dimanche 18 mars 2012

Avec le poisson, vin blanc ou rouge ?

La tradition catholique de jeûner durant la période du carême n’a plus beaucoup d’adeptes aujourd’hui tout comme sa version allégée, la pratique du « manger maigre » du vendredi (s’abstenir de viande ce jour là). Nous allons néanmoins profiter de ce vendredi de carême pour parler poisson, ou plus exactement de quel vin boire en mangeant du poisson.

Évidemment, la tradition française veut qu’on accompagne les poissons de vins blancs secs. Il s’agit d’un excellent accord, en particulier pour les poissons à saveur fine, surtout lorsque servis au naturel ou avec des sauces et accompagnements délicats. J’avoue un faible pour les Bourgogne blancs ainsi que pour les vins de la Loire, et pas seulement les Sancerre. N’hésitez pas non plus à essayer les Beaujolais blancs.

Cependant, dire qu’un vin rouge ne peut pas se marier avec le poisson ne tient plus. En réalité, votre choix de vin doit s’accorder à l’ensemble du plat. Il faut tenir compte du type de poisson, la sole est très différente du thon, mais il faut aussi prendre en compte mode de cuisson, épices, sauces et accompagnements. Par exemple, la cuisine bourguignonne contient de nombreuses recettes de poissons cuits au vin rouge, qu’on accompagne avec le même vin utilisé en cuisson.

Les vins rouges les plus classiques en accompagnement du poisson sont les Pinot noirs de Bourgogne mais n’hésitez pas à essayer les Sancerre rouges. Des accords plus originaux sont aujourd’hui plus courants, comme un vin de Syrah sur un poisson servi avec un coulis de poivrons. En Provence, on aime aussi servir un rouge de Bandol avec les rougets.

Finalement, les chroniques de François Chartier sont une source d’inspiration extraordinaire pour accorder vos vins avec les épices, algues ou autres éléments importants de votre cuisine. Et il n’hésite pas à vous proposer des rouges pour les Sushis !

N’hésitez pas à donner votre avis !

À votre santé !

Club Vinearius

Photo Flickr par malias

Oublié votre pharmacien, allez chez votre torréfacteur !

La caféine est plus efficace que l'ibuprofène contre les courbatures.

[L.J.S.] - Aspirine, étirement, massage... contre vos courbatures ? Vous n'y êtes pas du tout. Un bol de café le matin, et hop ! Envolées vos douleurs musculaires ! Une petite étude publiée dans Journal of Pain (le journal de la douleur) suggère que la caféine serait le meilleur antidote contre les courbatures.Victor Maridakis et ses collaborateurs de l'université de Georgia à Athènes (Grèce) ont testé sur 9 étudiantes des capsules de caféine. Leur objectif : évaluer l'effet analgésique de cette substance sur les douleurs musculaires. Les scientifiques ont utilisé un stimulateur électrique pour provoquer chez les volontaires des contractions musculaires dites « excentriques », c'est-à-dire des contractions sur un muscle étiré, connues pour entraîner des courbatures plus douloureuses que les autres. C'est le type d'exercice musculaire qu'on fait lorsque l'on court sur une route en pente.Les volontaires ont reçu les deux jours suivants, soit des suppléments de caféine en quantité équivalente à celle trouvée dans deux tasses de café, soit un placebo. Les scientifiques ont alors répété les stimulations musculaires en demandant aux jeunes filles de noter le niveau de douleur. Résultat : avec la caféine, les étudiantes sentent nettement moins leurs courbatures qu'avec le placebo.D'après Victor Maridakis, la caféine bloque l'activité de l'adénosine, une molécule synthétisée au cours des réactions inflammatoires et à l'origine des douleurs musculaires. Elle serait plus efficace que l'ibuprofène pour soulager ces douleurs.Attention cependant avant d'avoir recours systématiquement au café. « La caféine augmente l'anxiété, les palpitations, la pression artérielle, l'envie d'uriner et empêche de dormir, explique Maridakis. Il est donc nécessaire de faire attention lorsqu'on en consomme [...] surtout si on y est sensible ». Copyright © 2007, lejournalsante.com

Février 2012 : les chenins moelleux

Les différents visages du chenin se déclinent... après les secs, voici les demi-secs et moelleux!!


Domaine de la Gabillière
Harmonie - 100% chenin
Touraine amboise 2009
Amboise (37)












Domaine GENDRON
Vouvray  - 100% chenin - 2009
Danielle et Philippe GENDRON
Vouvray (37)






Chateau Bellevue
Coteaux du Layon - 100% chenin
Tijou et Fils 
St Aubin de Luigné (49)


ASSEMBLAGE DU CHATEAU DUPLESSIS 2010



C’est à 9h le 17 Mars que nous avons retrouvé l’équipe au complet pour préparer l’assemblage du dernier de nos trois grands vins. Jacques Boissenot officiait .Jean Cordeau venait vérifier par la dégustation le travail fait à la vigne, lisant attentivement le nom des parcelles sur la feuille de dégustation. Malgré des fermentations malolactiques tardives, les vins se goutaient en général plutôt bien, les arômes de fruits rouges dominaient.

