mercredi 24 octobre 2012

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Le Luberon, des vins pour ensoleiller l’automne !


« Déguster » le Luberon, c’est un peu une façon de porter le soleil jusque chez soi. Ses vins sont une part de chaleur que l’on est en droit de s’octroyer en ces jours d’automne. Il faut d’abord s’imaginer le massif du Luberon qui domine cette région rattachée à la Vallée du Rhône viticole. En passant dans la combe qui sépare les « deux Luberons », on se met à rêver aux villages magnifiques de Ménerbes, de Bonnieux, de Gordes ou de Lourmarin… On imagine boire le « Mourre Nègre » à perpétuité. Cette cuvée en rosé de la Cave de Sylla rappelle le sommet du Luberon culminant à 1127 mètres d’altitude que l’on nomme « mourre nègre ». À boire ce rosé sur place, on est effectivement dans les hauteurs, la tête dans le ciel et le cœur qui bat au rythme de ce vignoble unique.

Les maturations en 2012 ont culminé sous la canicule d’août. Par endroit, la sécheresse a laissé ses marques avec quelques feux de forêt. Le climat de ce vignoble de montagne impose la vendange de nuit, afin de cueillir de beaux raisins avec le plus de fraicheur possible et un fruité intact. Ce sont des vins que l’on appréciera pour leur équilibre, leur structure épicée et leur place à table. Allez… laissez vous tenter par le Luberon!


Deux « Luberon » à déguster :

La Ciboise (millésime dégusté : 2011) – Le nez est invitant, avec du fruit mûr, du poivre et en bouche, de la chair, une acidité vive et une belle trame tannique.

Grand Marrenon (millésime dégusté 2010) – Cette sélection parcellaire est composée de Syrah assemblée au Grenache. C’est aromatique, avec des notes de cerise, de graphite, et une touche épicée, aux tanins présents mais bien intégrés. L’élevage, en partie en fûts neufs, se ressent quelque peu avec une finale boisée. On peut laisser en cave quelques années.

Les vins que l’on aimerait voir arriver au Québec sont ceux de la Bastide du Claux. Ce sont des vins profonds, travaillés avec finesse et puissance par Sylvain Morey, originaire de Chassagne. Sa cuvée L’Orientale 2009, savant mélange de Syrah et de Grenache, est complexe, au fruit invitant, avec sa touche épicée et anisée et en bouche, ces tanins soyeux, cette bouche presque « grasse » toute en chair…

Hélène Dion, sommelière conseil

La Ciboise – Luberon 2011 – Chapoutier
Code SAQ : 11374382

Prix : 14,35$

Grand Marrenon – Luberon 2012 – Cellier de Marrenon
Code SAQ : 10678157

Prix : 18,15$

Infos pratiques :
Appellation : décret 1988 sous le nom Côtes-du-Luberon, désormais Luberon.
Cépages : - Rouges et rosés : Syrah, Grenache, Carignan, Cinsault, Mourvèdre
- Blancs : Vermentino, Marsanne, Roussanne, Clairette, Ugni Blanc, Bourboulenc, Viognier
Géographie : appellation en périphérie de la Vallée du Rhône, séparée de l’AOP Ventoux par la rivière Calavon
Production : Rosé 48% - Rouge 28% - Blanc 24%
Structures : 52 domaines – 10 caves coopératives.

Trop parisien?


Le précédent rendez-vous était trop parisien à votre goût? Qu'à cela ne tienne...

Pour les lyonnais, on pourra par exemple citer la jolie initiative
du Vercoquin (en couleur, cette fois...). Ce caviste militant de la cité des Gaules participe, comme d'autres confrères à travers tout le pays, à la découverte de vins, disons... "A-typiques".

Cette année, il se fait fort de réunir La maison Houillon-Overnoy (Pupillin), les Breton (Bourgueil et Chinon), Lionel Morel du Mas d'Agalis ou encore les pétillants naturels de Raphaël Bartucci (Bugey Cerdon). Mais il faudra attendre un petit mois, le 22 novembre.

Que ça ne ne vous empêche, d'ici là, d'utiliser le vindemesamis pour donner d'autres rendez-vous...

Un Pomerol 2010 à seulement 17.95 euros !

