mercredi 15 février 2012

Dégustation:Hartford Lands Edge Pinot Noir 2005

Nom du vin : Hartford Lands Edge Pinot Noir
Cépage: Pinot Noir
Producteur: Hartford Family Winery
Millésime: 2005
Région: Californie
Pays: États-Unis
Catégorie: Rouge
Alcool %: 14.5
Date de dégustation: 2009/02
Prix: 46,99$ CAN
Disponible au Nouveau Brunswick.
Cup : 633072815007
Fermeture : Liège
Site Internet : http://www.hartfordwines.com
La note d’appréciation Le Tire Bouchon : 89

Hartford family winery est née dans Russian River Valley au cœur de Sonoma County en 1993 de la passion de Don et Jennifer Hartford pour le vin. Cette région est renommée pour la qualité de son pinot noir et j’ai d’ailleurs eu l’occasion de vérifier cette affirmation moi-même en 2008 alors que j’ai séjourné à proximité de Windsor dans cette magnifique région. C’est à partir d’Annapolis Vineyard d’où proviennent les raisins de ce vin, une parcelle située à l’extrémité nord de la région de Sonoma près des côtes montagneuses surplombant le Pacifique.

Note de dégustation : Un pinot noir d’une intensité profonde de couleur cerise presque grenat qui est complexe de par sa signature aromatique de fruits à maturité de cerises noires et de framboises noires confites. Le parfum évoque aussi des notes de chênes légèrement toasté. En bouche il y est voluptueux avec ses saveurs de mures, ses épices et surtout ces petites notes de café et de vanille qui proviennent de son séjour de dix mois en fût de chêne français. Un vin qui n’est pas donné mais qui se déguste avec un plaisir coquin.

Accords mets et vins : Un pinot noir qui se boit dans son élément le plus simple en apéritif. Il sera aussi de mise avec la dinde rôti, une escalope de veau, un bœuf bourguignon ou une terrine de gibier.

Domaine René Bouvier, Bourgogne, Montre-Cul, 2009

Bourgogne générique au nez amusant qui laisse deviner que ce vin est issu d'un terroir pentu.
  • Domaine René Bouvier, Bourgogne, Montre-Cul, 2009
Grande intensité de fruits rouges mûrs, légères nuances torréfiées. Je pense que j'aurais eu du mal à situer ce vin en bourgogne tant il y a de fruit. (Pinot noir du nouveau monde peut être?). Le vin en bouche est franc, pas très délicat, on retrouve ces saveurs très fruitées. Un pinot bien mûr mais pas grand chose d'autre. Acheté 13,40 euros.

13/20

Domaine des Pothiers, Chardonnay, Fou De Chêne, Vin de Pays d'Urfé, 2010

  • Domaine des Pothiers, Chardonnay, Fou De Chêne, Vin de Pays d'Urfé, 2010
Un chardonnay de Loire au nez de crème de citron, de fin caramel et de fleurs laissant place à une bouche au bon volume en attaque se resserrant en fin de bouche avec une acidité prononcée. Sympa. Prix raisonnable à 8 euros.

13/20

Domaine Pierre Overnoy, Arbois Pupillin, Chardonnay 2008

Voici un vin que j'avais adoré lors de mon passage à Pupillin cet été. Je l'avais alors trouvé très pur, intense, discret... c'était un vrai coup de coeur...

Déception en le re-dégustant 8 mois après. Plusieurs raisons possibles : 1) mes goûts évoluent vite, 2) variation de bouteille à bouteille (le domaine fait plusieurs mises il me semble), 3) les conditions de dégustation au Grapiot étaient parfaites... nous étions heureux d'être pour la première fois dans le Jura... et puis après 5 heures de route j'avais soiiiif!

