jeudi 11 octobre 2012

Ecoulages et presurages

A partir du 3 Octobre, nous avons tous repris un rythme plus normal.
Certains sont repartis à la vigne : Saïda et Sandrine baissent les fils de levage pour permettre les travaux d’hiver ; Jean-Claude et Jérôme ont démonté les têtes de récolte des machines à vendanger.
Les autres sont dans les cuviers pour assurer les écoulages, décuvages et pressurages. Même si les journées se terminent à des heures plus décentes, cela reste un travail physique, en particulier le décuvage : il faut rentrer dans la cuve préalablement écoulée et bien dégazée pour enlever le marc à la pelle. Il fait chaud, il y a parfois des poches de CO2 : il faut toujours travailler en binôme ; un dans la cuve et l’autre à la porte de celle-ci pour vérifier que son coéquipier est bien en forme. En fonction des lieux, les pressoirs ne sont pas les mêmes :
Villegeorge et La Tour de Bessan bénéficient de pressoirs pneumatiques haut de gamme ; pour Duplessis, nous avions opté pour un pressoir vertical (qualitatif mais demandant beaucoup de manipulation), mais celui-ci a décidé de tomber en panne en plein pressurage ! La réparation paraissant impossible et surtout aléatoire (le pressoir avait été révisé totalement avant les vendanges !), Emilie a trouvé rapidement  un autre appareil à louer : un pressoir horizontal de qualité. Ce souci passager a perturbé Habib et ses coéquipiers. Lundi soir, il a fallu envelopper les cages de marc afin d’éviter toute altération et attendre le lendemain de pouvoir enfin presser le reste de la cuve. Aucun souci de perte de qualité, mais la gestion habituelle de l’imprévu !
Toute la semaine, Emilie et moi, avons joué les intermittentes de la dégustation : cuves en fin de vinification et presses à assembler par qualité.
Nous étions heureuses de faire une coupure ce week-end : nos papilles se mettent au repos aussi !
Les volumes écoulés sont moindre que les années précédentes, les rendements se précisent à la baisse. Dans une semaine, nous aurons les chiffres finaux.

Les vendanges 2010 - Lundi 11 Octobre: Après la pluie le beau temps !

Ce matin, premier jour de la semaine (comme nous n’avons plus de week-end depuis le 23 septembre, nous avons tendance à ne plus savoir quel jour nous sommes!). La température est encore douce mais le fond de l’air est humide ainsi que le feuillage des vignes. Il faut attendre 10 h pour lancer la machine à l’assaut de la parcelle de Cabernet Sauvignon d’Avensan, elle porte le nom d’Hedi, un de nos vignerons, qui l’a taillé longtemps au prix fait. Vers 15h, la cuve de 150 hl est pleine à Villegeorge, et la parcelle est finie.
Les autres chais tournent au ralenti et ceux qui le peuvent en profitent pour se reposer, se détendre, faire une pause déjeuner plus longue. Tout changement de rythme doit être mis à profit pour recharger les batteries : les vendanges sont un véritable marathon pour nos équipes avec la difficulté supplémentaire de devoir adapter sa vitesse à celle du programme différent selon le jour.
Nous recevons les analyses en fin de journée. Avec étonnement et même une légère pointe de doute, nous découvrons l’IPT (indice de polyphénols totaux : la quantité de tannins, c'est-à-dire la structure du vin) de notre première cuve 2010 : 122 ! Une cuve très tannique atteint rarement 80, au-dessus il s’agit des vins de presse (obtenus par pressurage du marc : les peaux de raisins en fin de macération). C’est notre record pour le moment.
Le programme de ramassage devrait se terminer en fin de semaine ou en début de semaine prochaine. Nous allons commencer l’écoulage de notre première cuve de Château La Tour de Bessan mardi soir. Cela signe la fin de la macération : on sépare le vin de goutte, celui qui coule naturellement de la cuve dans une baille (une énorme bassine !) quand on ouvre la vanne, du chapeau de marc. Celui-ci est pressé, après le décuvage (nos équipes rentrent dans la cuve après dégazage pour la vide). Nous avons un pressoir pneumatique, dernier cri, car nous travaillons la qualité de nos vins de presse.
Donc cette année, nous n’attendrons pas la fin des vendanges pour entamer les écoulages ; notre première cuve (qui bat le record d’IPT) risquerait de perdre de la fraîcheur, du fruit et de gagner en tannins secs et amères.