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Un Pomerol 2010 à seulement 17.95 € !
Château Taillefer 2010
Château Taillefer Pomerol 2010 Un millésime exceptionnel !

Ce Pomerol en pleine ascension bénéficie de toute l'attention et du savoir-faire de Catherine Moueix dont "les soins apportés aux vignes de Merlot se révèlent très payants en 2010" note Bernard Burtschy qui lui attribue la note de 16/20. Derrière sa couleur très sombre, vous aimerez sa complexité aromatique mêlant les notes de cerise noire, de café et de chocolat, puis sa structure harmonieuse pleine de fraîcheur sous le palais. Une très belle affaire !

Château Taillefer 2010
Pomerol, Bordeaux, rouge

Prix : 17.95 € au lieu de 22.50 €

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Les prix indiqués s'entendent Toutes Taxes Comprises (prix TTC, sauf erreur typographique) France Métropolitaine, et valables jusqu'au 26/10/12
Conditions générales de vente disponibles sur notre site www.1855.com.
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Crédit: 1855 SA. (1995-2012) - L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Sachez consommer avec modération.

Retour au domaine Laurent Barth (Bennwihr)

Promesse avait été prise en janvier dernier (lire ici) de retourner déguster les 2008 en bouteille. A l'heure où blanchit la campagne, nous partîmes....

Accueilli en toute simplicité, zénitude et les bras ouverts par Laurent Barth, nous allons d'abord faire un tour dans les chais pour inhaler les vapeurs de CO2 qui se dégagent des foudres en pleine fermentation alcoolique. Les glou-glou battent de tout leur plein dans une symphonie de tonalités allant du grave à l'aiguë.

On quitte les chais le cœur léger et en rythme.!15 vins du millésime 2008 nous attendent dans la salle de dégustation attenante.

Rouges, rien ne bouge...

On se fait la bouche avec les deux cuvées de Pinot Noir: Pinot Noir (10€, 100% éraflé) et Pinot Noir "M" (12€, issu du GC Marckrain, 80% éraflé). Le premier est tout à fait dans l'esprit des Pierres Chaudes du Domaine Julien Meyer (vin gourmand sur le fruit à boire entre copains à l'apéro autour d'une nappe à carreaux!). Le deuxième est un pinot noir de terroir qui offre des notes épicées (poivre) et qui a une masse tannique plus imposante. Un vin à garder 2 à 3 ans.

Blancs, haut les mains!

Le ballet des blancs s'ouvre avec Racines Métisses (5€, épuisé), l'edelzwicker gourmand de la maison. Le Pinots d'Alsace (6€, assemblage d'auxerrois + un peu de pinot noir) a été élevé en barrique et s'offre sur un jour plein et onctueux à la finale amère des plus réussie. S'enchaîne un Sylvaner (6€) qui se présente sur la richesse (8 g/l de sucres résiduels) tout en conservant une belle trame acide (la patte du millésime) et les deux Muscats du domaine: Muscat d'Alsace (8€), un régal de pureté d'expression du fruit et le Muscat "Granite" (12€, issu de vignes sur le GC Schlossberg), vin de terroir qui transcende avec joie les expressions variétales du Muscat et qui offre une complexité très intéressante.

Place au trio des rieslings: Riesling (8€), vin de fruit tout en tension et pureté aromatique. Un régal immédiat de gourmandise à servir à l'apéro avec des charcuteries. J'adore! Le Riesling "Vieilles Vignes" (9€) offre un surplus incontestable de corps, voire de tannins mais la trame acide est bien là et vous emmène un cran plus loin. Apothéose avec le Riesling "Granite" (18€, issu de vignes sur le GC Schlossberg), magnifique vin de terroir granitique qui s'articule autour de sa colonne vertébrale acide des plus longilignes. Un superbe vin de gastronomie qui ira loin.

On finit notre parcours par quelques sucres de belle facture. Pinot gris (11€) pour amateurs de vins riches avec des sucres résiduels mais tout en offrant un beau volume et une belle précision aromatique (fruits secs). Gewurztraminer "Vieilles Vignes" (10€), nez discret mais belle bouche ample et typée florale et surtout le Gewurztraminer GC Marckrain (20€ les 75cl; 14€ les 50cl), une VT non revendiquée mais qui allie richesse avec de belles notes acidulées et une amertume divine. Une grande réussite à déguster au coin du feu, peau de bête etc...

