lundi 19 novembre 2012

Montus et Bouscasse, Chinon, St-Emilion GCC, Chateau de Nages, Meursault...

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Grands vins du Sud-Ouest et de Madiran
Alain Brumont est considérée comme l'un des meilleurs vignerons mondiaux, grâce à la qualité des terroirs et son style unique. Il a également su donner ses lettres de noblesse à l'Aoc Madiran, avec les incontournables Châteaux Montus et Bouscassé à découvrir dans un très grand millésime 2010  !
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Grand vin de Chinon
Grâce à la qualité de ses terroirs, ce beau domaine familial bénéficie d'une renommée incontestable dans le vignoble du chinonais, produisant des vins harmonieux, d'une très grande qualité.  Découvrez leurs terroirs les plus réputés, avec notamment les cuvées Clos de l'Echo et Clos de l'Olive.
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Château de Nages se transmet de père en fils depuis quatre générations au sein de la famille Gassier, ainsi qu'un amour immodéré pour la vigne, le vin et la terre méditerranéenne qui les porte. Découvrez deux très belles cuvées de Vieilles Vignes, soignées, et résolument typées "Rhône Sud" !
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Coteaux de l'Aubance - St-Emilion GCC - Champagne - Meursault
Coups de cour, vins exceptionnels et vins remarquables... En partenariat avec le site Hachette-vins.com, voici notre sélection Novembre-Décembre des meilleurs vins étoilés du Guide Hachette. Des vins au plaisir immédiat à mettre dès à présent dans son panier pour les fêtes !
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Le Tire Bouchon 2 ans et en vedette dans le 7 jours

Le Tire Bouchon célèbre cette semaine son anniversaire avec faste! Pour le 2e anniversaire de mon blogue, j’ai eu l’agréable surprise la semaine dernière de constater que la chronique de Mathieu Turbide qui traite du monde des vins a fait mention de mon blogue dans l’édition du populaire Magazine 7 jours.

L’auteur de l’article qui est aussi présent sur le web par le biais de son blogue Méchant Raisin a signée une chronique concernant les blogues sur le vin. Il a parlé du site Le Tire Bouchon en ces termes :

« Mario Griffin est un amateur de vin du Nouveau-Brunswick qui alimente son blogue de façon très régulière en parlant des vins offerts non seulement dans sa province, mais parfois au Québec. Bien présenté et pratique. »

Le blogue Le Tire Bouchon est passé à travers différentes transformations en 2008 et je peux dire sans me tromper que des efforts ont été déployé par votre humble blogueur et amateur de vin pour en alimenter le contenu. Le Tire Bouchon a généré un achalandage soutenu depuis les 3 derniers mois. Il est assez exceptionnel pour un blogue d’avoir plus de 50 visiteurs par jour. Plus de 90% des blogues sur la toile en auraient moins de 50 quotidiennement. Depuis le début septembre 2008, plus de 4000 visites ont été enregistrées sur Le Tire Bouchon. Ce qui me fascine réellement, c’est que Le Tire Bouchon été fréquenté par des visiteurs de plus de 60 pays durant cette période.

Parmi les visiteurs ce sont les français de France qui sont les plus nombreux avec plus de 1800 visiteurs uniques, suivi de près du Canada avec 1750, la Belgique, la Suisse et les États-Unis terminent le top 5. Des visiteurs de l’Australie, de l’Égypte, de l’Inde, du Japon, de la Russie et même de la Finlande ont déjà consulté les pages du blogue.

2009 est de bonne augure pour Le Tire Bouchon, n’hésitez pas à me faire connaître vos commentaires et suggestions.

La famille Grassa et la fierté du Tariquet

Cette semaine notre site Sélection de la semaine Le Tire Bouchon est attribué au site « Domaine du Tariquet – Famille Grassa ». La semaine dernière nous avions placé la région des Côtes de Gascogne à l’honneur et cette semaine nous vous parlons d’une figure bien connue de ce pays charmeur de l’Armagnac, soit le Domaine du Tariquet. Lorsque que l’on parle de la passion d’une famille de vignerons, le nom Grassa résonne haut et fort en France.