Emilie organise tous ces chantiers, répartissant les équipes au gré du programme. Une gymnastique qui doit tenir compte des compétences, de la synergie des personnes. Un exercice difficile car nous avons des équipes réduites. Heureusement, il y toujours parmi nos vendangeurs des personnes vaillantes qui peuvent compléter temporairement nos effectifs.
Nous en sommes au 19ème jour depuis le début des vendanges ! Encore quelques jours de courage pour terminer ce millésime en beauté.

Voyager dans les vignes et faire la vie de château

Depuis 1990, j’ai effectué un bon nombre de voyages, la plupart dans les Caraïbes en quête de soleil. Ce goût du voyage est animé par une curiosité découlant d’une déformation professionnelle de l’époque où j’œuvrais dans le secteur des médias à titre de journaliste.

Mes voyages ont aussi été grandement influencés par ma passion du vin et c’est pourquoi j’ai tiré profit d’expériences dont je peux vous partager les conseils. Voyager, c’est rêver les yeux ouverts et j’avoue franchement que la préparation d’un voyage est tout aussi excitante que le périple lui-même.

Mon goût pour le vin m’a amené à visiter des endroits aussi merveilleux que l’Allemagne avec la fabuleuse région de la Moselle qui est sillonnée par le Rhin.

Les vignes à flanc de montagne sont d’une beauté dont on ne peut se lasser. Mes séjours m’ont amené sur différentes routes des vins, dont celles du Québec, de l’Ontario et de la Colombie-Britannique. 

Mon voyage dans les vignes de la Californie est certainement l’un des moments les plus mémorables alors qu’au printemps 2008, ma femme et moi, accompagnés d’un couple d’amis, nous nous sommes rendus en Californie pour visiter les deux régions viticoles les plus populaires de ce pays : Napa et Sonoma. Lors de ce séjour, j’ai aussi découvert une région viticole moins connue du sud de la Californie, soit la Vallée de Temecula.

Évidemment, je n’ai pas encore visité Bordeaux en France, ni la Toscane en Italie, car je veux avoir plus de temps pour profiter de ces lieux particuliers. Ce sont des projets que je pourrais certainement concrétiser bientôt en ayant la possibilité de me libérer de mes obligations professionnelles et familiales.

Voici dix conseils pour profiter pleinement de vos visites dans les régions viticoles.

1. Identifiez la région du vin que vous voulez visiter et la période propice. (Le printemps et l’automne sont habituellement plus agréables.) Lorsque vous choisissez une période rapprochée des vendanges, plus fortes sont les chances de faire face à un achalandage accru de visiteurs.

2. Documentez-vous en utilisant des ressources comme Internet et en achetant certains guides pratiques (Routard, Michelin, etc.) pour bien vous familiariser avec les lieux et les choses à voir.

3. Repérez les vignobles qui offrent des tours guidés et des dégustations de leur produit. Attention, ce ne sont pas tous les producteurs qui ouvrent leur porte au public. Plus un producteur est connu et plus les coûts pour déguster et visiter peuvent être un peu plus élevés. Certains vignerons n’exigeront pas le paiement pour la dégustation lorsque vous achetez quelques bouteilles de leur vignoble.

4. Préparez l’ordre de vos visites en prenant soin de dresser un horaire quotidien et prévoyez des alternatives s’il y a trop de visiteurs. Il est important de choisir des vignobles qui sont près les uns des autres dans une même journée. Vous évitez ainsi de parcourir des distances inutiles et augmentez vos chances de pouvoir passer plus de temps dans les vignobles eux-mêmes, plutôt que dans votre voiture.

Ne pas prévoir plus de quatre installations à visiter. Premièrement, vous devez prendre le temps de déguster ce qu’on vous offre et dans une certaine mesure, après plusieurs dégustations vos papilles gustatives deviendront vite saturées. De plus, si vous prenez part à des tours guidés, il y a des séances qui varient de 30 minutes à près de deux heures.

