vendredi 4 mai 2012

Journées portes ouvertes les 2 et 3 juin


Venez à la rencontre des viticulteurs de LALANDE DE POMEROL.

Réservez vos 2 & 3 Juin 2012 de 10h00 à 19h00 car l’A.O.C. Lalande de Pomerol ouvre ses portes et vous fait découvrir ses terroirs exceptionnels et ses vins qui sauront répondre à toutes vos attentes, et parfois vous surprendre.

19 châteaux vous appartiennent le temps d’un week-end. Les viticulteurs, proches de vous, auront à cœur de vous faire découvrir la diversité des sols, les subtilités du travail de la vigne et vous feront découvrir les charmes de leurs derniers millésimes.

Venez partager leur passion !

Des animations auront lieu dans les châteaux pendant ces deux jours ; animations musicales, artiste peintre, démonstration de tonnellerie, atelier ludique et sensoriel autour des arômes du vin …

Un restaurant temporaire, pour vos repas de midi, sera ouvert par le traiteur Eric BANQUIER dans la salle des fêtes de Néac. Menu à 22.00 € ou à la carte (réservation conseillée au 06.11.99.28.95).

Des précisions vous seront communiquées les jours prochains dans ce blog :

Dégustation des vins primés du Festivin


Vendredi dernier à l’Auberge de la Baie de Caraquet j’ai eu la chance de participer à une dégustation à l’aveugle visant à déterminer les vins primés de la 13e édition du Festivin de Caraquet qui se déroule du 30 mai au 6 juin. Parmi les dégustateurs présent j’ai côtoyé mon bon ami et sommelier Robert Noël, quelques bons amateurs de vin dont le gagnant du concours amateurs de dégustation en 2008, l’ancien Maire de Tracadie-Sheila, Monsieur Jean-Eudes Savoie. Nous avons été soumis à plus de 14 vins en blanc qui permettront de choisir un vin primé sous les 15 dollars et un autre au dessus de 15. Le même processus est valable pour le vin rouge alors que nous avons goûté un total d’une vingtaine de produits. Cet exercice semble une partie de plaisir pour plusieurs à prime à bord, mais bien franchement c’est une tache qui demande une bonne concentration et une méthodologie rigoureuse. Durant cette dégustation j’ai eu une seule note parfaite de 20 sur 20. Je ne vendrais pas le secret, car je vais attendre que le dévoilement officiel soit fait. Mon seul indice, c’est un vin rouge de l’ancien monde de plus de 15 dollars. À suivre…

Marée de vins rosés au Nouveau-Brunswick

Pendant que les États-Unis se démènent pour contrer les effets de la marée noire engendrée par un déversement de pétrole issu d’une plateforme de forage qui a sombrée dans le golfe du Mexique le 22 avril dernier, nous avons un peu plus de chance au Nouveau-Brunswick avec une marée rosée. En effet, les clients d’Alcool Nouveau-Brunswick ont vu un nouvel arrivage de vins rosés déferler bien en évidence sur des présentoirs d’une majorité de succursales.


 

Parmi les produits en vedette :

 
  • Jacobs Creek Shiraz Rosé - Australie à 14,29$ (9300727618535)
  • Yellow Tail Rose -Australie à 13,29$ (839743000400)
  • Jackson Triggs Prop Reserve Cabernet Franc VQA - Canada à 13,99$ (063657013168)
  • Borsao Rosado d’Espagne à 13,29$ (8412423120739)
  • Palombieres Rose de France à 12,99$ (3180611017448)
  • Beringer California Collection White Zinfandel de Californie à 12.99$ (0089819006526)
  • Perrin La Vieille Ferme Cotes du Ventoux Rose de France à 13.29$ (631470000124)
  • Masi Modello Rosato d’Italie à 13.99$ (8002062001706)
  • Barefoot White Zinfandel de Californie à 11,99$ (018341751062)

 
Il reste aussi quelques bouteilles de vins ayant connu l’heure de gloire chez nous soit

 
Le Domaine Gourgazaud Le Ptit Grain Syrah de France à 14,99$ (3497120000145) et le Marrenon Grape Label Rose (3256811113713) aussi de France à 12.49$.