Glou-glou, toujours, encore et encore...

Merci encore Laurent pour cette une heure trente que tu nous auras consacrées si généreusement ce matin.

On apprécie toujours autant non seulement ta simplicité, ta sincérité et ta modestie., mais aussi ton ancrage dans les réalités du métier de vigneron qui t'offre le recul nécessaire sur les médias qui voient un peu trop souvent et trop vite dans chaque nouveau millésime une année "exceptionnelle".

Rester les yeux rivés sur tes 3 hectares de vignes et tes oreilles patiemment collées à tes foudres à l'écoute des rassûrants glou-glou est le seul métronome qui compte vraiment pour toi. Ne change pas.

Domaine Laurent Barth
3, rue du Maréchal de Lattre
68630 Bennwihr
Tél/Fax: 03 89 47 96 06


(c) Eric O. pour la photo de foudre

L'ambassadeur de Pic Saint-Loup à 9.90€ - Spécial Languedoc Roussillon

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L'ambassadeur de Pic Saint-Loup à 9.90€
Spécial Languedoc-Roussillon
William Fèvre Chablis Domaine 2011 L'Hortus, "Domaine exceptionnel"

La famille Orliac, aux commandes de ce "domaine exceptionnel du Languedoc" pour Parker, élabore sa célèbre "Bergerie classique" avec de la Syrah, du Grenache et du vieux Mourvèdre, les cépages typiques de Pic Saint-Loup. Les amoureux de cette appellation lovée au coeur d'une somptueuse garrigue, aimeront ce nouveau millésime élégant et très fruité : cerise noire, framboise, épices, réglisse, fleurs rouges, ...
Il est de toutes les saisons !

Bergerie de l'Hortus,
Cuvée Classique 2011

Pic Saint Loup, Languedoc, rouge

Prix VP :
9,90 €  au lieu de 14.00 €


William Fèvre & Bouchard à prix très privé !
Les Coteaux du Pic Cuvée Garrus 2011 Les Coteaux du Pic
Cuvée Garrus 2011

Coteaux du Languedoc, rouge
Prix VP : 3.90 €
au lieu de 4.95 €
Delas Frères Viognier 2011 Delas Frères
Viognier 2011

Vin de Pays d'Oc, blanc
Prix VP : 4.90 €
au lieu de 6.00 €
Domaine Gauby Les Calcinaires 2011 Domaine Gauby
Les Calcinaires 2011

Côtes du Roussillon, rouge
Prix VP : 12.50 €
au lieu de 14.00 €
Domaine de l'Hortus Grande Cuvée 2010 Domaine de l'Hortus
Grande Cuvée 2010

Pic Saint Loup, rouge
Prix VP : 19.50 €
au lieu de 21.00 €
Jean-Baptiste et Charlotte Sénat La Nine 2011 Jean-Baptiste Sénat
La Nine 2011

Minervois, rouge
Prix VP : 9.50 €
au lieu de 12.00 €
Domaine de l'Oustal Naïck 2010 Domaine de l'Oustal
Naïck 2010

Minervois, blanc
Prix VP : 21.90 €
au lieu de 26.00 €
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Les prix indiqués s'entendent Toutes Taxes Comprises (prix TTC, sauf erreur typographique) et sont valables jusqu'au 07/11/12.
Conditions générales de vente disponibles sur notre site www.1855.com.
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PREPARATION DES ECOULAGES

QUELQUES NOUVELLES DE NOS PROPRIETES

Les vendanges étant terminées depuis mercredi dernier, le reste de la semaine a permis aux équipes de la vigne de faire du rangement. Le temps étant très pluvieux, ils ont apprécié d’être à l’abri en particulier vendredi où nous avons eu droit à des pluies diluviennes. Mardi matin, Habib était tout fier de nous montrer le résultat du travail de Sandrine et Elisabeth : l’ancienne cuisine des vendanges et les deux ateliers de Duplessis étaient débarrassés du fatras habituel et balayés; une forme de renaissance!

