lundi 24 septembre 2012

Domaine d 'Espinel "La Capounade" Blanc 2010 Vdp D'OC

D'un beau jaune d'or, le nez est trés marqué sur des notes presque moelleuse d'aubépine et de muscat; En bouche il surprend par le contrepied du ressenti au nez on avait l'impression d'aller sur un vin demi doux; Le vin est fruité mais sec sur des notes de fraicheur et de fruits à chair blanche.

Un vin sympathique à l'apéritif mais il sera sublime sur une entrée terre mer type foie gras-saint jacques ou tous simplement sur des crevettes!!!

Note : 15/20

Prix : 5e

Où : Au Domaine de l'Espinel
rue  des Soldats
11120 Moussan

3éme journée de vendanges à Tour de Bessan



Le jour se lève avec un léger voile mais la température passe vite de 16 C à…30 au cœur de l’après midi.

Dégustation matinale de toutes les cuves : les couleurs sont superbes ! la première cuve est à peine partie en fermentation. Les levures se sont d’abord bien développées : il faut qu’elles soient nombreuses avant de consommer tous ces bons sucres naturels. Jean-Luc, Emilie, Jean-Baptiste et moi, découvrons avec émotion (c’est la première cuve de 2009 !) des arômes de fraise des bois, de framboises et de cassis. Elle est belle et elle sent bon ; ce jus sucré est délicieux, on attend avec impatience l’heure où les tannins vont apparaître ; on les espère ronds et charnus…suspense ! La troupe est repartie à l’assaut des parcelles : fin de la fameuse N 6 qui a montré sa régularité, la N 5, qui a subi la grêle de Mai présente une plus grande hétérogénéité mais le tri est sélectif et écarte (merci Sandrine !) les grappes non conformes (millerandées ou présentant de la coulure). Le travail se poursuit dans la bonne humeur ; le rythme reste soutenu : entre 2,5 ha et 3 ha par jour !

Pour le moment tous les paramètres sont favorables à notre nouveau né. Le reste du vignoble continue à mûrir sous le soleil estival.

SAMEDI 24 SEPTEMBRE 2011

Encore un week-end de travail ! le ciel nuageux, la bruine, l’absence de soleil donne un ton grisâtre à la matinée. Il faut attendre midi pour que la machine puisse enfin commencer la récolte. Jean-Denis et Mickaël reçoivent leur première remorque à 13h ; le rythme est laborieux mais la vendange tombe bien, le raisin est mûr. A 16h, la parcelle est totalement ramassée.

A Duplessis, Habib a fait des équipes : Elisabeth est du matin et Jean de l’après midi. A La Tour de Bessan, Jean-Luc et Hedi assurent les remontages du week-end et l’écoulage dimanche soir de la première cuve : Romain se repose pour assurer le décuvage lundi matin !

Un petit point sur nos effluents ; ce sont tous nos rejets de chais : eaux de rinçage du matériel de réception et de vinification.

Chacun de nos sites est équipé pour retraiter ou récupérer ses effluents.
A Villegeorge, nous avons investi en 1997 dans une des premières stations d’épuration d’effluents viticoles : un bassin de stockage récupère toutes les eaux sales; des pompes assurent une aération importante avant que les rejets soient effectués sur un lit de sable. Tout est sous contrôle : il faut que les analyses soient confirmées pour que le rejet soit effectué.

A La Tour de Bessan, nous avons une cuve équipée d’un système d’aération. C’est un sous-traitant spécialisé dans la filtration sur osmose de ce type d’effluents qui vient régulièrement filtrer et rejeter les eaux propres dans le milieu naturel.

A Duplessis, les effluents sont récupérés dans une cuve extérieure que l’on vide régulièrement dans une station de traitement commune à plusieurs viticulteurs regroupés au sein d’une CUMA.

Quand on veut respecter l’environnement, il faut gérer les intrants comme les « rejets ».


Pour se réconcilier avec Bordeaux...