5. Surveillez les bons de réduction. En parcourant Internet ou en vous procurant les brochures locales des endroits que vous désirez visiter, il y a souvent des bons de réduction qui vous permettent d’économiser sur les coûts des tours guidés ou des dégustations. Si vous passez plusieurs jours dans une région, cela pourrait représenter des économies appréciables.

6. Prenez le temps de prendre des notes sur ce que vous aimeriez goûter. Certaines personnes profitent de ces voyages pour repérer des vins qu’ils aimeraient acheter et conserver dans leur cellier. Fixez vos objectifs avant de partir, vous pourrez ainsi repérer des bouteilles qui feront votre bonheur. N’oubliez pas que certains millésimes sont meilleurs que d’autres, alors renseignez-vous sur la région que vous avez l’intention de visiter. De plus, n’oubliez pas que les lois sont très strictes aux douanes canadiennes. Si vous dépassez les quantités permises, cela pourrait s’avérer coûteux. Prévoyez également des méthodes d’emballage pour transporter vos bouteilles sans risquer qu’elles ne se brisent dans vos bagages. Du papier à bulles plastifié représente une très bonne alternative.

7. Modérez vos transports. Visiter des vignobles implique souvent une consommation d’alcool. N’oubliez pas que certains pays sont très stricts sur l’alcool au volant. Prévoyez un conducteur désigné et alternez d’un jour à l’autre, sinon, renseignez-vous sur les services de taxis, limousines et moyens de transport alternatif comme le train, le vélo ou même une randonnée pédestre. Ce sont parfois des moyens originaux de découvrir les vignobles.

8. Profitez-en pour goûter les saveurs locales lorsque vient l’heure des repas. Plusieurs installations viticoles ont un restaurant sur place et offrent des expériences culinaires uniques avec un mariage des mets et des vins de la propriété. Pour les endroits n’ayant pas de service de restauration, il est possible de faire un pique-nique. Vous profiterez alors d’une ambiance champêtre pour savourer votre repas.

9. Prenez des notes sur ce que vous goûtez et demandez si c’est possible qu’on vous fournisse un menu de dégustation.

10. Ayez du plaisir. Il ne faut pas que votre voyage devienne un fardeau ou que vous ayez l’impression que c’est une course contre la montre pour faire le plus de vignobles possible. Sachez apprécier la qualité avant la quantité.

Ce texte a été publié dans le guide Le Tire-bouchon Griffin 2010 et adapté pour diffusion sur le web.

Pomper pour mieux conserver !


Conserver une bouteille de vin ouverte est devenu plus important car nombreux sont ceux qui aiment déguster une coupe de vin avec leur repas sans finir la bouteille. « La modération a bien meilleur goût » dit le slogan.


En même temps, la tendance est à boire des vins de qualité en souhaitant les consommer à leur meilleur. On choisit donc les coupes appropriées, on aère le vin avec notre Decantus, on prend le temps de profiter des arômes et de savourer notre cuvée préférée.


On souhaite autant apprécier la suite de notre bouteille demain ou après-demain. Pour cela, il faut éviter une trop forte oxydation de son contenu. Le premier élément de conservation est le réfrigérateur, le froid ralentissant les réactions chimiques, dont l’oxydation. Il suffira de sortir la bouteille au bon moment pour obtenir la température idéale lors de sa prochaine utilisation (quelques minutes avant pour un blanc et 30 à 45 minutes pour un rouge). 


Une bonne méthode pour freiner encore davantage l’oxydation est de faire un vide partiel dans la bouteille au moyen d’une pompe à vide telle que celle offerte dans la nouvelle Collection Vinearius. Comme la bouteille contiendra moins d’air, donc moins d’oxygène, le vin se conservera mieux. On estime qu’en combinant ces deux méthodes, votre bouteille de vin se conservera en moyenne 2 à 3 jours après débouchage, sans diminution des arômes ou des saveurs.


Naturellement, ceci peut grandement varier selon le vin et surtout, selon son degré d’évolution. Les vins jeunes tels qu’on les achète aujourd’hui à la SAQ se conservent plutôt bien, mais les vieux vins ou les vins sans soufre doivent être dégustés plus rapidement.