 
Pour ceux et celles qui veulent ajouter une petite touche d’exotisme, un nouveau porto Rosé de la Maison Croft du Portugal est aussi offert à 19.99$. Le Croft Pink Port (5602418002963) représente donc une belle alternative aux vins de la gamme des rosés.

 
Autre fait digne de mention, il existe aussi un vin rosé produit par Jost Vineyard de Nouvelle-Écosse avec des raisins cultivés au Nouveau-Brunswick soit le Jost Frontenac Rosé à 16.99$ (624448014674). Le vin est potable, toutefois la facture est un peu élevée pour un rosé. Cependant, il faut avouer que l’effort de produire du vin en Atlantique est louable, car il est très difficile pour nos producteurs de composer avec le climat et la courte période d’été pour produire une bonne qualité de raisin.

 
Donc la saison estivale se prépare dès maintenant et si vous avez une petite soif à étancher, profitez-en pour essayer un rosé. En passant, le homard accompagne merveilleusement bien certains vins rosés. Osez la différence!

Côteau de Glanes Blanc Chenin Chardonnay 2010

Petite trouvaille et difficile à se procurer.



Voilà une petite perle, au nez il hume bon les arômes floraux (chevrefeuille), ainsi qu une pointe de vanille; En bouche l'attaque est franche minérale agréable puis le fruit arrive sur des notes de pêche blanche, ananas frais. Il laisse en bouche une sensation agréable de fruit;
C'est un vin blanc sec qui par son fruité frolle la notion de demi doux!!

Bravo les côteaux de glanes!!!! et merci Pierre Yves pour l'échantillon;

Où : (trés difficile à se procurer)
Les côteaux de Glanes
46130 Glanes

La moue d'un ami...


C'est une longue bouteille alsacienne signée Frick, une référence du vin nature. C'est aussi une fillette bavarde, qui vous raconte sa vie avant même d'avoir atteint votre verre. Le bio, la bio-dynamie, l'éthique de l'authentique, le sens du terroir et deux logos pour le prix d'un : AB et Demeter. Tout est affiché. Sur l'étiquette de ce Pinot noir "sans souffre", on trouve même un petit laïus sur l'Art de la capsule:
"Parce d'un vin bouchonné de liège sur 10, trahit son terroir"
Religieusement, on dé-capsule donc (quoique le geste surprenne) pour libérer le nectar. On le carafe parce que mes amis m'ont toujours dit qu'un bon vin n'avait rien à y perdre. Et on sert, sous l'oeil connaisseur du vigneron qui a amené la bouteille. Et là, patatras! Voilà que ça grimace en bout de table. C'est Robert, le cuisinier, le maraîcher, l'amoureux des vergers et des jardins. Robert le généreux, qui s'étouffe. Et repousse son verre comme on renvoie un mauvais plaisant.
"Non, dit-il, ça c'est pas pour moi."
Le vigneron a beau lui expliquer la philosophie du domaine, le respect de l'environnement, rien ne passe. Jusqu'à cette phrase :
"En fait, Robert, Frick c'est un gars qui fait le vin comme on le faisait au début du siècle dernier. A la main. Sans chimie, sans levure artificielle, sans traitement."
Nicolas Joly n'écrit-il pas dans "la vin, la vigne et la biodynamie" que lorsqu'on boit un "vin vrai", lorsqu'on est "ému par ses goûts et ses arômes", "c'est un monde lointain que l'on admire"? Lointain comme les racines plantées par 12 générations de Frick au dessus de Rouffach... Nouvelle moue de Robert, définitive, celle-là :
"Ah, là c'est sûr. Là, je suis d'accord. Ça c'est des vins comme en buvait mon père lorsqu'il est arrivé en France (d'Italie, ndla). Mais, c'est plus pour moi... ".
Qu'en conclure ?

