dimanche 22 janvier 2012

Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré 2007

Voici la cuvée la plus ambitieuse d'un domaine emblématique de Chinon avec les Domaines Bernard Baudry et Charles Joguet. J'avais bu ce vin il y a un an et je l'avais trouvé sublime, d'une précision unique dans les tanins.
  • Philippe Alliet, Chinon, Coteau de Noiré 2007
Vin bu à l'aveugle. Poivron, menthe et framboise au nez. Je pars tout de suite sur du Cabernet Franc. Bouche pleine, du caractère et des tanins bien construits... finale fraîche. C'est très beau mais je n'ai pas reconnu ce vin bu un an auparavant qui était plus gourmand. Je pense qu'il s'est un peu fermé depuis et qu'il va falloir l'attendre. 20 euros.


17/20

Champagne Lancelot-Pienne Cuvée de la Table Ronde Grand Cru blanc de blancs Brut Nature

La même cuvée que la Table Ronde Brut... sauf qu'il y a un an de vieillissement supplémentaire et aucun dosage.

  • Champagne Lancelot-Pienne Cuvée de la Table Ronde Grand Cru blanc de blancs Brut Nature
Un nez développant de gourmands arômes de fruits jaunes et de pomme précède une bouche droite grâce au dosage absent mais hélas ... courte. Je suis pourtant amateur d'extra-brut et de brut nature... j'ai tout de même préféré la cuvée dosée même si ce vin n'était pas pour autant agressif.


Un beau Weekend - Jacquesson, Dauvissat, Sociando-Mallet, Hautes Terres de Comberousse

Un weekend riche en découvertes pendant lequel j'ai pu goûter une partie de la gamme du fameux domaine Jacquesson, la maison champenoise star chez les amateurs de vins "porte-drapeau du champagne de connaisseurs" selon M.Bettane... grâce, d'après moi, à plusieurs facteurs dont... la qualité, la qualité, la qualité.. puis ... un faible dosage qui permet vraiment aux cuvées de s'exprimer sans fard. Je n'ai pas pris de notes de dégustation de la journée mais voici rapidement mes impressions au lendemain de cette magnifique dégustation... Merci Mr Chiquet! Merci au 520 à Epernay!


  • Jacquesson Cuvée 735 (base 2007) : entre la 733 et la 734. Incontestablement un superbe BSA mais qui n'a pas la persistance qu'avait la 733, qui, pour moi, était vraiment exceptionnelle. 
  • Jacquesson 2002. Superbe. On monte en gamme avec un nez un peu plus profond et une bouche possédant plus de sève.
  • Jacquesson 2002 Dizy Corne Bautry (4684 bouteilles et 306 magnums) : Non dosé. Cuvée parcellaire proche qualitativement du 2002... mais en blanc de blancs. Environ 120 euros.
  • Jacquesson 2002 Champ Caïn (5892 bouteilles et 252 magnums) : Dosé à 2gr/L. Superbe, crémeux, intense, magnifique parcellaire d'Avize. Du blanc de blancs comme j'en rêve. J'en veuuuux !!! Oups. Pas le budget. Environ 120 euros.
  • Jacquesson 2002 Aÿ Vauzelle Terme (1852 bouteilles de 148 magnums) : Dosé à 2gr/L. Production minuscule. Un vin puissant, minéral, beaucoup d'allonge. Magnifique. Le pinot noir champenois comme je le rêve.. j'en veux aussi... Prix : ?
Nous avons continué avec un chouette déjeuner pendant lequel Dauvissat, Sociando-Mallet et les Hautes Terres de Comberousse se sont invités. 



  • Chablis 1er Cru "La Forest"Dauvissat 2009 : Un chablis frais malgré un millésime assez chaud. Nez classique, minéral, citronné et je rejoins M.Bettane sur le côté "mousse/sous bois". Bouche fine, qui s'épanouit lors de la très longue finale. Beau vin, à attendre je pense pour qu'il gagne en complexité. 