  • Domaine Pierre Overnoy, Arbois Pupillin, Chardonnay 2008
À l’ouverture le nez est sur la noisette fraîche, le citron, une pointe beurrée avec un peu de croûte de fromage…  bouche avec un bon gras mais à l’acidité plus que marquée dans un registre de pomme verte.  Le vin ne semble pas très équilibré. Je l'ai suivi pendant plusieurs jours pour voir et je n'ai pas constaté d'améliorations. Acheté 18 euros chez un caviste.

13/20

Domaine Pierre Bertrand, Champagne Millésimé 2000

Encore un vin de ce petit domaine familial qui décidément ne cesse de me surprendre étant donné les prix pratiqués.

  • Domaine Pierre Bertrand, Champagne Millésimé 2000
Nez sur les fruits confits et les fruits secs, pomme, raisin sec. La bouche surprend par sa puissance, on sent un caractère de pinot noir bien corsé mais épanoui en même temps du fait de son âge, sûrement pas un vin d’apéritif : vraiment pour la table. Assez impressionnant. (Je n’ai pas trouvé de fiche technique et je ne sais pas quel est le % de chaque cépage dans ce vin). Moins de 17 euros au domaine.

bravo!
16.5/20

Domaine Kientzler, Muscat Ottonel "K", Alsace AOC 2008

Une vraie curiosité car je n'ai jamais gouté de Muscat d'Alsace. Celui-ci provient du Grand Cru Kirchberg.

  • Domaine Kientzler, Muscat Ottonel "K", Alsace AOC 2008
Nez sur... le raisin de muscat. Cela reste assez frais, rien de chimique la dedans ou de trop lourd. C'est plaisant. Vin plutôt ample en attaque et qui finit sur de petits amers et sur une bonne acidité citronnée. C'est pas mal, c'est plaisant mais ce n'est pas très très très très intéressant ... d'après moi! Acheté à 15,75€.

13.5/20

Champagne Guiborat Fils, Brut Grand Cru, Blanc de Blancs 2004

Ce Champagne constitue le haut de gamme du domaine Guiborat dont j'avais déjà goûté deux autres vins sur ce carnet de dégustation en ligne.

  • Champagne Guiborat Fils, Brut Grand Cru, Blanc de Blancs 2004
Ce Millésimé 2004 est un vin aux arômes de citron confit et de brioche légère, avec une sensation minérale. En bouche la bulle est crémeuse, il y a de l'intensité dans les saveurs et une bonne persistance avec une finale sur la pomme. Le dosage ne m'a pas gêné. Acheté 20 euros.

Des difficultés à tenir tête aux oeufs de saumon...

15/20

Cena Maridaje Entrevins


La plume et le sécateur


Les vignerons écrivent peu. "On le ferait bien mais on trouve pas le temps... Tu comprends?", répondent-ils invariablement, avec l'air navré de ceux qui regrettent que les journées ne fassent que vingt-quatre heures. "Écrire, ah oui... J'y ai pensé..." se lamente cet autre. "J'en aurais des choses à dire...". Mais rien ne vient. La vérité, c'est que la plupart préfèrent de loin le travail des vignes et de la cave au cliquetis d'un ordinateur. Le sécateur à la plume.

Raison de plus pour ne pas bouder ceux qui, comme Catherine Bernard, se jettent à l'eau. Il faut dire qu'il y a six ans encore, la plume, c'était son métier:
"Un matin de février 2005, raconte l'ex-journaliste dans le livre qu'elle vient de publier, j'ai enfilé un treillis, des chaussures montantes, une casquette de chasseur ultra-moche avec des oreillettes en fourrure synthétique et je suis montée dans ma voiture (...) pour aller tailler ce qui allait être mes vignes: un hectare de mourvèdre et de grenache. J'apprendrais quelques mois plus tard que le grenache n'était pas du grenache mais du marselan, un cépage clandestin".
Le vendeur n'avait pas jugé bon de la prévenir, bien sûr. Trop heureux de refiler le mistigri à la "fille de la ville". Ce premier jour, Catherine taillera 106 malheureuses souches, "à peine une rangée", quand un professionnel en abat 500 à 800.