Que le vin est une affaire d'éducation ? Que ce sont des vins qui ne se servent pas "comme ça", au "premier venu"? Que Robert ne sait pas goûter? Il se trouve que je considère justement mon ami cuistot comme assez bien "éduqué" en matière de goût et de saveurs. Il est de ceux qui savent apprécier la justesse d'un assemblage et l'équilibre d'une bouteille.

Faut-il alors plaider qu'il faut comprendre la démarche pour goûter ces vins? Qu'un Frick ne se boit qu'après avoir potassé Steiner et Nicolas Joly, digéré leurs enseignements et tiré la "substantifique moelle" de leur philosophie? Sans doute, cela aide-t-il. Mais je connais bien des vignerons bio (et plus...) dont les nectars n'ont besoin d'aucun sous-titre. Par ailleurs, est-il bien sage de demander aux consommateurs de connaître sur le bout des doigts une doctrine pour apprécier un verre de vin? Où sont le plaisir, la rencontre, l'émotion si tout est à ce point raisonné?

Faut-il alors penser que cette bouteille était défectueuse? C'est possible. C'est indéniablement, capsule ou pas, l'un des grands obstacles sur le chemin du sans souffre. Ne pas sulfiter, c'est laisser le vin vivant certes, mais aussi un peu vagabond. C'est courir un risque.

Doit-on alors faire une croix sur Robert et se dire que s'il y a des bouteilles défectueuses, il y a aussi des consommateurs perdus pour la cause?

Gardons-nous en... Prenons-le plutôt comme un signal d'alarme. Un rappel à l'ordre. Ne buvons pas nos "dives bouteilles" et nos "nectars de star" entre nous. Ne cédons pas à la tentation du microcosme dont politiques et media (dont je suis) apprécient tant le confort. En un mot, vignerons: aimez Frick, mais ne brûlez pas Robert! Faites du vin selon votre coeur, mais ne vous contentez jamais du jugement de vos seuls amis.

La Vieille Europe : épicerie gastronomique de Montréal

Située sur le mythique boulevard Saint-Laurent, la Vieille Europe est connue pour sa grande diversité de produits importés européens.

Elle vous offre plus de 300 fromages différents ainsi qu’une grande variété de viandes, charcuteries et saucisses sans oublier les rayons biens garnis de pains et de confitures. Si vous avez la passion des cafés ou des thés, là encore le choix est à votre mesure.

La Vieille Europe est aussi un des meilleurs endroits pour dénicher les aliments rares comme les truffes, caviars, épices ou condiments spéciaux. Enfin, elle vous offre des chocolats fins et même des accessoires de cuisine dont l’aérateur à vins Decantus.

Bref, La Vieille Europe est un paradis pour les gastronomes. Elle attire d’ailleurs une clientèle particulièrement exigeante, celle des chefs de plusieurs grands restaurants canadiens.

On vous y attend ! À votre santé !

Club Vinearius

Rosé Domaine les preignes le vieux 2011 côteau du libron (sud)


Petit coup de coeur pour un rosé qui s'exprime peu au nez mais en bouche on est sur des arômes de baies rouges fraiches type groseille.. ce vin reste légèrement minérale..........
Accompagné d'un petit barbecue il serait au top!!!!!!!

Le rapport qualité prix est pour moi le mailleur rosé de chez Vinéa 3e90!!!!!!!!!

Où :
Vinéa Brive
bvd Voltaire à Brive

Les vins du Chili et de l’Argentine en vedette au FestiVin


Le dimanche 27 mai, les amateurs de vins du Chili et de l’Argentinepourront se réjouir, car j’aurais la chance de présenter un séminaire mettant ces deux pays en vedette.  C’est le FestiVin de Caraquet qui présentera cet événement dans le cadre de sa programmation lors de la 16e édition de ce salon qui se déroule à Caraquet dans la Péninsule acadienne.

