésime 2006 ainsi que les vins des deux autres Médocaines : Château Loudenne (Florence Lafragette) et Château du Taillan (Armelle Falcy-Cruse). Une équipe reste une équipe : 4 femmes et 4 vins !
Demain, nous ramasserons à la machine ; en particulier quelques cabernet sauvignons pour faire notre vin rosé : bébé d’Emilie qui le destine à sa clientèle normande ; sa qualité en 2009 nous a amené d’autres marchés ; il est prévu d’augmenter un soupçon le volume (il reste largement en dessous de 3 000 cols !)



Ali Baba vous offre la livraison !

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samedi 29 septembre 2012

Quand le « world wine » coulera à flots...

Thierry Brun, JEUDI 28 SEPTEMBRE 2006


La Commission européenne planche sur une libéralisation complète de l’agriculture viticole, qui transformerait le vin en produit uniformisé. Les prochaines semaines seront décisives.
En 2004, au Festival de Cannes, un documentaire de l’Américain Jonathan Nossiter, Mondovino, créait un choc. Ce film-enquête dénonçait une vague spectaculaire d’uniformisation du vin, et plus encore du goût (1). Une anticipation rattrapée aujourd’hui par l’actualité. Car une page de l’histoire vinicole est en train de se tourner dans l’Union européenne. La Commission de Bruxelles fait tout pour réformer en profondeur l’organisation commune du marché du vin. Bruxelles a présenté au Parlement européen une communication habilement intitulée « Vers un secteur vitivinicole européen durable ». Actuellement en discussion, le texte doit mener à l’adoption d’une proposition législative au mieux fin 2006, au plus tard début 2007.
Comme le résume Christophe Hartmann, vigneron alsacien, membre de la commission viticole de la Confédération paysanne, « avec ce texte, on ouvre la brèche à un vin de type mondial, sans identification géographique et de tradition. On aura bientôt une espèce de Coca-Cola du vin ! » Ce vin a déjà un surnom chez les vignerons, le « world wine » (« vin mondial »), et il est déjà promu par les pays dits du « nouveau monde » (Afrique du Sud, Argentine, Australie, Canada, Chili, États-Unis et Nouvelle-Zélande), qui ont opté pour une production de masse. Même si leur poids reste minoritaire sur la scène internationale, ces pays aux pratiques de production sans contraintes, jusqu’ici interdites en Europe, ont conquis des parts de marché et sont partis à l’assaut du Vieux Continent.

Le « world wine » est puissamment soutenu par des campagnes de communication agressives, à l’instar du célèbre et très compétitif « Yellow Tail », best-seller du vin aux États-Unis. « La course à la grosse marge et au rendement financier immédiat, engagée par les directions des gros groupes de négoce, mobilise l’ingéniosité des technologues et pulvérise les références éthiques. Désormais, les pratiques professionnelles "traditionnelles" sont même désignées comme responsables de la crise viticole en France ! », constate Pascal Frissant, viticulteur dans le Minervois héraultais.

Alors, bienvenue à la chaptalisation (adjonction de sucre), aux copeaux de chêne, aux arômes synthétiques et autres enzymes miracles, levures et cépages aromatiques transgéniques... « Grâce aux "progrès" de l’oenologie, on n’a plus besoin de terroir pour faire du vin », ironise Claude Bourguignon, ingénieur agronome, exclu de l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) pour avoir dit que 90 % des sols français étaient morts. Mais ces pratiques oenologiques, qui seraient autorisées par la Commission dans un futur proche, mettent en ébullition les vignerons. « Les plus mercantiles ont fourni l’encre et le stylo, les théoriciens du libéralisme ont soufflé les arguments, des représentants professionnels ont cru y voir l’outil manquant à la compétitivité de la viticulture européenne, Bruxelles a parachevé le tout en couchant sur le papier le principe de la dissolution des particularismes culturels du vin », ont écrit quelques-uns d’entre eux dans un « Appel ultime contre les naufrageurs du vin », qui sera rendu public le 7 octobre par la Confédération paysanne (2).