À votre santé !


Club Vinearius

Note : la liste des revendeurs de la Collection Vinearius est disponible en ligne ici.

Grand Cru Altenberg

Aujourd'hui journée dédiée 100% au Grand Cru Altenberg de Bergbieten avec les vendanges du Gewurztraminer et du Riesling

(vue depuis le GC Altenberg)

Les raisins tous atteints d'une très beau botrytis cinerea (pourriture noble) ont donné de très beaux résultats:

  • Gewurztraminer: 10 bottiches (environ 10hl); degré potentiel 16.4%. Parfait pour une VT (Vendange Tardive). Pressurage de 5h
  • Riesling: 15 bottiches (15 hl) à 16.4% permettant de le vinifier en SGN (Selection de Grains Nobles). Le rendement au final oscillera autour de 20 à 25 hl/ha


(riesling atteint de pourriture noble)

Le Riesling sera pressuré pendant 6h pour extraire avec finesse toute la complexité du botrytis. On notera qu'aucun jus de goutte ne sortait du pressoir à son remplissage.

De très bons résultats qui feront oublier la difficulté des vendanges (50% du Riesling a du être vendangé par terre!).

Dégustation: Greg Norman Santa Barbara Chardonnay 2005

Nom du vin : Greg Norman Santa Barbara Chardonnay 2005
Cépage: Chardonnay
Producteur: Greg Norman Estates
Millésime: 2005
Région: Californie
Pays: États-Unis
Catégorie: Blanc Alcool %: 13.9
Date de dégustation: 2008/10
Prix: 25.99$ CAN
Ce vin est disponible au Nouveau Brunswick.
Alcool NB Code cup: 089819813186

La note d’appréciation le Tire Bouchon: 86

Notes de dégustation: Un vin de la région viticole de Santa Barbara en Californie, le chardonnay de cet icône du golf possède un beau coup d'approche. Une belle bouteille, un beau vin jaune paille et il n'est pas tombé dans le fût de chêne à outrance. Au nez ce sont les fruits tropicaux qui s'annoncent avec des effluves d'ananas et un zeste de citron.

Le vin est texturé et pas trop beurré. Il offre un goût légèrement vanillé mais sa longueur en bouche déçoit un peu. Un peu épicé mais pas autant que le prix ici au Canada, car c'est un peu trop dispendieux. En Californie ce vin est disponible entre 13 et 17 dollars. Au Nouveau-Brunswick on parle de 26 dollars.

Accord mets et vins: Je l'ai savouré avec des sushis et il était vraiment idéal.

C'était Marcel Lapierre



Ceux qui connaissaient Marcel Lapierre se souviendront du regard malicieux avec lequel il auscultait le monde. Heureux de tout mais dupe de rien. Ni de personne.

L'amateur de passage se rappellera la chaleur de son accueil. Son solide coup de coude. Et sa manière, bourrue mais généreuse, de vous inviter à sa table. Et de vous y garder à toute force, à grand renfort de blagues, de terrine et de Morgon.

Ses amis, ses voisins, n'oublieront pas le coup de main, le conseil de Marcel.

Les plus anciens, enfin, se souviendront de la bagarre menée ensemble depuis la fin des années soixante-dix, pour faire vivre et prospérer l'idée d'un vin nouveau. D'un raisin débarrassé des artifices de la chimie et de caves sans oripeaux oenologiques.

Marcel fut, dans la foulée du grand Jacques Overnoy et de Chauvet, l'un des pionnier du vin nature. Un maître en son domaine. Un roi en son pays. Un ami. Et lorsqu'un ami nous quitte, les mots nous manquent.