C’est en silence que la dégustation a commencé, chacun goutant les vins dans l’ordre de présentation (établi par Emilie et Jean-Luc), les Merlots en premier puis les Cabernet Francs et enfin les Sauvignons. Romain, en apprentissage à Villegeorge, découvrait pour la première fois et avec étonnement ce moment magique : de lots disparates au début, on tire deux vins équilibrés.

Le résultat fut à la hauteur de nos espérances même si le volume (du fait du rendement plus bas) est moindre que pour le millésime 2009. Jacques Boissenot donne une note supplémentaire à 2010 par rapport à l’année précédente.

Le second sera un assemblage à 100% Merlot !


Laissez entrer le soleil !

Et oui, beaucoup l’attendaient, beaucoup s’en doutaient voici le premier post en Français du Sommelier Masqué. Maintenant fini de rigoler place à la petite histoire.

A l’aube du printemps, enfin sur nos calendriers, il est temps de revenir sur cet hiver qui a été rude, pluie, neige, grisaille et gens de mauvaise humeur rien de surprenant en soi mais juste de quoi vous mettre un bon coup au moral. Heureusement le vin existe et est souvent présent lors des longues soirées d’hiver. Le soleil étant peu présent en cette période allons le chercher dans notre verre et quoi de mieux que de magnifique vins du sud de la France et de l’Europe. Là bas le soleil brille presque toute l’année et cela se ressent dans les vins.

Commençons notre voyage :

Ce blanc fait de Carignan Blanc, un cépage mutant du Carignan original, rare et capricieux. Ce vin issu de vieilles vignes dévoilent complètement sont terroir de schiste et de Granite. Le nez est typique sur de notes anisées et d’agrumes, la bouche est vive, délicate, toujours sur les agrumes avec une belle minéralité et une finale sur la craie.

Domaine de Blanes Muscat Sec 2010, Vin de Pays des Cotes Catalanes
Le Muscat Sec est souvent critiqué pour sa simplicité ou son manque de vivacité. Mais j’aime beaucoup ces vins, les choses simples sont souvent les meilleurs, et le muscat sec reste pour moi un des meilleurs vins qui existe pour les apéritifs printaniers. Ce vin développe des arômes typiques de raisin frais, litchi et de rose. En bouche on trouve un vin élégant rond mais jamais lourd, il laisse un palais frais et sec.

Ce vin est fait pour aller avec de la nourriture, quand on parle de vins puissant on peut prendre ce vin en exemple. Fait de Syrah et Grenache principalement, sa robe ressemble à de l’encre avec quelques reflets tuilés. Le nez est animal sur des notes de cuir de tabac, il parait parfois sanguin. En bouche, ce n’est que la continuité du nez avec ce coté fruit mur et fumé, les tannins sont bien présent mais jamais aucune lourdeur n’apparaît.

Montsant est une petite appellation voisine du Priorat en Catalogne. Les variations importantes de relief et de températures font la typicité du vin. Le cépage roi ici est le Carignan (appelé Cariñena en Espagne d’où il est originaire). Loin du Languedoc Roussillon ou ce cépage est maintenant devenu à la « mode » et crée des vins sans saveur austère et fort en alcool, ici sur un terroir approprié (sol de granite et calcaire) il crée des vins complet au caractère affirmé et d’une élégance rare. Le nez est typé sur le fumé et les épices. La bouche est franche avec une continuité aromatique et une touche de garrigue. Les tannins sont soyeux et délicat. Un magnifique vin à boire au coin d’une cheminée lors d’une soirée d’hiver particulièrement neigeuse. 

LE CLUB EPICURE A LA DECOUVERTE DES CRUS BOURGEOIS

C’est à l’invitation de son président, Jean-Louis Bourgain, que j’ai animé une soirée autour des Crus Bourgeois. Le 25 Février 2011, le Club Epicure s’est réuni dans le restaurant « aux Foudres de Bacchus » à Gentilly.

Pour mieux présenter l’histoire quelque peu chaotique des Crus Bourgeois, de leur « classement » non homologué de 1932 à la Reconnaissance du millésime 2008, j’ai présenté un document « power point » élaboré par Emilie Van Maele. Les questions n’ont pas manqué, montrant l’intérêt des dégustateurs pour ce sujet d’actualité.

Au cours d’un diner fort sympathique et excellent, nous avons dégustés les trois crus en 2008 (encore bien jeunes) puis Château de Villegeorge en 2005, qui a eu beaucoup de succès, Château La Tour de Bessan 2006 (rond et charnu) et enfin Château Duplessis 2007, sur la fraîcheur du fruit.

Une soirée fort sympathique au sein d’un club de dégustateurs avides de connaissances et de découvertes.Pour les curieux, un compte rendu détaillé se trouve sur le blog du club écrit par son dynamique et sympathique président. http://.clublepicure.fr/