Pierre Grassa est celui qui a redonné vie au Tariquet. Aujourd’hui son fils Yves et les enfants de ce dernier Armin et Rémy poursuivent cette tradition d’excellence dans l’élaboration du vin dont les blancs la spécialité. Au Nouveau-Brunswick nous avons eu la chance d’avoir plusieurs de ces produits à une certaine époque. Aujourd’hui on ne retrouve que le vin de dessert Domaine du Tariquet les Premieres Grives (CUP #3359880100025). Le mélange colombard-ugni blanc sous l’étiquette Domaine du Tariquet a été très populaire en raison de son excellent rapport qualité-prix. Le Côté Tariquet un mélange de chardonnay et sauvignon est mon vin préféré de cette gamme de 9 vins blancs et un rosé. Le site Internet donne d’excellent fiche-technique de chacun de ces produits.


Le blog du Tariquet est aussi une source d’information qui permet de suivre l’évolution du domaine au quotidien avec la possibilité d’y échanger et soumettre des questions, et partager des expériences. Le site est accessible en français, en anglais, en italien, en espagnol et en allemand. Trois générations de vignerons et un site Internet et des vins à découvrir

Un Romané-conti de Californie

Le Calera est un vin qui tire son nom de ce mot espagnol qui veux dire Calcaire. Le sol de ce vignoble californien est en effet rattaché aux propriétés calcaire des sols de la Bourgogne.

Grâce à un ami qui exerce le métier de sommelier, j'ai eu la chance de goûter le Calera Jensen Vineyard Mot Harlan Pinot noir. En vente au cout de 66 dollars est un pure délice et il obtient sa réputation de Romané-Conti de Californie non pas sans hasard.

En effet Jensen a passé ses étés de jeunesse dans les vignobles de Romané-Conti en Bourgogne et il a donc apprît à la bonne école pour produire un vin qui dégage les caractéristiques des meilleurs vins de cette région de la France.
Le Calera que j'ai goûté était puissant pour un Pinot Noir et même si il s'agissait d'un 1997, il avait encore beaucoup de potentiel de garde. J'ai fait l'achat d'un autre vin moins dispendieux bien que la bouteille se vend 33 dollars, soit le Central Cost Pinot Noir de Calera. Je vais cependant le faire vieillir quelques temps avant del'ouvrir car c'est un 2004...Patience!

Crayères de Champagne

Il faut le faire au moins une fois dans sa vie... C'est classé tout de même au Patrimoine Mondial de l'UNESCO. Alors la décision est prise, on part en Champagne! (Je vous rassûre, pour un weekend seulement!).

Evidemment improviser une visite de cave un samedi est une chose un peu compliquée. Après moultes coups de fil, la maison Taittinger à Reims veut bien nous ouvrir ses portes, moyennant bien sûr 14 la visite (business is business!).

C'est parti pour une heure de visite dans les entrailles du sous-sol reimois avec la visite des fameuses Crayères.

Movie time!

Mais ça se mérite. D'abord passage obligé dans la salle home cinema pour une présentation Hollywood de la maison familiale fondée en 1931. 250 ha en propre, 1000 vendangeurs, 4+10 km de caves souterraines pour stocker 3+9 millions de cols, 50 000 visiteurs par an, 70% export bla bla bla... Wow, ça pète!

Bon passons aux choses sérieuses: on descend par un escalier à vis dans les caves souterraines sur 3 niveaux (-12m, -18m et -23 mètres pour la plus profonde). La température descend progressivement avec la profondeur (8 degrés Celsius à -23m) et le taux d'humidité lui augmente (80% au fond). 

5 remueurs travaillent à plein temps chez Taittinger pour s'occuper de la cave historique sous la maison mère à Reims. On y stocke deux cuvées (la prestigieuse Comtes de Champagne, un 100% Chardonnay à 110€ la bouteille (!) et le Brut Réserve). Ils parcourent les 4 km de galeries et surveillent 3 millions de bouteilles. 100% de remuage manuel dans cette cave (un bon remueur peut apparemment remuer 40 000 bouteilles par jour!). Le reste du stock est tenu dans une autre cave plus moderne (10 km de galeries pour 19 millions de bouteilles, 100% giropalettes).



