dimanche 29 juillet 2012

Dégustation: Château Mas Neuf Compostelle

Nom du vin: Château Mas Neuf Compostelle Costières de Nîmes
Pays : France
Région : Vallée du Rhône
Appellation : Costières de Nîmes
Fournisseur : SAS Château Mas Neuf
Pourcentage d'alcool : 13.5 %
Millésime dégusté : 2005
Code SAQ : 00914325
CUP : 03377542 107502
Prix : 22,05 $

La note d'appréciation Le Tire Bouchon: 88

Note de dégustation :

Une robe rouge rubis violacé aux teintes profondes. Nez expressif qui offre des parfums de mures, de cerises noires et prunes, ppuyé par des notes d’épices qui semble se rapprocher du romarin. Le vin dégage aussi des notes empyreumatiques. Un rouge d’une fraîcheur agréable. La bouche de cet AOC Costières de Nîmes offre une texture ample et offre une finale persistante. Un beau vin épicé qui saura s’harmoniser avec une cuisine relevée. Un assemblage de Syrah (70%), Mourvèdre (25%) et Grenache (5%).

Un vin qui pourra se conserver jusqu’en 2012. Température de service : 16 - 17 C

Accords mets et vins : Idéal avec les gibiers à plume et les viandes en sauce.

Toscane et Chianti Classico à table !

C’est le temps des tomates de jardin gorgées de soleil, alors pourquoi ne pas s’offrir un air de Toscane à table avec une assiette de tomates fraiches, de basilic et d’un filet d’huile d’olive… tout cela avec l’inimitable Chianti Classico!

Un verre de Chianti Classico nous amène quelques instants au pays des cyprès, des oliviers et des vignes de Sangiovese. C’est ce cépage qui est roi de l’appellation DOCG Chianti Classico. Si au départ le Malvasia pouvait entrer dans la composition, tel que la recette « originale » de 1872 du Baron Bettino Ricasoli le prescrivait, aujourd’hui ce cépage a été abandonné et l’on peut retrouver notamment des assemblages du Sangiovese avec le Canaiolo, le Merlot, le Cabernet Sauvignon ou alors du Sangiovese pur!

Le terroir du Chianti est bordé au nord par Florence, au sud par la ville de Sienne, à l’ouest par la rivière Elsa et la vallée de Pesa et à l’est par les montagnes. Parmi les huit zones de Toscane qui produisent le Chianti, vous trouvez notamment le Chianti Colli Fiorentini, Chianti Montalbano ou encore le Chianti Rufina mais recherchez plutôt le Chianti Classico et Reserva pour déguster le « vrai » Chianti!

Les Chiantis du domaine familial Casaloste sont une valeur sûre. Difficiles à se procurer, il faut s’assurer d’en prendre plus d’une bouteille lorsque l’on met la main dessus! Le fruit est juteux, croquant et en bouche le grain des tanins est bien défini. Que ce soit la cuvée classique ou le Reserva.

Le domaine Ricasoli produit un Chianti Classico à 100% de Sangiovese, l’un des plus intéressants à mon avis : le Colledilà. Issu de la parcelle Colledilà, à hauteur de 380 mètres à Gaiole in Chianti, ce 100 % Sangiovese est le résultat d’une quinzaine d’années de recherches. Celui-ci provient de plusieurs « cuvées » de Sangiovese. C’est le terroir qui parle dans ce vin de caractère, au fruit mûr et séduisant, et à la bouche charnue et solide.

Le même domaine élabore le très connu Brolio. C’est une référence en matière de Chianti Classico dans cette gamme de prix. Il y a de la matière, du fruit mûr, de la fraicheur. À ce prix, on boit un bon Chianti Classico

Hélène Dion, sommelière conseil

Chianti Classico Reserva – Casaloste 2003
Code SAQ : 10706648

Prix : 42,75$

Brolio 2008 – Chianti Classico – Barone Ricasoli
Code SAQ : 00003962

Prix : 23,95 $

La cuvée Chianti Classico de Casaloste est disponible en importation privée (32,90$) avec l’agence Valmonti.

La cuvée Colledilà 2007 de Ricasoli est disponible en importation privée avec l’agence Les Vins Philippe Dandurand.

La photo dans les vignes du Chianti Classico à la Villa Calcinaia est d’Hélène Dion.

Des vignerons de passion chez Stag’s Hollow et les autres

La culture des vignes est en effervescence au Canada. Depuis le début des années 90 le nombre de producteurs n’a cessé de croître et c’est particulièrement plus évident en Colombie-Britannique alors que l’on compte plus de 192 « wineries » en 2010, alors qu’il n’y en avait qu’une poignée soit environ 17 en 1990. Lors de mon séjour dans l’Okanagan j’en ai visité près de 45 de ces établissements et si l’on tient compte de la superficie des vignobles seul Jackson-Triggs Okanagan Estate et Mission Hill Family Estate ont de larges propriétés avec plus de 400 hectares de vignes. La majorité des autres « wineries » visitées avaient moins de 100 hectares. Peller Estate (95 hectares), Sandhill (91,9 hectares), Mont Boucherie (71 hectares), Quail’s Gate (70,8 hectares) et Cedar Creek (68 hectares) figurent dans les entreprises majeures à ce chapitre.