À Duplessis, comme à La Tour de Bessan, pour monter sur certaines cuves, il est impératif d’utiliser un harnais. C’est une attraction pour certains visiteurs! Mais une sécurité indispensable pour nos équipes.

Samedi dernier, Eric Boissenot est arrivé comme prévu à 8h30 pour faire le tour des cuves ayant fini leur fermentation alcoolique. Il était satisfait du résultat global et ne voyait pas d’urgence à commencer les écoulages. Nous avons donc attendu lundi pour écouler la première cuve de La Tour de Bessan. Emilie avait établi un programme pour la semaine, distribuant les “décuveurs” en fonction des cuviers. C’est Alexandre qui est rentré le premier dans la cuve pour enlever le marc; celui-ci est ensuite pressé dans le Sutter. Ce pressoir possède une membrane pneumatique qui, en se gonflant, assure une pression sur le marc, libérant ainsi les vins de presse. Cette année, Eric nous a demandé de séparer les presses en barriques, afin de les goûter quelques jours après, quand elles auront déposé leurs lies et perdu une partie du gaz de fermentation. Les années précédentes, Emilie et moi avions la lourde tâche de faire le tour des chais et de goûter, le jour même quand cela était nécessaire, ou le lendemain, ces vins de presse épais, aux tannins souvent bruts. Nous voilà allégées de ce délicat travail de préassemblage.
A Villegeorge, Jean-Denis remonte quelques barriques de Villegeorge 2011 pour pouvoir y mettre ses vins de presse; ensuite il procédera à l’écoulage de notre première cuve de l’année, vendangée avec les équipes de l’Hotel Fouquet’s Barrière, Ricoh, Pomona et le Pays du Gabardan.

VOYAGE AU PAYS DU SOLEIL LEVANT

VOYAGE AU PAYS DU SOLEIL LEVANT

Les vendanges à peine commencées, j’ai dû partir à Tokyo assurer la promotion des vins familiaux. Depuis plusieurs mois, il était prévu que je sois sur place du 09 au 15 octobre.
Cela faisait déjà 9 ans qu’avait eu lieu mon premier voyage au Japon; c’était aussi pendant les vendanges; il y avait eu un court arrêt de la récolte entre les Merlots et les Cabernet Sauvignon, je n’avais pas tout manqué.
J’ai donc vécu cette semaine difficile de récolte par mail interposé : fichier de rentrée de vendanges et texte du blog m’ont permis de suivre à distance ce moment délicat de la production du vin.




A Tokyo, j’ai reçu un accueil chaleureux et plein d’attention.
Dès mon arrivée, avec trois heures de retard dû à une réparation à Roissy, j’ai pu rencontrer la famille Yoda, que nous connaissons depuis 10 ans. Quelques semaines avant, Masao et Akiko étaient venus faire un tour en bordelais et nous avions pu les accueillir à La Tour de Bessan puis à diner chez nous.
Papa Yoda (je ne lui connais pas d’autre nom), 87 ans, était en pleine forme. Cet homme dynamique, très courtois et prévenant, était ravi du magnum de Villegeorge 1973 que je lui ramenais. Je savais depuis peu que c’était l’année où il avait fondé CTC (Century Trading Company), son entreprise d’importation de vin. Après quelques photos souvenir, nous avons pris le thé vert, traditionnel au Japon. Nous sommes toujours reçus dans un petit salon réservé aux invités : les bureaux sont de grandes pièces grises où les salariés travaillent côte à côte.
Nous avons relu et corrigé le programme de ces quelques jours. Je devais assurer la promotion de nos vins dans le plus grand magasin de Mitsukoshi (le plus prestigieux) qui draine une clientèle de gens aisés. L’entreprise avait organisé une “French Fair” au 7ème étage de l’immeuble où l’on pouvait trouver tout un tas d’article français, des vêtements, des sacs, des montres…des produits alimentaires et enfin du vin.
Aidée d’une traductrice efficace, et très commerçante, Nanako, j’ai pu communiquer avec les clients intéressés par les vins de Bordeaux et étonnés, la plupart du temps, de notre photo de famille (Les Lurton du Vin) qui décorait le fond du stand. Amateurs de vins, les tokyoites sont des gens aimables et discrets. Difficile de savoir s’ils aiment votre vin ou s’ils sont très polis! Quoi qu’il en soit, j’ai pu dédicacer de nombreuses bouteilles, à mon nom mais aussi à celui de mes frères et soeurs: Thierry pour Camarsac, Sophie pour Bouscaut, Henri pour Brane-Cantenac, Gonzague pour Durfort Vivens et Bérénice pour Climens et Cyprès de Climens.
Mes horaires étaient souples 11h/18h avec une pause déjeuner et une pause café dans l’après midi : un rythme proche des vacances!