Les crayères sont des grottes souterraines creusées par les romains au IVème siècle après JC dans la craie tendre et exploitées un temps par les moines bénédictins. Il y règne une atmosphère de recueillement et d'inspiration mystique. On est loin du frou frou, des strass et des paillettes qui règnent en surface. Un silence absolu y règne. On n'a même pas froid, juste captivé par ses millions de bouteilles impeccablement rangées, qui reposent en paix dans un éclairage orangé au sodium...

La (mini) dégustation

On finira notre immersion dans ce monde à part par la dégustation du Brut Sans Année (BSA pour les intimes) cuvée Réserve (31€ svp!). Un assemblage 45% Chardonnay, 35% pinot noir et 20% pinot meunier. La droiture du Chardonnay prend agréablement le dessus mais les 9 g/l de sucres résiduels me gênent. Ici pas de place pour les non dosés, encore moins pour les non sulfités "nature". Quel dommage, mais on a frappé à la mauvaise porte pour ce genre de demande.

Bien sûr la dégustation s'arrête là. Les autres cuvées se dégustent avec les yeux et le porte-feuille! On est loin de la convivialité bourguignonne!

Conclusion

Les champennois sont imbattables du point de vue marketing. Ils savent véritablement vendre du rêve. Se perdre dans les dédales de craie à 20 mètres sous terre restera en effet une expérience inoubliable et pourra justifier aux yeux de certains acheteurs le prix prohibitif, incisif des cuvées. A copu sûr, il nous faudra revenir pour déguster des champagnes non dosés, "nature", droits comme des "I" dans une maison à taille humaine. Oui, je fais le rêve qu'elles existent...

(Toutes les photos ici).

LES INCONTOURNABLES DU VDMA

En cette semaine de bruit et de fureur autour du "Beaujolais Nouveau", il est bon de retrouver le chemin de ceux qui savent attendre. Et dont les vins se passent des cymbales assourdissantes du marketing. Jean Foillard est de ceux-là. Du Beaujolais aussi. Mais de celui qu'on aime...


Jean Foillard, l'apôtre du Py

Au début, était Lapierre. Et Jean était son disciple... Et puis la famille s'agrandît. Et Jean devint le second pilier du Temple. Celui qui, assis sur le banc, regardait passer à coté de son ami Marcel les tracteurs des autres vignerons de Morgon.
"C'était en 85, raconte Jean Foillard. On était là, plantés, à attendre que les raisins soient prêts. Et on voyait les vendangeuses passer sous notre nez... Et une et encore une... Tout le village ramassait avant nous: un vrai défilé! Et ça pendant parfois deux, trois semaines! On se regardait avec Marcel avec une boule au ventre. On se disait: "et si on se gourait? Si c'est eux qui avaient raison?"... On ne pouvait pas s'empêcher d'être taraudés par le doute. Mais on tenait bon."
A cette époque rares était ceux qui osaient attendre que le raisin soit mûr. Ne pas traiter les vignes à la chimie. Oublier les levures aromatisées et ne pas filtrer les jus. Vinifier nature était alors une hérésie dans le Beaujolais industriel et coopératif des années 80.
"J'étais parti pour être mécano, raconte-t-il. J'ai commencé et puis franchement ça collait pas. Mon père m'a demandé de revenir l'aider à la vigne. Je m'y suis collé. J'ai repris l'exploitation et j'y suis resté... Mais la fameuse boule au ventre je l'ai gardée longtemps, ajoute-t-il après une pause. Parfois, je l'ai encore..."
Aujourd'hui pourtant, le temps semble loin où le fils Foillard guettait dans l'oeil du dégustateur une lueur d'approbation et l'espoir d'une commande. Le pari est gagné. Mais le vigneron n'est pas rassuré pour autant. Comme si il pouvait tout perdre en un claquement de doigt, le voilà qui s'inquiète d'un traitement tardif ou d'une feuille brunie trop tôt. Éternel inquiet, il ne semble heureux que lorsque tout est là, devant lui dans ces bouteilles cirées qui sont la marque du cru.