  • Sociando-Mallet Haut Médoc 1993 : nez assez évolué et poivronné. À l'aveugle je me dis que ce vin a bien dix ans. En bouche, les tanins sont impeccablement fondus et le vin semble à parfaite maturité. Quoi? Si vieux?! Impressionnant pour un millésimé difficile! Il serait tentant de l'attendre encore un peu pour qu'il développe davantage d'arômes tertiaires en espérant que la structure reste bien en place.

  • Hautes Terres de Comberousse Djebel Récolte 2000 Rolle élevée sous voile : Nez de figue, de dattes, de caramel, de noix... Une vraie curiosité... Si on m'avait dit un jour que j'allais goûter une Rolle passerillée sous voile... Cela m'a rappelé un Rivesaltes ambré. J'ai apprécié... j'aime les ovnis.

Délicieusement "Frenchie"!


Les guides les plus branchés appellent ça de la "popote néo-rosbiff", l'Express Style en a des vapeurs et le Fooding en a déjà fait son cuisinier de l'année 2009. Sur le papier, tout aurait donc dû nous tenir éloigné du Frenchie. Trop parisien, trop branché, trop encensé pour être honnête. Comme quoi, il ne faut jamais se fier à ses a-prioris...

Le Frenchie, en vérité se mérite. Et pas seulement parce qu'il faut s'y prendre trois semaines à l'avance pour y réserver une table le soir. Non. Mais parce qu'il faut accepter de se perdre en plein Sentier, entre Aboukir et Poissonnière. Slalomer entre les livreurs de tissus de la rue des Forges, dans des ruelles embarrassées de camions insensibles à vos urgences culinaires, pour enfin déboucher face au fameux "bistrot-dont-tout-le-monde-parle...".

Et parce qu'enfin arrivé la porte refuse obstinément de s'ouvrir...

Mais une fois entré, que du bon: la salle est cosy, on vous accueille sourire aux lèvres (si!) et - divine surprise - sur un grand miroir s'étale une sélection de vins très sud qui ne trompe pas: rue du Nil, Richaud et Senat tiennent le haut du pavé. On trouve même le très confidentiel "C comme Ça" de Palacios... Au verre! Il a beau jouer les modestes, l'iconoclaste maître des lieux a bon goût...
"Le vin j'aurais pas su en faire!" affirme Greg Marchand (photo, avec son trophée du Fooding 2009), en peaufinant son "shepperd's pie". "Alors je le sers... Et pour choisir, je me suis laissé guider. Conseiller. Tout ceux-là, ce sont des rencontres..."
Et de belles rencontres... Dans les verres, un Rasteau signé Elodie Balme aiguise les papilles. Le Grenache et la Syrah glissent tout seuls sur la "Salade de Betterave à l'orange et jus d'hibiscus" et la "Soupe au Choux de Pontoise au chutney de pomme kimchi". Étrange dialogue entre le nord de Londres et la banlieue de Paris, les Indes coloniales et le Sud de la vallée du Rhône.

Entre deux bouchées, on jette un oeil par la fenêtre de la cuisine où le "Frenchie" s'active en solitaire. Deux "dorades aux carottes et olives pourpres" glissent déjà par le passe-plat...
"Ne ratez pas le pot au chocolat... Une crème toute simple avec des litchis frais. Un délice!", nous glisse Sophie, la serveuse-bloggeuse que l'on a connu dans une autre vie chez Omnivore.
Une merveille, on confirme. Du coup, en quittant le restaurant, une heure plus tard, on se promet de revenir au plus vite. Peut-être un soir cette fois... Et puis, on se sent un peu perdu. On met même quelques secondes à réaliser que l'on n'est pas au bord de la Tamise, mais bien en plein Sentier. Au coeur de Paris. Oui, décidément, chez ce français-là, c'est dépaysant un déjeuner en ville.