Il y a quelques semaines maintenant, un internaute de passage regrettait ici l'absence de "bonnes adresses bordelaises". Pourquoi cette lacune, disait-il
en substance... Sectarisme? Putsch du mouvement anti-Merlot? Allergie aux Cabernets? Snobisme? Pas du tout, lui répondait cinglant un autre amateur. Tout simplement parce que Bordeaux serait:
"La honte de la viticulture française avec des pratiques culturales "Tchernobyl" et des prix délirants."
Bigre, me dis-je en lisant l'échange. Coté consensus on n'est pas sorti de l'auberge... Frénétiquement, je cherchais donc "la" bonne adresse. Celle qui pourrait réconcilier l'amour du vin et celui de la nature. Le goût du terroir et celui de ce Merlot dont il est vrai que certains de mes amis le voue volontiers aux gémonies.
"Un cépage tout juste bon à brûler", me disait encore récemment un caviste parisien.
On reconnaîtra dans ces propos incendiaires la volonté de revanche de terroirs sudistes sur les Châteaux bordelais. Une trop longue soumission. Trop de cépages locaux arrachés. Trop de merlots et de Cabernets plantés pour ne faire du Languedoc (par exemple...) que le grenier à raisin des Grands Crus. Dont acte. En pays cathare on appliquerait en quelque sorte la loi du talion: "Brulez-les tous... Dieu reconnaîtra le siens".

Cela n'empêche pas les mêmes de boire les Arpettes de Jean-Baptiste Senat (un Minervois 80% Merlot) ou de célébrer les vins miraculeux d'Elian Daros. Y-aurait-il donc si loin des Coteaux du Marmandais à ceux de Pauillac?
"Un monde", répondent exaspérés les adeptes de la ligne dure.
A peine 70 kilomètres, rétorque Mapy. 70 petits kilomètres pour aller découvrir ceux qui tentent de tracer leur sillon dans l'autre pays "où le vin se fait tout seul"...

Alors voilà, pour Patrick - qui la réclamait - et pour les autres, une première adresse, comme une évidence: celle de Corinne et Jean-Michel Comme. Pas parce qu'elle est bloggeuse et lui régisseur à Pontet Canet. Mais parce que chez eux aux Champs des Treilles (Sainte Foy), comme chez son employeur à lui, du coté de Pauillac, les mots, le travail, les vins, respirent l'amour passionné de la vigne. Et de la nature:
"Bien sûr, j'ai commencé comme les autres, raconte Jean-Michel. Et puis je suis passé de la conviction de "maîtriser mon métier" grâce à mes beaux diplômes et l’industrie chimique, à la certitude que tout doit s’appréhender à un niveau très fin... Bien plus fin que nous le permettent nos gros doigts. La bio-dynamie seule permet ça. Aujourd'hui, je dois réapprendre mon métier tous les jours. (...) Le chemin n’est pas simple mais quand on y arrive, les ceps respirent la sérénité…et moi aussi."
Pour l'amour du vin, Jean-Michel, Corinne et d'autres ont osé revenir à la Vérité du terroir... Contre vents et business dominants. Au Champs des Treilles, ces deux là signent des "blancs inouïs" (Frédéric Palacios dixit). Ici Sauvignon, Muscadelle et Semillon se marient avec bonheur... Et les merlots renaissent sous le regard attentif de leurs maîtres.

Voilà un endroit, en somme, où l'on peut détester Bordeaux, son arrogance présumée et ses tarifs inflationnistes, sans pour autant bouder son plaisir.

VENDREDI 23 SEPTEMBRE 2011


Une journée de vendanges un peu lente en cette fin de semaine : à Duplessis, notre troupe effectue son dernier jour de ramassage dans les vieilles vignes, La Morere, les cabernets francs de Bégu puis la fin du Chalet. Les remorques sont espacées, les rendements sont faibles et les troupes fatiguées ; la chaleur de l’après-midi est difficile à supporter pour la majorité des vendangeurs.

On ramasse les Cabernets Sauvignon de Soussans à la machine : plusieurs pannes viennent interrompre ce chantier ; à 18h la moitié seulement a été récoltée, soit trois remorques uniquement. On remet au lendemain le reste de la parcelle.

Le temps s’étire, les mines sont fatiguées : deux semaines de travail sans interruption pour certains.