La Jasse Castel de Montpeyroux en dégustation à Montpellier


samedi 13 octobre 2012 
nous avons le plaisir de recevoir dans nos caves 
Pascale Rivière pour une DEGUSTATION des vins 
de La JASSE CASTEL 

Le parcours de Pascale n'est pas commun, car avant d'être vigneronne à la campagne, elle a été une vraie citadine en exerçant conjointement et successivement les métiers de journaliste, écrivain et enseignante, néanmoins autour du vin. Puis, un beau jour, les livres ne suffisent plus à cette jeune femme pleine d'entrain et elle décide de mettre en pratique la théorie. Elle acquiert quelques parcelles dans le village de Montpeyroux, situé 40 km à l'ouest de Montpellier, non loin du merveilleux village de Saint Guilhem le Désert et au pied du Causse sauvage d'Arboras qui marque l'entrée du Larzac. Ce beau terroir viticole de Montpeyroux trouve son origine dans l'étymologie de son nom : mont pierreux. La géologie des sols est constituée de trois calcaires : caillouteux, argileux et d'alluvion. Le climat est particulièrement chaud les vignes sont abritées par le mont Saint Baudille qui culmine à 848 mètres et le massif de la Séranne. Monteyroux fait partie de l'AOC AOP Languedoc avec dénomination Montpeyroux. Cette appellation  fait partie des terroirs historiques des Coteaux du Languedoc et appartient désormais, grâce à l'impulsion de vignerons talentueux et dynamiques, aux terroirs qui bougent et montent en qualité. Le Domaine est également en AOP Languedoc Terrasses du Larzac, une jeune appellation qui monte.

La Jasse Castel en est un illustre membre. C'est une création ex-nihilo qui date de 1998 avec une superficie de 7 hectares dont le cœur vivant est une bergerie située au milieu des garrigues et des olivettes. Son animatrice engagée et passionnante élève des vins notamment à partir des cépages cinsault, carignan, grenache. Le domaine est conduit en culture biologique depuis 2008. Les vins possèdent une grande concentration, en raison d'un rendement très faible de l'ordre de 15 à 25 hl / hectare. 

 
Les vins de La Jasse Castel, à l'image du terroir dont ils sont issus, portent des noms qui fleurent bon le Sud de France, tels que la Pimpanela, les Combariolles, Tutti Frutti, la Jasse... 
Au fait, savez-vous ce que signifie Jasse ? 
Non ! Alors venez le demander samedi à Pascale.

Articles et vins populaires du trimestre

L’automne a commencé à s’installer et nous regrettons déjà le superbe été que nous avons connu au Québec. Réchauffons-nous le cœur en relisant nos articles les plus appréciés durant cette belle période.

Jura : Le magicien du Savagnin – Vous avez adoré le compte-rendu du voyage dans le Jura de notre merveilleuse sommelière, Hélène Dion.

Decantus Allegro : nouvel aérateur de vin au format bec verseur – Le lancement du dernier né de nos aérateurs de vin a généré beaucoup d’intérêt.

Plongée dans le viognier – La découverte de ce cépage particulièrement aromatique en a intrigué plusieurs.

Argentine, terre de vins d’altitude – Les vins argentins sont encore peu connus au Québec, pourtant il y en a d’excellents.

Vins blancs pour fin d’été – Ces suggestions de vins blancs d’apéro ont eu tout un succès !

Été, vins frais et cubes de glace inox : tout va très bien ! – Nos cubes de glace inox sont super pour refroidir rapidement une coupe de vin.

Nous vous avons proposé de nombreux vins durant la même période, voici ceux pour lesquels vous avez le plus cliqué, avec entre parenthèses le lien vers l’article qui le mentionnait.

Jean Bourdy Côtes du Jura 2007 (Jura : Le magicien du Savagnin)


Sauvignon blanc Dom. Tariquet vin de pays Côtes de Gascogne 2011 (Vins blancs pour fin d’été)

Malbec Catena Mendoza 2010 (Argentine, terre de vins d’altitude)

Zenato San Benedetto Lugana 2010 (Vins blancs pour fin d’été)

Château Vieux Coutelin Saint-Estèphe 2009 (Fêter les vins de Bordeaux chez soi, pourquoi pas?)

À votre santé !