Le Frenchie, 5 rue du Nil, 75002 Paris. Menu unique 21/25 euros le midi, 31/35 le soir.

Gilbert Melki chez le caviste. La Vérité si je mens !


Après Louis de Funès, nous continuons notre série cinématographique et œnologique avec Gibert MELKI. De passage à Montpellier pour faire la promotion du film La Vérité si je mens 3, avec  la fine équipe d'acteurs, dont José Garcia, Richard Anconina, Vincent Elbaz, Bruno Solo... Gilbert Melki, qui est aussi un amateur de bons vins, nous a fait le plaisir de nous rendre visite à la Cave de  l'Argenterie. Nous levons notre verre pour leur souhaiter pleine réussite dans la mise en avant de ce film et surtout de nombreux spectateurs.

Domaine Pierre Boisson, Auxey-Duresses 1er Cru En Reugne 2007


Voici un domaine de plus en plus présent chez les bons cavistes en raison d'un style dont j'ai entendu dire qu'il était assez proche de celui des vins de Coche-Dury. Raphaël Coche est en effet un ami du fils Boisson. C'est le 4ème vin du domaine que je goûte (Meursault 2007, Aligoté 09, Aligoté 08). Je n'ai jamais essayé de vins de Coche-Dury donc je ne peux pas juger les éventuelles similitudes dans le style.

  • Pierre Boisson, Auxey-Duresses 1er Cru "En Reugne" 2007

Nez fumé/grillé un peu sur le pétard (mais bien moins présent que sur le Meursault 2007 du même domaine bu il y a un an). Floral et fruité avec des arômes de poire, de pomme verte et de citron. Bouche assez ample avec de la tension, du nerf et une finale légèrement oxydative (pomme blette).



J'ai apprécié la tension de ce vin malgré son oxydation légère qui m'a empêché de le passer en carafe pour tenter de faire disparaître ce pétard au nez. Problème de bouteille sans doutes mais ... j'avoue avoir pris du plaisir en le buvant en faisant abstraction de sa finale. J'adore ce genre de vin tout en tension. Je trouve cela curieux que ces notes de pomme blette apparaissent lors de la finale, mais pas du tout au nez. Impossible de noter ce vin.

Les histoires de Champagne de Mariah Carey


Les potineurs d’Hollywood s’en donne à cœur joie dernièrement sur les plus récentes gourdes de la plantureuse chanteuse américaine Mariah Carey.  Cette dernière qui recevait un prix pour sa prestation dans le film Precious, est montée sur scène dans un état d’ébriété avancé.   La diva avait effectivement devancé les festivités pour son prix en buvant un peu trop de Champagne comme l’a rapporté plusieurs sites sur l’Internet et comme en témoigne une vidéo diffusée par You tube!

L'action s'est déroulée le 5 janvier dernier, lors du Festival du Film de Palm Springs. En montant sur scène afin de récupérer son prix et remercier tout le monde, Mariah était un peu incohérente.  Interviewée par People Magazine, la chanteuse a confié qu'elle avait un peu trop abusé du champagne !

Chose certaine on se demande si elle n’a pas emprunté sa plus récente stratégie marketing au succès des rasoirs de la compagnie Remington. Elle vient en effet d’annoncer qu’elle associait son nom à un nouveau champagne soit le Rosé Bubbly Angel.  Elle a tellement aimée le Champagne qu'elle a achetée la compagnie..

Ce n’est d’ailleurs pas la première aventure de la chanteuse de 40 ans dans le monde du vin car elle a aussi investit dans la région de Mendocino en Californie en 2006  sous le nom de Mariah Zinfandel.

La plus grande menace selon les mauvaises langues…c’est qu’elle pourrait boire ses profits.

Visite au domaine Laurent Barth (Bennwihr)

On ressort très zen après avoir passé une heure en compagnie de Laurent Barth du domaine éponyme à Bennwihr.

