lundi 10 septembre 2012

Journée Vendanges au Lycée Viticole le samedi 29 septembre

 
Sur les prestigieuses terres de Lalande de Pomerol, se distingue un Château un peu particulier… Un Château où la transmission des savoir-faire viticoles et œnologiques est une priorité. Il s’agit du Château Réal Caillou.
Exploité par le lycée viticole de Libourne-Montagne, le Château Réal Caillou constitue un parfait support pédagogique pour la formation des futurs professionnels de la filière.
Nous vous proposons de venir à notre rencontre à l’occasion de la 18ème édition de notre traditionnelle journée vendange.
 
 
Au programme :Récolte manuelle de la vendange 2012, Démonstration de tonnellerie, Repas du Sud-Ouest, Marché d’artisanat d’art : Peinture sur douelles • Meubles en barriques • Doreur • Graveur sur verre

Les vignobles de l’Ontario sous les nuages noirs

L’industrie viticole de l’Ontario possède environ 106 vignobles produisant des vins de VQA, soit les vins reconnus pour leur haut niveau de qualité par la Vintners Quality Alliance. Toutefois un article signé par Gord Stimmell du Toronto Star affirme que les caprices de dame nature et l’économie au ralentit vont mettre en péril l’existence d’une trentaine d’entreprises. Pour avoir eu la chance de visiter l’Ontario et plus d’une vingtaine de vignobles en juin dernier, j’ai pu constater qu’il y avait de belles choses en développement. Toutefois l’industrie du vin canadienne rivalise avec des pays qui ont déjà beaucoup d’expérience comme la France, l’Italie et l’Espagne. Cependant il y a aussi des pays du nouveau monde qui possèdent une main d’œuvre à meilleur marché et le prix des terres agricoles est relativement raisonnable. L’article du Toronto Star pointe aussi les nouvelles politiques en matière de contrôle douanier entre le Canada et les États-Unis, ce qui semble aussi avoir réduit considérablement la présence des visiteurs américains. Je crois personnellement que la hausse de la valeur du dollar canadien est le facteur le plus évident.

D’autres part, il y a aussi la politique qui n’est pas toujours conséquente. Plus de 70% des entreprises viticoles de l’Ontario vendent 90% de leurs produits à la boutique de leur vignoble et non sur les tablettes de la LCBO. Le journaliste lance quelques raisins pourris sur les gouvernements ontarien et canadien dans cet article pour leurs actions dans certains dossiers.

Bref comme le laisse paraître ce texte orageux, les nuages semblent nombreux dans l’horizon de l’industrie viticole de l’Ontario. Il y a fort à parier que plusieurs petites entreprises vont disparaître au profit des plus gros joueurs. L’Ontario n’y échappera pas tout comme ce fût le cas en Californie, en France ou ailleurs. Les groupes comme Fosters et Constellation Wines peuvent se réjouir car ils pourront probablement conclure l’achat de plusieurs entreprises dans un avenir rapproché, en autant que les producteurs puissent tenir le coup d’ici là.

2008, "Année jalouse".


On a déjà tout dit ou presque du millésime 2008: arrosé, inondé, asséché, grêlé, pourri... Les raisins ne sont même pas vendangés que les vins sont voués aux gémonies journalistiques. Mes amis appellent ça joliment une "année vigneronne". Une façon dire que les meilleurs s'en tireront et de laisser sa chance à l'homme autant qu'au produit.

Agnès Foillard m'a cependant appris ce matin, une nouvelle expression:
"Nous à Morgon, me dit-elle, on appelle ça une "année jalouse". Parce que la grêle a fait du dégât, mais pas partout. Parce que l'année a été difficile mais que les raisins rescapés s'en tirent bien. C'est une année jalouse parce que celui qui a échappé au pire, il a en main une superbe câme... Et que les autres vont l'avoir en travers".
Les Foillard ont perdu la moitié de leurs raisins sous les coups répétés de cette glace venue du ciel. Jean fera malgré tout sa Côte du Py. Plus bas, du coté de Cairanne, Marcel Richaud continue depuis trois semaines à "tomber" sans état d'âme les raisins "indignes" de figurer sous son nom. Il y aura tout même une Ebrescade 2008. Ce ne seront pas forcément des vins d'anthologie. Mais on y lira l'homme et sa passion.

Et tant pis pour les jaloux.

Nouveautés Crazy : Giscours, Billecart-Salmon, Laurent-Perrier,...

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Crazy Bordeaux/Crazy Champagne

Crazy Champagne Un prix totalement Crazy !

Depuis sept générations, la célèbre maison de Mareuil-sur-Aÿ se transmet les secrets de composition de cette "magie rose", subtil mariage des trois cépages champenois. Noté 92/100 chez Wine spectator, ce Seigneur des Champagnes rosés offre une collier de bulles nacrée qui serpente dans la coupe, précieux, vif et persistant. Il a conquis le monde entier avec sa finesse, son charme et son équilibre aérien !