Quelques pages plus tard, une autre scène qui en dit long sur la fraîcheur de l'accueil: juste avant la signature définitive de la vente, alors qu'elle a déjà commencé à tailler, elle croise son voisin de parcelle à la Copal, "le Gamm vert des vignerons":
"Vous taillez où? A Saint Drezery? Ah! C'est vous?". Et le type d'ajouter aussitôt sans lui laisser le temps de répondre: "Perdez pas votre temps, les vignes vous les aurez pas."
Et pourtant, six millésimes plus tard, Catherine est toujours là, sur la terre de La Carbonelle, appliquée à tailler ses 4876 souches. Même si "vigneronne ça sonne mal, ça fait pochtronne", comme lui fait remarquer élégamment son directeur de formation. Ou si "le bio de toute manière c'est de la connerie". Le résultat de ces six années d'apprentissage tient dans la main: c'est un rectangle vert et long de 232 pages, à la fois lucide et sans fausse pudeur.

Pas amère pour deux sous, la vigneronne y passe en revue les coups durs et les coups bas. Les petits bonheurs, les doutes et les joies aussi. L'oïdium et le mildiou. "Le cyclope de Philippe", ce chenillard qui ne tasse pas la terre. L'incertitude du ciel et de la cave. La complicité des copains et la solitude du vigneron. Bref: la découverte d'un métier dont elle sait déjà que "sa vie ne suffira pas" à en découvrir tous les secrets, parce "qu'une vie de vigneron se résume à trop peu de vins". Elle conclut ainsi:
"Le soir, mon corps pèse des tonnes, je suis un cube, une masse dense et brute, comme les femmes des tableaux de Picasso (...) Le travail rend vaines les gesticulations de la volonté. Elle anéantit l'agitation des petits moi".
Et on croit comprendre qu'elle a trouvé dans sa nouvelle vie une définition toute personnelle du bonheur.


"Dans les vignes" de Catherine Bernard est publié aux Editions du Rouergue (20 euros).

On lira aussi avec profit: "les bonnes feuilles" du livre sur le blog de Catherine... Et si le coeur vous en dit: In Vino Libertas, le portrait que le VdmA lui avait consacré en 2008.

Salon des Vignerons Indépendants de Strasbourg 2008

C'est le salon que tous les alsaciens attendent avec impatience chaque année et je ne pouvais pas manquer ce rendez-vous. Une sélection de vignerons en poche (merci à la Revue des Vins de France et Bourgogne Aujourd'hui), j'ai affronté les hordes de passionnés pour vivre quelques moments d'échanges avec des vignerons engagés. Récit de rencontres souvent heureuses....