Domaine assez différent de celui visité ce matin (domaine V. Zusslin) par la taille de l'exploitation (3.7ha contre plus de 13ha) et la taille modeste des installations. Cela n'empêche bien sûr pas Laurent, véritable homme orchestre qui gère seul son domaine, de bichonner chacune de ses cuvées.

Laurent travaille majoritairement ses vignes manuellement. pour éviter le tassement des sols suite au passage d'engins agricoles lourds.

Il a replanté certaines parcelles à 10 000 pieds à l'hectare et fait des essais de tricotage pour éviter le rognage (à la manière de Zind-Humbrecht). Ici tout est mis en œuvre en viticulture pour sortir de grands vins.

Armé d'un beau verre de dégustation, Laurent va nous faire goûter sur foudre 12 cuvées du millésime 2008 qui sera mis en bouteille à la fin de l'été 2009.

Sans rentrer dans les détails de la dégustation (je ne suis pas un expert de dégustation de vins en cours de FA ou Malo et d'élevage), on peut dors et déjà dire que les vins sont tous d'une grande pureté, sans aucune fausse note. Ici point de notes de champignons ou autres défauts olfactifs. Les vins qui m'ont particulièrement marqués à ce stade sont:
  • Pinot d'Alsace: un assemblage des différents pinots (auxerrois, gris et noir) avec une complexité et une harmonie géniales
  • Sylvaner: un superbe sylvaner qui claque à souhait et qui fera un régal à l'apéro!
  • Riesling: dégustés trois cuvées tout en pureté et tension
  • Gewurztraminer GC Marckrain: il devrait finir quasi sec pour laisser place à une jolie amertume salvatrice
Rendez-vous est donc pris pour fin août ou en novembre (histoire de leur laisser le temps de se remettre du choc de la mise) pour revenir goûter les vins en bouteille et espérer pouvoir acquérir quelques uns de ces flacons merveilleux.

Merci encore Laurent de ta gentillesse et de ta modestie qui font légion dans le vignoble d'Alsace.

Je reviens vers vous, avec l'article précédent il doit y avoir les photos de Vincent, Sébastien et Béatrice. Aujourd'hui elles ne veulent pas passer, je vais donc réssayer demain.

Visite au domaine Valentin Zusslin (Orschwihr)

Visite au domaine Valentin Zusslin à Orschwihr. Accueilli très sympathiquement par Marie, nous allons passer 1h30 en sa charmante compagnie et déguster 11 vins représentatifs du domaine.

Le domaine

Domaine en biodynamie depuis 13 ans, membre de Biodivin et Renaissance des Appellations, possède environ 13ha dont un patrimoine de vieilles vignes (plus de 50 ans). Certaines parcelles sont labourées à l'ancienne (cheval ou bœuf).

Les installations en cave sont tout simplement impressionnantes (3 pressoirs pneumatiques, chaîne d'embouteillage, plusieurs caves de vieillissement, tables de tri...).

Ces infrastructures de premier ordre permettent, entre autres, et chose rare en Alsace de laisser les vins finir leurs fermentations à leur rythme. Ils restent ainsi parfois plus d'un an sur lies fines en foudre / barrique, là où beaucoup d'autres domaines, faute de place, doivent avoir mis tout en bouteille avant la prochaine récolte.

A noter également: le domaine est de plus en plus dans une démarche de vins nature au plus près de leur expression terroir. Ainsi, nous avons découvert une cuvée Pinot Noir Harmonie sans soufre (les raisins sont vendangés en caissettes de 25 kg et directement reversés dans le pressoir après double tri à la vigne et sur table de tri en cave) ou encore un crémant brut nature non dosé non soufré.

Un domaine à suivre, en constante progression.