Ce jour-là, rassuré, Jean le taiseux serait presque volubile. C'est sans doute la bouteille de Py 2004 qui fait effet. Sous la patte de ce vinificateur de génie, le gamay s'est fait matière, sans perdre de sa souplesse. Foillard, le discret, semble aux anges. Cette côte de Py, c'est son joyau: un terroir que Jean caresse comme une femme depuis 25 ans... La prunelle de ses yeux. Une roche de Solutré dont il ne se lasse pas faire de l'ascension.
"Allez viens, on va y faire un saut, dit-il soudain. Faut que tu vois comme c'est beau là haut!"
"Là-haut"... En haut de Py, ce mamelon de schiste qui pointe au dessus du clocher du village. Ici, les vignes grimpent fièrement sur un amas de morgon, ces roches décomposées qui font la spécificité du terroir. Du sommet - à 260 mètres, n'exagérons rien... - on aperçoit les autres appellations du Beaujolais: à gauche Fleurie (dont il vinifie une parcelle avec le même talent), puis Chiroubles, Moulin-à-vent, Brouilly... En face, contre le soleil de cette fin d'après midi: Régnié, la petite dernière. Désormais les adeptes du vin nature comptent des disciples sur chacun de ces terroirs.

Mais Jean, déjà, n'a plus la tête à jouer les guides touristiques. Muet à nouveau, sans égard pour son pantalon et ses chaussures de ville, il s'enfonce dans la terre détrempée et remonte son Py. Un oeil sur chaque pied, il arpente, fouille, évalue. Puis jette un coup d'oeil au ciel:
"Demain, murmure-t-il, pour lui-même. Demain, si tout va bien on pourra traiter..."
Le lendemain, il sera debout à 5 heures pour "poudrer". C'est que là où d'autres jouent les joyeux dilettantes, Jean lui ne triche pas. Et c'est sans doute cette incurable anxiété alliée à une obstination sans limite qui ont fait de lui, année après année, l'autre grand nom de Morgon.


Comme chaque année, Jean et Agnès Foillard seront de la dégustation du Vin de mes Amis, le 29 novembre à Paris.

DOMAINE DE SOUCH

Visite du 26 octobre 2007

Récit d'une trés belle matinée passé au Domaine de Souch, le courbut était déja vendangé, l'équipe de vendangeurs s'apprétait à rentrer le petit manseng pour les cuvées "douces". Petit parcours entre les rangs pentus de Laroin en compagnie d' Yvonne, pour constater les dégats... malheureusement beaucoup de pieds sont malades, voir même morts... esca et eutypiose en sont les causes.
pied de petit manseng foudroyé par la maladie

Nous avons alors gouté le Jurançon Sec 2006 trés tendu, extremement vif, peut être moins porté sur le minéral que d'habitude, exprimant d'avantage le fruit et le cépage. Ensuite la Cuvée domaine 2003 trés doucereux, un peu trop rond, le millesime a un peu "stéréotypé" le vin. Déficit de fraîcheur et de nervosité est son point faible. Toutefois la cuvée, ne manquera pas de séduire la clientèle en attente de douceur et de gnérosité. D'autant plus que le tarif est légèrement en dessous des autres millésimes. Le vin idéal à proposer au verre.

les fritons de canards toujours de la partie

La Cuvée domaine 2004 est bien superieure, avec la marque de fabrique du domaine, racé et pur, style aérien tout en affichant une palette de fruits exotiques (dominante d'ananas) ou de fruits plus continentaux avec le coing. Une belle fraicheur de fin de bouche couronne le tout. 2005 sera grand sur la Cuvée Marie Kattalyne, mais il aura besoin de temps pour s'exprimer pleinement. lors de ma dégustation il était dans une phase que je pourrai qualifier d'hibernation, un vin à suivre de trés prés.

Yvonne Hégoburu

A noter également l' arrivée de Thomas pour assister Yvonne. Ce Thomas en question, si j'ai bien compris aurait travaillé pour le mari d'Alix de Montille (si quelqu'un en sait plus que moi à ce sujet...n'hésitez pas.) Toujours aussi merveilleuse, infatiguable et rêveuse...c'est toujours un grand moment, que d'aller au fond du chemin de souch.

le terroir n'est pas le seul à transmettre sa pureté au vin d'Yvonne, la lumiére aussi joue son rôle

Boire le neuf!