Club Vinearius

Dégustation par Cédric Pilot

Dégustation Roero "Merica", Arneis Cascina Ca`Rossa 2OO3

Situé au nord ouest du piémont près du Val d'aoste, issu d'un cépage autochtone qui se nome arneis c'est un vin blanc plein de fraîcheur a la fois aux arômes mentholé qui s'entremêle au note anisé légèrement épicé, bouche intense toujours avec cette complexitée et cette amplitude, doté d' une aciditée droite sur des notes de gingembre citronelle, un vin de plaisire d'un bon rapport qualité prix, et surtout a l'image du vignerons qui transmet sa subtilitée et son âme dans tout ses vins et surtout un Roero "Monpissano" 2001 issu du grand cépage Nébbiolo.

Rauzan-Ségla : la fragrance vineuse de Margaux


Après une fin de semaine à l’écart des grands châteaux pour une visite en Charente-Maritime, ma conjointe et moi reprenons la route des châteaux du Médoc.  Notre bref séjour dans la région de Saintes, près de Cognac, nous a donné l’opportunité de découvrir une autre facette de la France.  Nous quittons par le bac de Royan en naviguant sur la Gironde pour nous rendre à nouveau sur la rive gauche et ainsi rejoindre Le-Verdon-sur-Mer, situé à l'extrême Pointe du Médoc, à 100 km de Bordeaux.  Nous profitons de l’occasion pour descendre tranquillement vers le sud alors que nous faisons un bref arrêt pour marcher sur les plages sablonneuses de Soulac-sur-Mer.  Notre prochaine destination nous amène à nouveau dans l’appellation Margaux en début d’après-midi.

350 ans d'histoire pour Rauzan-Ségla
Ayant déjà visité quatre belles propriétés de l’appellation Margaux, nous avons le plaisir d’être reçus au Château Rauzan-Segla, un deuxième cru classé du Médoc qui a célébré ses 350 ans en 2011.   En fait,  c’est Pierre de Rauzan qui acquiert, en 1661, sous le règne de Louis XIV, cette propriété qui va gagner très tôt une solide réputation.  D’ailleurs, après un séjour dans le bordelais, l’ancien président des États-Unis, Thomas Jefferson, en fera une commande de plusieurs caisses. Il importe de préciser que le Château Rauzan-Gassies et le Château Rauzan-Ségla constituaient une seule et même propriété avant leur division pour des raisons successorales à la fin du 18e siècle.  C’est en 1903 que Fréderic Cruze, propriétaire de l’époque, fera construire le château actuel.  C’est l’architecte Louis Garros qui s’inspire du style périgourdin des bâtiments d’origine pour procéder à l’édification de ce dernier. 

Un parfum de renouveau

Notre visite de ce château de la région de Margaux débute par un petit tour des installations techniques avec le cuvier et le chai.  Le vignoble est opéré en culture raisonnée afin d’y accorder le plus grand respect possible à l’environnement.  Les 52 hectares de vignes de Rauzan-Ségla campent pratiquement aux portes du village de Margaux. D’ailleurs, on est à même d’apercevoir, dans certaines parcelles du vignoble, quelques-uns des châteaux les plus prestigieux de l’appellation soit Palmer et Château Margaux pour ne nommer que ces deux noms.  
Chai de Rauzan-Ségla

L’encépagement de Rauzan-Ségla est constitué de Cabernet sauvignon majoritairement avec 54%, de Merlot à 41% et du Petit verdot à 4%, tandis que le Cabernet franc est présent avec un minime de 1%.  Chaque parcelle de vignes est vinifiée séparément dans une cuve en inox thermo régulée.  Une portion de 50 à 60% de barriques neuves sera utilisée selon le millésime, pour favoriser le vieillissement des vins de Rauzan-Ségla.  Nous avons été conviés à goûter le fruit de ce travail méticuleux avec le millésime 2006 et le 2007 du grand vin.  Nous aurons aussi la chance de savourer le 2006 du Ségla qui est le second vin de la propriété.  Ce vin issu de jeunes vignes provient de l’ancien vignoble du Château Lamouroux.  Le Ségla a profité des améliorations techniques apportées à Rauzan-Ségla tant au niveau des chais que dans la vigne, suite au rachat de la propriété par la famille Wertheimer en 1994.  Cette famille est aussi propriétaire de la maison de haute couture Chanel.  Cette acquisition a amené un parfum de renouveau au domaine, avec un mandat clair de redonner les lettres de noblesse de ce château.