La dégustation
(Prix TTC départ cave)
  1. Sylvaner Clos Liebenberg 2006 - 9€
    Ce clos est un monopole du domaine et se situe en marge du GC Pfingstberg sur un terroir argilo-gréseux. 1er nez légèrement réduit mais qui laisse vite place à de belles notes minérales et développe une bouche tout en tension et saline. Un régal de fraîcheur et de précision. Très Bien

  2. Chasselas Vieilles Vignes (non filtré/sur lies) 2004 - 8€
    Le prix de la curiosité et la recherche de cépages délaissés est sans doute aussi parfois quelques ratés. ça a été pour moi la fausse note de la dégustation. Beau nez de raisins frais, mais la bouche laisse à désirer avec une amertume trop marquée et un corps très fluide et un CO2 encore trop présent. Très Moyen

  3. Riesling Bollenberg 2006 - 11.50€
    Ce vin de calcaire n'est pas sans rappeler le superbe Riesling Burgreben du domaine Bott-Geyl. Nez frais et minéral avec une bouche d'agrumes à l'acidité mûre et rectiligne. Très Bien

  4. Riesling Clos Liebenberg 2005 - 24€
    On monte en puissance. Nez et bouches plus riches avec un volume supplémentaire (bouche sphérique), voire quelques tannins et une finale citronnée. Bien

  5. Riesling Clos Liebenberg 2002 - 24€
    Après carafage d'une demi heure, le vin se révèle: nez minéral à souhait et une bouche qui développe une belle salinité. Pour amateur de riesling de terroir. A carafer. Très Bien

  6. Riesling Grand Cru Pfingstberg 1999 - 40€
    La bouteille dégustée présentait un problème de boucon et sans pour autant être bouchonné, le vin nous a paru un peu oxydé, voire fatigué. Certes, volume et longueur sont là, mais dans une enveloppe oxydative qui le dénature. A regoûter

  7. Pinot Auxerrois Vieilles Vignes 2007 - 8€
    On aurait bien sur dû le goûter avant la série de Riesling. Du coup, impossible de l'apprécier à sa juste valeur. J'en ai acheté une pour le regoûter tranquillement chez moi. Ma référence étant celui du domaine Josmeyer (le mari de Marie est directeur de cette maison). A regoûter

  8. Pinot Noir Harmonie 2006 - 19€
    Quel régal de fruits rouges (fraises...) et de croquant. Un pinot noir gouleyant à souhait à boire sans modération autour d'un pique-nique campagnard. Un peu cher pour un vin de fruit. Bien

  9. Pinot Noir Harmonie sans soufre 2007 - 19€
    Dans le même esprit que le précédent, une explosion de fruits rouges au nez et en bouche avec une pureté supplémentaire due peut être à l'absence de soufre. Bravo. Très Bien

  10. Gewurztraminer Bollenberg 2006 - 9.50€
    Nez variétal (rose), mais bouche sèche qui laisse transparaître pour ma plus grande joie l'amertume naturelle de ce cépage trop souvent vinifié sucraillon. Bien

  11. GewurztraminerVendanges Tardives 2004 - 23.50€
    Comme le précédent, mais avec de la richesse et du moelleux en plus. Je l'ai trouvé un peu lourd en finale, à moins que ce ne soit un coup de fatigue après 1h30 de dégustation. Moyen+
Nous vous souhaitons une très bonne et heureuse année 2009. Notre blog va enfin pouvoir reprendre vie, après quelques semaines d'absence (nous sommes tombés en panne d'appareil photo). Donc voici quelques nouvelles de la propriété : cela fait 2 mois que nous distillons, normalement nous devrions finir au alentour du 10 février. Sinon, Vincent et Sébastien taillent et tirent les bois des vignes de cepage merlot (ils laissent 6 yeux par bois, et au mois de mai, ils passeront faire tomber 1 bois sur 2 pour éviter l'entassement de la végétation et des raisins utilisés pour l'élaboration des vins de pays charentais et des pineaux.




Béatrice, quant à elle, tire les bois de vigne (après la taille bien sûr) des parcelles d'ugni-blanc, cépage qui donnera un vin blanc pour être distillé et faire du cognac.