Nous avons pu apprécier la diversité de la cuisine japonaise : “chabou-chabou” où l’on plonge une viande coupée très finement dans un bouillon de légumes; c’est tout à fait délicieux. Les sushis et sashimis sont bien connus des français. Le boeuf de Kobé est une spécialité, généreuse en calories mais très délicate en terme de goût.
Malheureusement mes cours de japonais, assez lointains, ne m’ont pas permis de prononcer d’autres mots que “aligato gosaïmas” : merci beaucoup, terme le plus usité au Japon. Quant à la courbette de rigueur lors des présentations, je l’ai beaucoup pratiquée ainsi que l’échange de cartes professionnelles.
Un voyage bien agréable tant nos hôtes sont prévenants, calmes et accueillants.

Le retour mardi a été tout de suite suivi de la dégustation de l’ensemble des cuves des trois chais : ce fut très positif; malgré les aléas climatiques, la récolte fut rentrée à temps donnant des futurs vins prometteurs. Bravo à Emilie et à toute l’équipe!

Fromages et saké - magie des fermentations

Il n'y a que Slow Food pour vous offrir des occasions comme celles ci. Imaginez plutôt confronter lors d'une dégustation la magie de l'univers des fermentations naturelles lactiques (fromages) et du riz (saké).

Initié il y a quelques temps au monde du saké (lire ici), j'ai cette fois eu cette chance d'assister à un atelier du goût Slow Food organisé lors de la dernière édition du Salon du Goût à Turin (23-27 octobre 2008).

Pour bénéficier au mieux de cette confrontation (amicale) entre ces deux univers, le choix a été fait de ne recourir qu'à des producteurs utilisant des méthodes au plus près de la nature: levures naturelles (koji ou lactique) , matières premières biologiques (riz et eau; lait). Ainsi la maison de saké Terada Honke (Daruma Masamune) que le maître affineur Hans Baumgartner, véritable militant de la biodiversité et créateur de fromages, n'utilisent que des méthodes de fabrication artisanales et minimisent au maximum les interventions humaines.

Les fromages ont été dégusté dans le sens des aiguilles d'une montre à partir du cure-dent (voir photo ci-dessous). Tous les sakés ont été servis à température ambiante.
  1. Mise en bouche: chèvre frais et thé Gyokuro
    Un thé vert japonais rare et très délicat à préparer. Un thé à la texture de cashmire, de soie qui se marie à merveille à la texture tout en fraicheur de ce chèvre aérien

  2. Saké Hanayurana (Terada Honke) avec un chèvre à croûte fleurie au coeur de chocolat fondant 80%
    Un saké titrant seulement 10.4% d'alcool, de 8 ans d'âge (minimum). Un saké aux odeurs oxydatives qui offre une légère rondeur et une finale épicée. Le mariage est particulièrement heureux avec ce chèvre où la croûte laisse vite place à un tendre crémeux et un surprenant craquant du coeur de chocolat qui fait écho aux quelques notes épicées du saké

  3. Saké Daruma Masamune Junmai 2006 (env. 30€ les 500ml) avec une pâte pressée non cuite au cumin
    Un saké titrant 16.9% d'alcool. D'une robe plus foncée que le précédent, il se démarque complètement par son régistre très floral (fleur d'oranger, gentiane) et d'anis. L'accord entre anis et cumin est spectaculaire de justesse

  4. Saké Daruma Massamune Assemblage 10 ans (env. 50€ les 500ml) avec une pâte pressée cuite
    18% d'alcool. Un saké encore plus foncé que le précédent (à gauche sur la photo ci-dessus). Un saké au nez de rancio et de chocolat. Le monde oxydatif du saké dialogue très bien avec la pâte pressée cuite