Les premières cuves de Margaux sont terminées : robe foncée, nez de fruits rouges, bouche tannique marquée par la présence de l’acide malique et des acidités qui ont remonté en fin de fermentation. Pour le moment, tout va bien.

Mais la prudence est de mise, le soulagement sera complet quand tout le vignoble aura été vendangé ; encore quelques jours de tension, à sonder la météo, les nuages et dans les parcelles, vérifier l’état sanitaire, l’évolution de la maturité… un millésime délicat à produire, mais dans mes souvenirs, j’ai connu bien pire au début de la décennie 90 ! Les derniers millésimes étaient trop faciles : 2011 est celui de la stratégie, de la réflexion, de la prise de risque maitrisée. Le professionnalisme est indispensable. Cette part de risque est motivante : rien n’est gagné mais rien n’est perdu ! A nous de faire les bons choix au bon moment !

Les Soirées Oenolis - Lille, 20 septembre 2012

CHARDONNAY DU MONDE

Lieu : Restaurant le Zango, 36 rue de Gand à Lille
Nombre de participants : 20
Public : commerciaux d'une société pharmaceutique

Fil conducteur : Faire un tour du monde en 3 vins de 3 continents, tous à base du cépage chardonnay. Des vins qui devraient donc être si proches et qui sont pourtant si différents. Où l'influence du climat, du sol et des méthodes de vinification jouent un rôle prépondérant...


Vins dégustés :
Argentine, Mendoza - Chardonnay 2005, Catena Zapata
Afrique du Sud
, Stellenbosh - Chardonnay 'Cuvée Anaïs' 2007, Vins d'Orrance
France, Mâconnais - Pouilly-Fuissé Vieilles Vignes 2007, Domaine des 2 Roches

Les vendanges 2010 - J1

Comme chaque année, la pression monte à l’approche des vendanges ; nous avions programmé l’accouchement précoce le 20 septembre et il est repoussé au 23.
Les équipes sont prêtes : depuis quelques jours, elles harcèlent Thierry Reyne, notre chef de culture qui dirige la troupe de vendangeurs, pour savoir « quand ». Quand commencent les vendanges ?
C’est une question très importante pour les vendangeurs mais ils ont du mal à comprendre que la réponse n’est déterminée qu’au dernier moment, malgré la compétence de l’équipe technique et son passé (26 millésimes pour l’une et le 12ème pour la seconde !). C’est le top départ qui annonce la délivrance ! Celle de l’équipe dirigeante, qui prend la responsabilité de lancer le ramassage de la récolte, soulagée de laisser l’énergie des vendangeurs se libérer dans l’action. Mais délivrance aussi pour les équipes des chais qui sont prêtes (même si la veille on découvre par hasard que …le disjoncteur général a des défaillances, et qu’il faut remplacer d’urgence le variateur du conquet !). Le rêve serait de faire du vin sans électricité !

Donc le jour J est arrivé. Les vendangeurs sont heureux de se retrouver et piaffent d’impatience. Ils se retrouvent au bout des rangs, un panier et une épinette à la main ; certains portent la hotte. Enfin, les premières grappes sont déversées sur la table de tri, on élimine les quelques feuilles (souvent sèches) et les grappes flétries. La première parcelle ramassée vient d’une jeune vigne, une plante, qui a souffert sur un sol de graves manquant cruellement d’eau. Les raisins se sont concentrés, les baies sont petites. Jean-Luc, notre maître de chais du Château La Tour de Bessan et Hedi, son coéquipier pendant les vendanges, accueillent avec bonheur la première remorque de vendanges du millésime. Le conquet à bandes se remplit, un « bong » ponctuant la fin du remplissage. Chaque livraison de vendange est accompagnée d’un bon qui en donne l’origine précise. Hedi prend la température : 15,5 C pour la première remorque. La pesée se fait dans le conquet. Jean-Luc fait l’addition, charges après charge et nous annonce à la fin de la parcelle que « la cuve est pleine » à notre grand étonnement. En réalité, c’est la benne de rafles qui est pleine mais la cuve ne l’est pas encore : les grains étant petits, il y a plus de rafles que de baies !