Le petit syndicat agricole peut s’enorgueillir d’avoir réuni autour de cet appel un comité de soutien très médiatique : Christophe Alévêque, Anémone, Miguel Benasayag, Pierre Bonte, José Bové, Raymond Depardon, Jean Ferrat, Marc Jolivet, Daniel Mesguich, Pierre Richard, Jean-Louis Trintignant et une brochette de chefs restaurateurs, rejoints également par des syndicalistes de SUD et de la FSU. La Confédération paysanne devient ainsi l’initiatrice d’une révolte montante habituellement orchestrée par la puissante FNSEA. Bien que partisan de la concentration et de la compétitivité, le syndicat productiviste s’est mollement inquiété de « cette politique défensive d’abandon ».

Menacés de disparition, les viticulteurs paysans reprochent à la Commission de vouloir légaliser une « conception industrielle » de vins « compatibles avec un standard de consommation imaginé par les spécialistes du marketing des alcooliers internationaux. On pourra aromatiser le vin, lui enlever de l’alcool, lui ajouter du glycérol, fermenter en Europe des moûts concentrés d’Argentine ou bien encore importer des jus de raisin pour fabriquer des "vins" suédois ! »

http://www.politis.fr/article1817.html
Lire la suite dans Politis n 919
(1) Mondovino, la série, est disponible en DVD dans sa version intégrale de dix heures, chez Diaphana/TF1.
(2) Contact : Jean-Damien Terreaux, Confédération paysanne, 01 43 62 18 72.
(3) Vins français : chronique d’une crise annoncée, Que Choisir, 30 mai 2006.

Nouveauté Champagne BERGERE


Nous avons sélectionné un vigneron champenois qui produit des vins de qualité. André et Brigitte BERGERE ont repris l’exploitation familale en 1986.
Le vignoble BERGERE existe depuis déjà 3 générations. La maison a toujours été attachée aux valeurs fortes qui ont fait sa réputation : respect de la tradition, indépendance familiale, générosité et droiture.

Le vignoble est situé essentiellement sur les villages de Fèrebrianges, Etoges et Congy. Les approvisionnements proviennent de villages réputés et de terroirs prestigieux. Les cépages : 50 % Chardonnay, 30 % Pinot, 20 % Pinot Meunier.

Chaque bouteille de la gamme reflète l’expression la plus pure de la cuvée, respectueuse de la tradition champenoise. Le Champagne André BERGERE est l'une des rares maisons de champagne à couvrir 100 % de ses besoins en raisins.

Une découverte d'une gamme de qualité pour un budget raisonnable.

Juillet en septembre...

Le temps reste remarquablement estival avec un record cet après midi à 29 C.


Après Villegeorge hier, nous retournons à La Tour de Bessan pour ramasser les quelques Cabernets Franc d’âge vénérable ( 45 ans) à Arsac puis notre plus vieille parcelle de Merlot de Soussans, pas loin de la tour de garde du XIIème siècle.


Nous commençons nos vendanges à Duplessis : sur sol argilo-calcaire, la maturité est toujours un peu plus tardive que sur les sols de graves de Villegeorge et La Tour de Bessan. C’est à Moulis que ce cépage est le plus représenté : 60% de notre surface viticole. Et pendant ce temps, dans les chais, les équipes s’activent autour des cuves en fermentation ; refroidissant les ardeurs des levures pour mieux allonger cette phase de la vinification, aérant le moût pour favoriser l’extraction de la couleur et des tannins et assurer le bon développement des levures.