Le vin nouveau est arrivé hier! D’entre trois choix, je vous propose celui de la maison italienne Botter, issu du Sangiovese. Je me suis amusée à le tester avec et sans passage en Decantus.

Cette dégustation a confirmé que l’aération est utile pour faire réveiller certains arômes, pour assouplir un vin ou pour le libérer de défauts olfactifs. Ce qui n’était pas le cas avec le Sangiovese Novello qui propose des arômes de fruits rouges, de banane et, pour les souvenirs d’enfance, l’arôme rappelant la Carambar. De plus, il n’a pas besoin d’assouplir le peu de tanins qu’il a.

Il est donc à déguster tel quel pour son côté festif, alors à vos « vins neufs » pour le weekend!

Hélène Dion, sommelière conseil

Sangiovese Novello – IGT Rubicone 2010
Code SAQ : 10479166
Catégorie : vin rouge
Format : 750 ml
Prix SAQ : 10,20$

35 bouteilles à plus de 50 dollars pour le collectionneur

Noël approche et pour l’amateur de vin, il est toujours intéressant de recevoir une bonne bouteille en cadeau pour le cellier. Pour ceux et celles qui ne savent jamais quoi offrir à un passionné du vin, j’ai préparé une petite liste de 35 produits qui sont disponibles dans certains magasins d’Alcool Nouveau-Brunswick. Si vous n’êtes pas certains de la disponibilité de ces produits près de chez vous, je vous informe qu’il est possible de vérifier si c’est le cas, en utilisant le site web d’Alcool NB. Le numéro entre parenthèses est le code cup que vous pouvez entrer dans l’engin de recherche pour vérifier la disponibilité du vin.

Liste des 35 bouteilles à plus de 50 dollars pour le collectionneur:

100 Year Old Vine Cabernet Sauvignon -Australie 2003 - 57, 78$ (9328621000324)
Antinori Solaia Marchese ges-Italie 2004 - 145,48$ (8001935144502)
Bacio Divino Bacio - É.-U.-Californie 2003 59, 78$ (896473000001)
Banfi Brunello di Montelcino -Italie 2000 62,82$ (8015674030163)
Banfi Summus DOC -Italie - 70,01$ (8015674130962)

Beringer Private Reserve Cabernet -É.-U.-Californie 2004 - 155,48$ (089819916245)
Beringer Private Reserve Chardonnay -É.U.-Californie 2006 - 51, 99$ (089819003358)
Bouchard Pere & Fils Corton Charlemagne -France-Bourgogne 160,78$ (3337690104457)
Bouchard Pere & Fils Meursault Charmes - France-Bourgogne 2004 81,29$ (3337690105492)
Cakebread Chardonnay -É.U.-Californie 2006 - 56,99$ (084692478941)

Calera Mt Harlan Jensen Pinot Noir -É.-U.-Californie 2004 - 76,49$ (745067000043)
Caymus Cabernet Sauvignon -É.-U.-Californie - 71,49$ (017224704102)
Chateau Fuisse Pouilly Fuisse 1996 - France-Bourgogne - 57,49$ (3760113382963)
Chateau Grand Puy Ducasse 2002 -France-Bordeaux - $77.29 (3448820701719)
Chateau St Jean Cinq Cepages -É.-U.-Californie 2004 - 99,49$ (089819056583)

Corton Charlemagne Grand Cru -France-Bourgogne 2004 - 78,99$ (3193411812045)
Domaine de Chevalier Rouge -France-Bordeaux 2003 - 89,29$ (3448820701764)
d'Arenberg The Coppermine Road - Australie 2004 - 52,29$ (9311832317008)
Guado al Tasso DOC -Italie 2004 - 85,29$ (8001935001706)
Guigal Chateauneuf du Pape - France-Rhône 2003 - 59,78$ (3536650301008)