Cette soirée présentée à la boulangerie Grain de Folie débutera à 19 h le 27 mai et seulement 36 places seront disponibles.  Cette soirée commanditée par l’entreprise Gabriel Haché de Saint-Isidore est une autre aubaine du FestiVin alors que le coût du billet est fixé à 55$.   Au total,  7 vins d’une valeur entre 15 et 75$ seront dégustés lors de cette soirée.   Des maisons du Chili comme Casa Lapostolle, Concha y Toro (Don Melchor 2008) et Santa Rita (Casa Real 2007) seront offert durant cette soirée.   Pour l’Argentine, la maison Catena sera en évidence avec deux produits,  de même qu’un vin du réputé Michel Torino (Don David)  feront aussi les frais de cette dégustation des deux côtés dans la Cordillère des Andes.

Les vins du Chili et de l’Argentine trouvent de plus en plus d’adeptes chez les consommateurs en raison du prix assez abordable.  La popularité grandissante du cépage Malbec y est aussi pour quelques choses à cause du style de ces vins qui plaisent à ceux qui veulent du fruit et un caractère assez costaud.    Que ce soit la région Mendoza et l’émergence de la Pantagonie en Argentine, ou celle de la Vallée centrale ou la bonne réputation de la Vallée de Colchagua au Chili, les participants recevront de l’information pour apprécier encore davantage les vins de  ces deux pays d’Amérique du Sud.

Ces vignes cultivées à la plus haute altitude au monde produisent des vins souvent à bons prix, mais il existe de plus en plus une gamme supérieure qui commence aussi à s’illustrer avec des maisons étrangères qui convoitent de plus en plus ces terres propices au développement de la culture des vignes.   Mondavi, Torres et la maison de Rothschild ont d’ailleurs des partenariats sur place et donnent d’excellents résultats.

Donc si vous avez le goût de partir à la découverte du Chili et de l’Argentine dans vos verres, procurez-vous vos billets maintenant en appelant à la Chambre de Commerce du Grand Caraquet au 506-727-2931.  Si je m’en tient à mon expérience des séminaires présentés lors des années précédentes au Grain de Folie de Caraquet, il y a de bonne chance que l’on affiche complet d’ici une semaine! 



La guerre de l’eau douce et le cynisme de M. Peter Brabeck…

A l’heure du réchauffement climatique planétaire qui voit l’avancée des déserts sur les zones habitables et l’assèchement rapide des sources d’eau douce, une guerre sans précédent de l’accès à l’eau potable est à nos portes.

C’est dans ce contexte et grâce à l’excellent documentaire «We feed the world» d’Erwin Wagenhofer (2005), qui vient de sortir en salle, que j’ai appris à mieux connaître M. Peter Brabeck, président directeur général du groupe Nestlé®.

Archétype de l’homme d’affaire qui n’a d’autre dieu que celui du marché tout puissant, M. Brabeck ose qualifier «d’extrême» la position défendue par les ONG et de nombreux gouvernements qui revendiquent l’accès à l’eau potable comme un droit inaliénable exempt de toute logique commerciale.

Doté d’un cynisme sans égal, interviewé dans son bureau doré de Vevey, le leader maximo de Nestlé prétend préserver les maigres réserves d’eau potable de la planète en en faisant un bien de consommation courante, avec un prix fixé librement par l’offre et la demande. Selon ses dires, c’est seulement en se rendant compte de la valeur d’un bien, que l’homme gérera au plus juste cette denrée rare.

Comment bien sûr ne pas y voir une nouvelle main mise du géant suisse sur un futur marché très juteux, abandonnant à leur propre sort des populations jugées peu rentables. Après le scandale du lait en poudre vendu à prix fort dans les pays en voie de développement dans les années 1970 en place et lieu du lait sain de la mère, certains industriels de l'agroalimentaire, bien loin de se racheter une conduite, continuent dans sa quête aveugle de profits records pour ses actionnaires.

A l’heure des «colères saines», nos gouvernements devraient lancer un message fort aux dirigeants de ces multinationales pour rappeler que la planète ne restera pas impunément leur aire de jeux.

http://www.le-marche-de-la-faim.fr