En début d’après midi, les vendangeurs se rendent sur la parcelle N 16 dont les raisins sont heureusement d’une taille à peu près normale. La chaleur humide est incommodante et la pluie annoncée par toutes les météos n’est pas au rendez vous.

La première journée de vendanges s’achève, le premier remontage de notre cuve N 1 donne un jus rose foncée, le degré moyen est de 14 mais il devrait augmenter lors du second remontage avec la libération des sucres. Peu à peu, chacun rentre chez soi et le silence s’installe à La Tour de Bessan. Une belle première journée qui laisse tous les espoirs possibles sur une récolte hors norme : petits rendements mais très beau potentiel.



Les vins de Lalande de Pomerol se font remarquer


Plusieurs fois par mois nous mettrons en avant les viticulteurs dont les vins de Lalande de Pomerol ont été primés et recompensés.
 
Aujourd'hui c'est le CHATEAU TOURNEFEUILLE

 
Famille PETIT / CAMBIER

 
24 Rue de l’Eglise

 
33500 NEAC

 
Tél 05.57.51.18.61

 
Fax 05.57.51.00.04


 
 
 
GUIDE HACHETTE des Vins, sélection 2013

CHATEAU TOURNEFEUILLE La Cure 2009 (1 étoile)

Agriculteur en Eure-et-Loir, François Petit réalisa en 1998 son rêve d’acquérir une propriété viticole. Son fils Emeric gère aujourd’hui un domaine de plus de 20 ha dans trois appellations du Libournais. Ce cru de 17 ha en est la pièce maîtresse. Son nom vient du fait qu’en période chaude et sèche, les feuilles de vigne ont tendance à « tourner ». Le rendement s’en trouve réduit, et le vin très concentré. C’est le cas de cette cuvée, élaborée seulement dans les grands millésimes. Très colorée, presque noire, elle présente un nez encore dominé par la barrique, mais le fruité aux accents de noyaux pointe à l’arrière-plan. Celui-ci se révèle d’avantage en bouche, où l’on découvre de belles rondeurs et des tanins de qualité aux saveurs de cacao, de vanille et d’amande grillée. Un bon vin de garde pour les dix prochaines années. Contenant plus de cabernet franc (30%), la cuvée principale 2009 fait jeu égal. Encore très boisée, elle gagnera elle aussi à vieillir.

 

 

GUIDE BETTANE & DESSEAUVE des Vins sélection 2013

CHATEAU TOURNEFEUILLE 2010  (15.5)

Les 18 hectares de vigne du Château Tournefeuile, propriété des familles Petit et Cambier, sont idéalement situés sur le plateau de Néac, près de l’église. Son superbe coteau qui descend jusqu’à la Barbanne, frontière historique entre les vignobles de Pomerol et de Lalande, offre un magnifique point de vue sur Pétrus et ses prestigieux voisins. Emeric Petit cherche avant tout à préserver finesse et élégance à ses vins, chose qu’il a parfaitement réussie sur tous ses derniers millésimes

 

TERRE DE VINS Spécial Oenotourisme, juin 2012

Emeric et Virginie Petit accueillent avec hospitalité et élégance. Après avoir visité leur propriété à l’emplacement inégalable, vous tomberez sous le charme de leur maison d’hôte que l’on peut louer en gîte ou chambre par chambre.

 

Jean Marc QUARIN, carnet 66, septembre 2012 - Les Bordeaux 2010, avant mise en bouteille

CHATEAU TOURNEFEUILLE 2010 (87)

Un cru en plein renouveau qui s’étoffe de plus en plus et réussit son 2010. Bonne longueur.

 

Guide HUBERT 2012, Restaurants et Vins

Château TOURNEFEUILLE 2009 (5 verres)

Nez puissant, très fruits noirs bien mûrs, aux notes d’encens et de violette, maturité et complexité sont au rendez-vous, bouquet ample, dense avec une belle assise tannique, du fruit et de la fraîcheur en finale.

 

DERNIERES MEDAILLES

Château TOURNEFEUILLE

Millésime 2010

Médaille d’ARGENT au concours des vins Vignerons Indépendants 2012

Médaille deBRONZEau concours des vins DECANTER (GB)