Billecart-Salmon Brut Rosé
Champagne, rosé
Prix Crazy : 49,95 €  au lieu de 58,00 €

Crazy Champagne
# Bernard Figuet
Brut Cuvée Spéciale

Champagne, blanc
Prix : 13,95 €
au lieu de 16,50 €
# Champagne Laurent-Perrier Brut
Champagne, blanc
Prix : 27,80 €
au lieu de 32,00 €
# Château Giscours 2006
Margaux, rouge
Parker : 90/100
Prix : 43,95 €
au lieu de 60,00 €
# Château Clinet
2007
Pomerol, rouge
Parker : 91/100
Prix : 45,95 €
au lieu de 63,00 €
# Larrivet Haut-brion 2006
Pessac-Léognan, rouge
Parker : 89/100
Prix : 19,95 €
au lieu de 28,95 €
# Château Léoville Barton 2007
Saint-Julien, rouge
Parker : 89+/100
Prix : 55,95 €
au lieu de 63,00 €
Crazy Bordeaux
Crazy Bordeaux
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Les prix indiqués s'entendent Toutes Taxes Comprises (prix TTC, sauf erreur typographique) France Métropolitaine et valables jusqu'au 15/09/12.
Conditions générales de vente disponibles sur notre site www.1855.com.
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Crédit: 1855 SA. (1995-2012) - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.

Domaine Tastet Côtes de Gascogne cuvée Tonnelle 2011

Je reviens à mes anciens amours...les côtes de Gascogne;

Alors là je tiens à préciser qu'on a su le prix à la fin de la dégustation; D'un présentation conviviale, etiquette noire et verte pomme, bouchon vert pomme avec adresse du site imprimé dessus, ce vin annonce la couleur vin de copain;

Au nez, il est fruité avec des nuances de fruits exotiques et de fleurs blanches; En bouche, l'équilibre est sympathique on est sur un vin blanc sec mais je le situerai entre le sec et le demi doux (assemblage colombard, ugni blanc, chardonnay, sauvignon); on est sur des notes d'agrumes confits assez marquées;

Notes : 15/20

Il sera bien accompagné la cusine orientale ou mené la danse lors de l'apéritif!

Le prix : 3e80 (non je ne me suis pas trompé)

Où :
Au domaine Denis Tastet Domaine de Guilhon d'Aze,
larée- 32150 Cazaubon

Entre les grappes: vos échos de la vigne

La Cuvée 2008 dans le Beaujolais: La météo devra coopérer.

Les vignerons du Beaujolais s'attendent à de faibles volumes de récoltes après un été marqué par des orages de grêle qui ont occasionné d'importants dégâts, mais la qualité pourrait néanmoins être au rendez-vous si les semaines à venir restent sèches. C’est ce qu’on rapporte par le biais du site Agrisalon.com


La SAQ va diminuer ses commandes de Beaujolais, en raison du désintérêt des consommateurs du Québec!

Selon ce que rapporte le site de Michel Phaneuf, la SAQ va diminuer les quantités de sélection des vins nouveaux 2008. Dans un communiqué adressé aux agents et fournisseurs, la SAQ a indiqué que ses quantités vont considérablement diminuer cette année alors qu’un maximum de 4000 caisses sera commercialisé.

Le Figaro Magazine» lance son guide des vins

Le Figaro Magazine et La Revue du vin de France, éditée par le groupe Marie Claire, allient leurs savoir-faire respectifs pour proposer en kiosque une série de 20 guides sur les vignobles de France et du monde. Le premier numéro est consacré à la région mythique du Bordelais : saint-émilion, pomerol et fronsac, un univers envoûtant dans lequel se côtoient les prestigieux pétrus, cheval blanc ou ausone. Il est vendu depuis samedi 6 septembre avec Le Figaro Magazine. La publication du deuxième numéro consacré aux bourgognes, sera en vente samedi.


Noces blanches


Jean-Baptiste s'était pourtant juré de ne pas y toucher. "Le blanc, ce n'est pas mon truc", disait-il alors d'un ton définitif. Avant d'ajouter:
"Je fais les vins que j'aime boire. Et j'avoue que je ne saurais pas faire le blanc qui me plaît. A la fois nature et précis. Je ne m'en sens pas capable."
Quatre ans après, Changement de cap. C'est l'un des paradoxes du bonhomme: il assène, mais n'hésite pas à changer d'avis. Fin août, il a donc fait de la place dans sa cave et installé cinq barriques de jus clair entre les fûts de Carignan et de Grenache qui ont fait la réputation réputation de ses rouges gourmands.
"J'avais envie d'explorer de nouveaux territoires, confie-t-il. J'en ai besoin pour avancer. Me remettre en cause, affronter de nouvelles bagarres... Ça m'excite! Mais je voulais des cépages sudistes, autochtones... Et ça, ça a été difficile parce qu'ici la plupart des vignes blanches sont en Sauvignon, en Chardonnay ou en Viognier. Moi, je voulais du grenache gris parce qu'il apporte de la matière, de la couleur... Et parce qu'il sait être moins brûlant en bouche que certains autres blancs du Sud."
Sur la pointe des pieds, il y a une semaine, grâce à des raisins bio achetés à un voisin du Minervois, il réalise donc ses premières presses blanches. Premiers pas et premier stress: le jus à peine recueilli, voilà que la foudre tombe sur Trausse... Et sur le compteur électrique de la cave! Jean-Baptiste, qui avait prévu de débourber à froid, sans sulfites, à dû opérer à température ambiante. Au risque de voir la fermentation commencer trop tôt...
"On a croisé les doigts, raconte-t-il. Mais c'est passé... Le blanc a été sage, il nous a attendu. Maintenant, c'est parti, le jus fermente lentement. La suite, on verra bien..."
Au mieux, pour ce premier millésime, les Senat sortiront 1500 bouteilles de blanc. "Rien du tout", promet Jean-Baptiste, si le vin ne lui plaît pas. En attendant de planter et d'élever lui-même les grenaches gris et les clairettes dont il rêve désormais à haute voix. Avec la fougue du converti.