J'ai commencé le vendredi par une série de blancs.
  • Ne voulant pas râter 2006 en Val de Loire, je me suis fait la bouche au Domaine Laroche sur un Savennières Roche aux Moines très floral et élancé. Sans plus attendre je suis allé retrouver Claude Papin et sa charmante épouse (domaine Pierre Bise. Quel crescendo de puissance et concentration minérale entre le simple Anjou blanc Le Haut de la Garde 2006, le Savennière Clos de Coulaine, Clos de Grand Beaupréau et enfin la Roche aux Moines).
  • J'ai fait ensuite un malheureux détour en Bourgogne par le Domaine Olivier Père et Fils pour son Santenay Blanc Le Bievaux 2006. Ne vous trompez pas, le vin est excellent mais le personnage est insupportable et je pèse mes mots. Le patriarche du domaine m'a vite fait comprendre qu'il était là pour "faire du chiffre" et qu'il ne répondrait à aucune question. Il n'avait qu'un mot en tête "alors combien vous en prenez?". Je prenais cela pour de l'humour au début mais il n'a pas bougé de cette position ridicule. Ce monsieur n'a rien à faire sur un salon. C'est lamentable et m'en vais de ce pas faire un courrier au domaine. Ce sera sans doute inutile, mais si par chance son fils tombe dessus...
  • Oubliant vite cette fâcheuse rencontre, je me suis refait de mes émotions négatives au Domaine Leccia avec un beau Patrimonio (100% Vermentino, tout en longueur sur l'amertume) 2006 et j'ai fini "dans les bras" des Jurançons secs et moelleux du Domaine Cauhapé. Quel régal de minéralité et de fraîcheur. Le petit manseng possède une trame acide remarquable et apporte gras et ampleur à ces vins exceptionnels. Un domaine à découvrir de toute urgence
Le lendemain samedi j'étais fidèle au poste dès l'ouverture à 10h. C'est parti pour un festival de rouge.
  • Tout d'abord avec une belle découverte en Val de Loire: le Domaine du Rochouard avec un superbe Saint Nicolas de Bourgueil 2005 Cuvée Les Argiles à Silex Vielles Vignes à 9€. Tout est là dans ce vin, concentration, tanins, texture veloutée. Un vin à garder précieusement en cave 5 ans. Dégustation également au Domaine Mesliand où la plénitude du Touraine Mesliand 2003 m'y avait conduit

  • S'en est suivi un festival de Bourgogne rouge: Huguenot (quel accueil et quel ouverture au dialogue. Génial !), Tortochot (domaine toujours aussi sympathique et aux prix raisonnables), Cachat-Ocquidant (un peu surpris du changement de tournure du domaine qui se lance dans des cuvées 90% de bois neuf et qui défend coûte que coûte sa machine à vendanger. J'ai peur que l'apogée du domaine est derrière nous). Et enfin, les monuments du Domaine Michel Magnien: là encore quel crescendo dans les Morey Saint Denis et les Gevrey avec deux gros coups de coeur (attention au porte-feuille avec des 1er cru à 40 €):Morey Saint Denis 1er Cru Chaffots 2005 (40 €) et Gevrey Chambertin 1er Cru Goulots 2005 (45 €) à la longueur phénoménale. Des vins pour la très longue garde (20-30 ans)
Conclusion: un salon qui reste incontournable pour déguster de belles choses. A condition de se lever tôt et d'éviter les quelques vignerons peu regardants qui ne sont pas là pour parler avec passion de leur métier. Espérons que le salon ne grandisse plus davantage car avec ces 500 exposants actuels, on a déjà atteint la surcharge.

LUNDI 13 FEVRIER 2012 : deuxième étape de nos vendanges Fouquet’s 2011


Il est 11h précise quand Jacques Boissenot fait son entrée dans la salle de dégustation. Tout le monde est prêt : Christian Rossi, Florence Ledru et trois personnes de l’Hôtel Fouquet’s Barrière, notre parrain, Pierre Cornette de Saint Cyr ( commissaire-priseur de renom), Fabrice Vanelle et Laurent Grandin (nos partenaires Pomona, Prim Azur), Damien Bernard (qui représentait Ricoh en l’absence de Corinne Grapton), Serge Jourdan et Jean Barrère (du Pays du Gabardan), Jean-Claude Rigaut (correspondant de Sud-Ouest ), François Roboth (journaliste à France Soir), Guillaume Fauqueur, directeur marketing de La Passion des Terroirs ainsi que notre équipe technique (Sylvia, Emilie, Jean-Luc, Jean-Denis, Thierry) et Emilie, qui s’occupe de l’oenotourisme.

Chacun s’équipe d’un verre à dégustation, d’une feuille pour prendre des notes et suit les directives d’Emilie, notre directrice technique. En silence, deux files se forment pour goûter de part et d’autre de la table les 5 échantillons (notés de A à E) qui servent de base à notre future cuvée. La dégustation finie, Jacques Boissenot nous propose un assemblage, le lot A n’est pas retenu.