Plusieurs domaines achètent aussi leurs raisins de producteurs qui cultivent seulement le fruit de la vigne. Plusieurs domaines sont des entreprises familiales qui exploitent de petites parcelles et qui offrent tout de même des vins de qualité qui sont écoulés bien souvent à la propriété ou alors auprès de restaurateurs de la Colombie-Britannique qui s’approvisionnent de ces vins uniques. Parmi les plus petits vignobles exploités dans l’Okanagan, j’ai eu la chance de visiter Black Widow winery, Cassini Cellars Tangled Wines Estate winery, Ex Nihilo, Bonistas Family Estate Winery, Twisted Tree Vineyards & Winery, Sonoran Estate Winery et Stag’s Hollow. Ces propriétés possèdent moins de 7 hectares de vignes chacune et ne produisent pas plus de 6000 caisses de vin individuellement.

Néanmoins, c’est dans ces domaines que l’on y retrouve une passion hors du commun pour les vins qui émanent de ces propriétés et c’est aussi à travers ces gens dédiés à la terre que l’on a des opportunités de découvrir un peu plus comment s’effectue le travail de la vigne jusqu’à la mise en bouteille. C’est d’ailleurs lors de ma visite chez Stag’s Hollow Winery & Vineyards dans le secteur d’Okanagan Falls que j’ai fait la rencontre de vignerons généreux et accueillant comme Larry Gerelus et sa conjointe Linda Pruegger.

Malgré le fait que j’étais un peu bousculé par le temps dans mon horaire, j’ai eu droit à une visite mémorable avec ma conjointe. Larry un ancien travailleur dans le domaine du pétrole en Alberta a décidé de quitter sa tour à bureau tôt dans la quarantaine pour faire l’acquisition de cette terre et de se consacrer à l’aventure du vin. De la charmante petite boutique où les clients viennent déguster ses vins, il m’a offert le tour du propriétaire et m’a expliquer les différentes embûches rencontrés sans oublier l’histoire derrières chacune des variétés cultivées dans son vignoble. Nous nous sommes dirigé également vers ses nouvelles installations de vinification qu’il a mis en opération en 2006 et dont les résultats ont été commercialisés en 2008. Dans la section du bâtiment consacrée à l’entreposage et le vieillissement des vins du domaine, nous avons eu le plaisir de déguster les vins à partir des barriques. Armé de sa pipette, Larry nous a généreusement servit ses vins rouges comme le Merlot, le Pinot Noir, le Cabernet Franc et la Syrah.

Il est évident qu’après une telle visite, je n’ai pu résister à la tentation d’acheter quelques bouteilles malgré l’espace restreint de mes bagages pour le retour en avion. C’est cet amour de la vigne qui émane de chaque bouteille qui me viendra à l’esprit lorsque je vais ouvrir l’une d’elles dans quelques années. Stag’s Hollow Winery & Vineyards (ne pas confondre avec Stag Hollow de l’Orégon) produit environ 5800 caisses de vin annuellement et sur les 6 vins soumis au Canadian Wine Award en 2009, le domaine a récolté 1 médaille d’or et 4 de bronze ce qui lui confère le 18e rang au classement canadien des « wineries » alors que plusieurs propriétés ont soumis le double et le triple de produits. À preuve que c’est souvent dans les plus petits pots que l’on trouve les meilleurs onguents, et comme quoi cette réalité colle à merveille à celle de Stag’s Hollow et de plusieurs autres producteurs dans l’OKanagan.

Sources : Tous les chiffres concernant le nombre d’hectares et le nombre de caisses produites ont été puisés dans l’édition 2010 du Canadian Wine annual du Wine Access magazine.

L'édition d'été d'Occasions: le gril en vedette!


L’édition d’été du magazine Occasions d’Alcool Nouveau-Brunswick est disponible en magasin depuis déjà plusieurs semaines. Ce numéro présente un article sur la cuisson sur le gril et les astuces pour réussir vos BBQ. On y aborde notamment la préparation du bifteck.

Puisque c’est l’été l’aspect des rafraîchissements n’est pas négligé car on y donne aussi une bonne recette pour préparer la sangria, cette boisson d’origine espagnole. Ce mélange de Claret (vin rouge de Bordeaux), de brandy et de fruits, comme des oranges de Séville est un must lors des journées chaudes sur le bord de la piscine ou au chalet près de la plage.


Le restaurant vedette de cette édition est le Maverick's Steakhouse situé à Moncton et dont la spécialité est le bifteck parfaitement grillé. Ce numéro accorde également une place de choix au Marché de Dieppe qui après à peine deux ans d’existence s’est acquis une place de choix au coeur de la communauté.

Le magasine parle aussi de vin avec la chronique du sommelier Robert Noël qui aborde le thème des vins rosés. Enfin le cépage vedette de la saison est le cabernet sauvignon. Évidemment son association avec le BBQ est difficile à ignorer. Sur les quatre vins proposés, j’ai un faible pour l’Angus The Bull d’Australie à 25 dollars et l’Errazuriz Max Reserva du Chili à 20 $.

Une publication gratuite dont vous pouvez obtenir une copie papier en magasin ou la version électronique sur le web.