Les vendanges 2010 - Mardi 28 Septembre

C’est notre quatrième jour de vendange. Il fait froid ce matin malgré le ciel bleu. La troupe est toujours sur le plateau d’Arsac pour ramasser les jeunes vignes de Merlot : la 3 bis, la N 4.
Les premières bennes arrivent à 5 C, pour atteindre 20 C en fin de matinée. La récolte est saine mais plus abondante sur ces parcelles. Nous finissons notre seconde cuve de 150hl, et passons sur une 75hl. En début d’après-midi, nous changeons de commune : on ramasse à Soussans près de la tour du XIIIème siècle qui donne son nom à notre cru. On vendange une très bonne parcelle (elle rentre année après année dans le grand vin), La Pompe ; elle est mûre, saine et vient remplir une cuve de 60hl, la numéro 8.
Les premières cuves sont en pleine fermentation : elles dégagent du gaz carbonique. Il faut être très vigilant car ce gaz inodore est toxique pour l’être humain. Comme le cuvier est semi enterré, nous avons installé un système de contrôle automatique du CO2. Deux capteurs mesurent en permanence le taux de gaz ; ils sont installés en partie basse car c’est là où ce produit de fermentation des levures, plus lourd que l’air, s’accumule. Le matin, comme le cuvier est totalement fermé la nuit, la ventilation est à plein régime : l’air se renouvelle automatiquement grâce à de puissants ventilateurs disposés sur les côtés et sur le sommet du cuvier. Si le seuil de toxicité est dépassé, une alarme sonore se déclenche, son bruit est intolérable et tout le monde est obligé de fuir à l’extérieur du bâtiment : les tympans vibrent, ce qui est insupportable.
Nos dégustations quotidiennes nous permettent de suivre avec précision l’évolution de la fermentation alcoolique et les effets de la macération. Les tannins de notre première cuve semblent durs malgré la grande quantité de sucre qui n’est pas encore fermentée. Nous décidons de limiter les interventions (deux demi-remontages) ainsi que la température (25 C).
La cuve numéro 2 garde sa typicité et son goût de fruits sauvages, les tanins sont à peine perceptibles. Elle a devancé la cuve numéro 1 : sa densité est plus basse du fait d’une fermentation alcoolique plus rapide. Notre cuve N 3 est très aromatique ; c’est notre chouchou ! On attend beaucoup de cette parcelle, va-t-elle répondre en retour ?
A Villegeorge, Jean-Denis et Mickaël sont prêts. On leur annonce que la vendange arrive demain : la plante de la Bâche est à point, on devrait faire une cuve de 100hl dans la journée.
Il est 18h30, Emilie et moi regardons attentivement les résultats des derniers contrôles de maturité. Nous échangeons nos points de vue ; l’évidence pour nous est bien celle-là : il faut arrêter la troupe après les Merlots de Villegeorge. Ceux de Duplessis ne sont pas tout à fait mûrs et les parcelles de Soussans (Margaux) sont à attendre, ainsi que la Vieille vigne de Villegeorge. Demain, il faut mettre le frein : difficile à comprendre pour nos équipes qui sont lancées. Cela demande parfois de l’énergie pour arrêter le train en marche ! Mais c’est pour la bonne cause : ramassons quand le raisin est mûr, ni trop tôt, ni trop tard.



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Un vin complexe, avec de la matière et du gras, de jolis fruits mûrs, ce Chinon n'en est pas moins joyeux et accessible.
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La Croix Boissée 2010
Domaine Bernard Baudry
Chinon



Revue des Vins deFrance : 17/20
Gault Millau : 16,5/20
Robert Parker : 89-90/100



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vendredi 28 septembre 2012

MERCREDI 28 SEPTEMBRE 2011



Encore une belle journée avec des températures estivales dès 10h du matin.
C’est mercredi et Jacques Boissenot passe en revue les troupes (toutes les cuves !). Nous dégustons donc les cuves des trois cuviers par ordre de rentrée : La Tour de Bessan puis Villegeorge et enfin Duplessis.
Soit au total : 30 cuves auxquelles nous ajoutons nos sept cépages en micro vinification. Les commentaires sont positifs, il faut penser aux écoulages ; notre expert nous aide à faire des paires quand c’est nécessaire et à ordonner la fin des macérations dans le meilleur sens possible.

Emilie élabore ensuite un tableau d’écoulage, en tenant compte de la main d’œuvre pour écouler mais surtout décuver ; c’est une opération qui demande une certaine force physique, seuls les hommes (et pas tous) peuvent la mener à bien.

A Duplessis, on continue le ramassage ; il ne reste plus qu’une parcelle de vieux Cabernets Sauvignon que l’on garde pour samedi quand nos visiteurs viendront vendanger les raisins de la cuvée 2012 de l’Hôtel Fouquet’s Barrière à Duplessis.