Jean-Luc saisit les éprouvettes pour nous confectionner ce premier essai ; il est ensuite goûté par tous. Un échange de commentaires s’en suit ; il est décidé de lui rajouter un peu de charnu : plus de B et moins de D. Deuxième essai : il est jugé plus léger.  On refait une tentative (un peu plus de l’un, un peu moins de l’autre, à la recherche de l’équilibre). Le troisième essai semble concluant, mais quelques hésitations nous engagent à essayer un quatrième assemblage.

Nous passons au vote et la majorité prend fait et cause pour le numéro 3. Il est 11h50 : nous avons déterminé notre cuvée 2011.
La cuvée 2010 est sur la table, elle se déguste très bien : des questions fusent, certains ne s’expliquent pas tant de différences. Ces deux vins sont rouges mais tous les paramètres sont changés : le millésime marqué par son climat, le terroir (graves pour 2010 et argile pour 2011), les cépages, l’appellation (Margaux puis Moulis).

Un délicieux verre de Viognier sélectionné par ma sœur Brigitte en guise d’apéritif puis nous passons à table. Marie Bendler, artiste reconnue, arrive à l’heure pour nous rejoindre. Elle nous a fait l’amitié de décorer la salle de ces superbes tableaux.

Le repas préparé par Gaëlle Benoiste-Pilloire s’accorde parfaitement aux millésimes de Duplessis (c’est elle-même qui les a choisis !) : les girolles et cèpes sont accompagnés du 2002, l’esturgeon, sauce au vin est servi avec le 1996 en magnum et les fromages de brebis se marient parfaitement avec le 2003.

Visiblement chacun apprécie les charmes de ce repas.

A 14h30, tandis qu’une partie des convives s’échappe ou part en visite à Duplessis, nous faisons une petite réunion où Christian Rossi nous fait le point des budgets, Serge et Jean nous informent des projets du Gabardan qui allient les plantations de pins et d’autres essences, la pédagogie auprès des jeunes générations ainsi que le développement d’activités artisanales .Nous  préparons notre future vente aux enchères et lançons les premiers projets de nos vendanges 2012. Nos partenaires Pomona et Ricoh nous suivent !

A 15h45, la séance est levée ; le timing est respecté pour que les parisiens ne manquent pas leur TGV de retour. Une belle histoire qui continue.

Musique, amour et vin!

La Saint-Valentin est encore dans l’air pour plusieurs, car bon nombre de personnes attendront la fin de semaine pour échanger leurs petits cadeaux de la fête des amoureux. Dans mon cheminement professionnel j’ai toujours été un passionné de musique. J’aurais d’ailleurs passé la période de 1983 à 1991 dans le milieu radiophonique comme animateur et la musique a toujours occupée une grande place. Étant donné que le vin est aussi une de mes passions, j’ai pensé vous offrir aujourd’hui une liste des plus belles chansons d’amour en l’associant à un grand vin. J’ai gouté quelques uns de ces vins mais plusieurs sont des vins légendaires que j’ai imaginé goûter dans mes rêves les plus fous.
L’année de sortie des chansons et le millésime des vins sont similaires