Quant un couturier habille les bouteilles…

Karl Lagerfeld et l'habillage du 2011
Pour souligner le 350eanniversaire du domaine et pour souligner le fabuleux millésime 2009,  Rauzan-Ségla s’est assuré de la prestigieuse collaboration du couturier, designer, photographe, et réalisateur allemand, Karl Lagerfeld, qui a  dessiné l’étiquette pour l’occasion.  Cette idée d’étiquette provient du fait qu’à son 300e anniversaire en 1961, le château avait déjà édité une étiquette originale.  En dévoilant en 2011 ce nouvel habillage d’un seul millésime, il semble que le milieu traditionnel du vin de France n’a pas été très tendre quant aux résultats.  Certains l’ont comparé à une bouteille de Beaujolais nouveau. La réception aurait été meilleure semble t-il auprès du public nord-américain.  Ce n’était pas une première expérience pour Karl Lagerfeld qui s’était penché sur le design la prestigieuse cuvée 2007 de Dom Pérignon, « Une bouteille nommée Désire ».

Le vin de Rauzan-Ségla est assurément de retour dans l’élite des châteaux de l’appellation Margaux.  Avec comme directeur technique John Kolasa, ancien directeur commercial du château Latour à Pauillac, ce second cru classé du Médoc a su retrouver sa réputation en produisant des vins remarquables et d’une qualité constante.  

Nous avons quitté la région de Margaux en milieu d’après-midi pour nous diriger vers la région de St-Estèphe pour découvrir le Château Lilian Ladouys, un domaine qui partage les mêmes propriétaires que le Château Pédesclaux.  Une visite à lire dans mon prochain récit sur Le Tire-bouchon.
On distingue aussi le Château Palmer



8ÈME JOUR DE VENDANGES


Réponse à la question d’hier : avantages et inconvénients de la vendange mécanique et manuelle.


        Vendange manuelle :

+ : La vendange est triée directement sur pied, plus le tri est effectué tôt et plus on optimise la qualité de la vendange.

Le raisin arrive entier au chai avec un minimum de jus.

- : Le coût de la main d’œuvre est très élevé.

L’assiduité n’est pas toujours garantie (notre troupe s’amenuise au fil du temps) et le rendement est fluctuant en fonction des parcelles et de la forme des troupes.

En particulier, le cabernet sauvignon ayant une rafle plus dure, l’avancement des vendangeurs est plus lent.

 

        Vendange mécanique :

+ : Le ramassage est plus rapide et régulier, la main d’œuvre mobilisée est restreinte (2 personnes contre 50 personnes pour le ramassage manuel) donc les coûts sont diminués. La machine égraine les raisins, les grappes entières en retard de maturité restent sur les rangs ou sont évacuées ensuite au cuvier par notre trieur mécanique. Le tri des raisins en retard de maturité ne peut se faire en vendanges manuelles que sur la couleur : raisins non vérés.

- : On obtient plus de jus dans la remorque, les raisins sont un peu plus triturés. De plus, le matériel végétal est plus malmené.

Cependant, avec les dernières innovations en termes de machines à vendanger, ces inconvénients tendent à être corrigés.


Aujourd’hui nous essayons à Duplessis la machine à vendanger Pellenc selectiv’process, dotée d’un système de tri intégré. Ceci permet d’éliminer les morceaux de feuilles, les bois morts ainsi que les rafles directement sur la parcelle. De plus, la tête est équipée de tâteurs qui amortissement les mouvements du pied, ce dernier est donc beaucoup moins secoué.

Jean-Claude, notre super chauffeur, est conquis ! Habib, qui reçoit la vendange est lui aussi satisfait de la propreté de celle-ci.

Pendant ce temps là, la troupe entame l’ultime ligne droite du ramassage des cabernets sauvignons de Margaux. Les douleurs commencent à se faire sentir dans les articulations de nos vendangeurs aguerris. La récolte est plus abondante sur ces dernières parcelles, Emilie retrouve le sourire !



A Villegeorge, le rythme est encore au ralenti avant l’accélération de la fin de semaine.