Jadot Puligny Montrachet -France-Bourgogne 2002 - 64,79$ (3535927840004)
Marimar Don Miguel Pinot Noir -É.-U.-Californie 2005 - 58,99$ (632916102709)
Merryvale Profile Merryvale -É.-U.-Californie 2004 - 119,79$ (040426302418)
Mission Hill Oculus Mission -Canada VQA 2004 - 70,49$ (776545981158)
Montes Alpha M Montes -Chili - 84,05$ (7804303271609)

Penfolds Grange -Australie 2003 - 315,79$ (012354072107)
Pio Cesare Barolo DOCG -Italie 2003 - 80,29$ (8014629010014)
Pio Cesare Ornato Barolo DOCG -Italie 2003 - 99,29$ (8014629020013)
Sassicaia -Italie 2004 157,99$ (084692492008)
Silver Oak Alexander Cabernet -É.-U.-Californie 2003 - 74,79$ (785214190753)


Silver Oak Napa Cabernet -É.-U.-Californie 2003 - 117,49$ (785214290750)
St-Supery Elu Meritage -É.-U.-Californie 2002 - 56,49$ (040951875142)
Vigne de L'Enfant Jesus Premier Cru France-Bourgogne 2002 91,48$ (3337690077997)
Vignamaggio Obsession IGT -Italie 2003 - 66,79$ (8028114000732)
Wolf Blass Black Label Cabernet Shiraz - Australie 2000 - 91,29$ (087000308510)

Il faut sauver le soldat Bernard!


Il y a des études qu'il vaut mieux taire. Des sujets qu'il convient de ne pas aborder à haute voix. Pour ne pas avoir marché dans les clous la souriante Catherine Bernard, vigneronne mais toujours journaliste dans l'âme, vient d'en faire l'amère expérience. De quoi s'agit-il?

Le 13 novembre dernier, elle fait état sur son blog d'une étude récemment réalisée par des chercheurs de l'Université de Kingston. Selon leurs expériences, "l'analyse de vins en bouteille en provenance de 15 pays, révèle que ceux de cinq pays, dont la France, recèlent la présence de métaux lourds à un niveau dangereux pour la santé". Pour info, le coefficient de dangerosité prend l'hypothèse de la consommation d'un verre de vin par jour. Ce qui, entre nous, semble loin d'être excessif...

Aussitôt publié sur son blog et sur Vitisphère, l'article déchaîne les commentaires reconnaissants... Et des mails bien moins sympathiques. Menaces. Accusations de "sensationnalisme". Demandes de rectificatifs. Pressions en tout genre... Catherine qui ne voulait que relayer une information se retrouve pris sous le feu d'une
polémique enflammée.
"J'avais oublié que ça existait, sourit l'ancienne journaliste, avec un peu d'amertume. Je me suis pris sur le dos une partie du lobby. Des présidents de fédération de ci, des anciens oenologues de là... Des anciens de l'industrie phytosanitaire... On m'a accusé de faire le lit des ennemis de la viticulture française. De vouloir la mort du vignoble. On a exigé que j'amende mon article. Résultat: la Confédération paysanne s'est saisie de l'affaire. Et j'ai eu l'impression de me retrouver au beau milieu d'un champs de bataille, au coeur d'une guerre d'influence qui me dépasse largement...".
Du coup, l'information traitée tout à fait naturellement par le Washington Post ou le Wine Spectator n'a toujours pas franchi en France le seuil des média traditionnels.

Il n'y pas si longtemps, il avait fallu de longues semaines pour qu'une autre "toxique affaire" trouve sa place dans les colonnes de la Grande Presse. Lorsqu'en Suisse nos excellents confrères de la Télé Suisse Romande commandent et commentent sans complexe une étude accablante sur les pesticides dans le vin (à gauche), la presse française hésite même à s'en faire l'écho du bout des lèvres.

Alors, oui, Catherine a eu raison d'en parler. Ne serait-ce que pour obliger les scientifiques français à s'en saisir. Si guerre économique il y a, elle ne doit en aucun cas être une guerre de tranchée.


Et à propos de l'influence de la Chimie sur les vins: "Toxique Affaire" et "To bio or not to be?".