  • Heartbreak Hotel - Elvis Presley Château d'Yquem Sauternes 1956
  • And I Love Her - The Beatles Krug Brut Champagne Collection 1964
  • Feelings - Morris Albert Château d'Yquem Sauternes 1975
  • You Are So Beautiful - Joe Cocker Château Palmer 1975
  • Three Times A Lady - The Commodores P. Jaboulet Aîné Hermitage La Chapelle 1978
  • All Out Of Love - 1980 Air Supply Domaine de la Romanée-Conti La Tâche 1980
  • Endless Love - D.Ross & L. Richie Bollinger Extra Brut Champagne R.D. 1981
  • Faithfully - Journey Château Cheval-Blanc St.-Emilion 1983
  • Crazy For You - Madonna Antinori Solaia 1985
  • I Want To Know What Love Is - Foreigner Château Léoville Las Cases St.-Julien 1985
  • It Must Have Been Love - Roxette Château Pichon-Longueville-Lalande Pauillac 1986
  • Alone - Heart Porto Taylor Flatgate 1987
  • Never Tear Us Apart - INXS Penfolds Grange Hermitage South Australia Bin 95 1988
  • Wicked Game - Chris Isaak Château Lynch-Bages Pauillac 1989
  • I'll Be There For You - Bon Jovi Château Pétrus Pomerol 1989
  • Nothing Compares 2 U - Sinead O'Connor Gaja Barbaresco Sorì Tildìn 1990
  • More Than Words - Extreme E. Guigal Côte-Rôtie La Mouline 1990
  • Everything I Do I Do It For You -Bryan Adams Chateau St-Jean Reserve 1991
  • I'll Make Love To You - Boyz II Men Château Pape Clément Pessac-Léognan 1994
  • Because You Loved Me - Celine Dion Inniskillin Vidal Ice Wine Oak Aged 1996
  • Un-break My Heart - Toni Braxton Château Montus 1996
  • My Heart Will Go On - Celine Dion Caymus Cab.-sauvignon Private selection 1997
  • You're Still The One - Shania Twain Château Margaux 1997
  • Iris - Goo Goo Dolls Pavillon Rouge Margaux 1998
  • I Don't Want To Miss A Thing - Aerosmith Château Angélus St.-Emilion 2002

50 amoureux de vins italiens ont fait la vie de Château

Samedi dernier, une cinquantaine de personnes ont participé à un séminaire sur les vins italiens que j’organisais  dans le cadre de la Saint-Valentin.  Cette soirée était aussi l’occasion pour bien des participants de découvrir les charmes du Village Historique Acadien en période hivernale, et même de vivre l’expérience de coucher au Château Albert.  Ce bâtiment est la réplique de l’original construit en 1907 et ayant jadis pignon sur rue à Caraquet avant d’être la proie des flammes en 1955.  Une quinzaine de chambres sont habituellement disponibles durant la période estivale  pour les visiteurs du Village Historique Acadien qui souhaitent vivre l’expérience reproduisant la vie au début du 20e siècle dans l’environnement  d’époque.

Cette soirée était surtout destiné à faire connaître les différentes régions productrices de vins en Italie, le système d’appellation de l’industrie du vin italien,  la mise en valeur des bons producteurs de ce pays, de découvrir la variété de cépages autochtones de l’Italie et faire découvrir l’origine des super-toscans.  Le tout était accompagné de bouchées préparées par ma douce moitié assistée de sa mère.   

Voici d’ailleurs le menu de la soirée pour cette activité qui pourrait devenir un classique annuel :

Le vin d’accueil: 
Exclamation Point Verdicchio DOC

2e vin:
Terre da Vino Gavi DOCG
avec moules et sauce au pesto 

3e vin:
Primo Amore Zonin Pinot Grigio IGT  
avec antipasto aux crevettes et thon

4e vin :
Costalunga Barbera d'Asti DOC
avec tartelette à la saucisse

5e vin :
Peppoli Chianti Classico DOCG
avec duo de calzone au jambon & escargots à l’italienne

6e vin :
Pio Cesare Barolo DOCG  
avec bœuf braisé  à l’italienne

7e vin :
Campogiovanni Brunello di Montalcino DOCG


Enfin pour terminer le tout en beauté, nous avions préparé un brownies afin de conclure en beauté sur une note sucrée avec également des chocolats spécialement conçus pour accompagner les vins.  La compagnie Brix développée par un pneumologue de l’Ohio nommé Nick Proia offre des chocolats qui se prêtent bien au mariage avec les vins.  Ce produit est disponible dans la Péninsule acadienne à la Bijouterie Secret de Tracadie-Sheila et Caraquet. Ces chocolats étaient parfaits avec notre Brunello....