  5. Saké Daruma Massamune Koshu 1979 (env. 200€ les 500ml) avec une pâte pressée cuite et un bleu
    Saké titrant 17.8%. Un saké exceptionnel (production de 200 bouteilles). D'une couleur maron café (à droite sur la photo ci-dessus), ce saké offre une compléxité olfactive inouie: cacao, toasté, herbes aromatiques, iode. La bouche est un crescendo de saveurs épicées et subtiles. Il impressione par sa matière et sa longueur sur des notes chocolatées. Il tient parfaitement tête à un fromage bleu, mais je dois dire que je l'ai plus apprécié seul. Un vrai honneur d'avoir pu goûter un tel saké!
Conclusion: Fascinant de voir la rencontre de deux mondes fermentaires. Comme si la diversité de la flore bactérienne permettait des "ponts de saveur" entre des produits a priori d'origine très différente. Ca ouvre la porte à de nouvelles dégustations transversales où les fermentations agissent comme liant (bière, pain, thé noir ou wulong, pâte levée, choucroute, surströmming...)).

ZERO WINE



Cette fois ils sont alles trop loin !
Ils ont prétendu que le vin était dangereux pour les femmes enceintes, meme en faible quantite.
Alors que nos meres, nos soeurs et nos femmes nous ont prouve que c etait faux, nous n'avons pas ose reagir. Lachement, terrorises par leurs arguments de sante publique, ne sachant pas quoi dire...
Aujourd hui ils vont plus loin : dans un document officiel, le Directeur General de la Sante indique clairement que la reduction de la consommation globale d'alcool en France passera par "l augmentation du nombre d abstinents et la reduction de la consommation des petits et moyens buveurs, les plus nombreux"
La strategie est donc claire : il ne faut plus seulement prevenir et soigner l'alcoolisme, il faut terroriser les buveurs du dimanche comme on a deja commence a terroriser les femmes enceintes.
J ai reagi a cette déclaration sur VinsdeLoire.info :
http://vinsdeloire.info/news/366.shtml
Je suis certain que, comme moi, vous souhaitez que nous construisions une societe de l education et de la responsabilisation plutot qu une societe de la prohibition et de l interdit.
Et c est pour cette raison que je sors de ma reserve professionnelle et que je me permets de vous demander de m aider a diffuser largement cette information, notamment en faisant suivre ce mail a vos correspondants.
A quelques mois de la presidentielle, il faudra certainement rappeler qu on ne peut pas amadouer la filiere par quelques aides du ministere de l'Agriculture pendant que l'on organise sa destruction au ministere de la Sante...
Bon courage,
Guillaume Lapaque
http://vinsdeloire.info

Dégustation de vins italiens au Salon du Goût 2008

A l'occasion du Salon du Goût (Slow Food) qui s'est tenu à Turin du 23 au 27 octobre 2008, je me suis rendu dans l'oenothèque qui mettait à disposition du public près de 2500 étiquettes (90% de vins italiens).

Autant vous dire que le choix a été long et difficile. Armé de la liste des vins (bulles, blanc ,rouge, rosé, moelleux/liquoreux...), j'ai repéré quelques flacons. Une bonne partie des vins que j'ai dégustés ont été tiré de la Banca del Vino, une collection de 100 000 bouteilles conservés dans des conditions idéales dans des caves souterraines à Pollenzo au sein de l'Université des Sciences Gastronomiques Slow Food. Voici un bref compte-rendu des dégustations:

  1. Franciacorta Extra Brut 2001 - Ferghettina (Adro)
    Une mise en bouche avec quelques bulles. Un vin au nez fermentaire offrant en bouche des bulles assez grossières et des signes de fatigue certains. Une finale courte. Bof bof

  2. Traminer 2006 - Bio-Weinbau Gitta Rupp & Söhne (Berghausen)
    Curieux de goûter ce vin blanc tranquille autrichien sur une version non épicée de notre gewurztraminer alsacien, mon choix s'est porté sur ce traminer 2006. Quelle suprise en découvrant au nez et en bouche un vin typé Muscat d'Alsace. Nez odeur de raisins de Muscat frais avec l'amertume typique en bouche. Un vin sec sans grande personnalité. Moyen

  3. Chianti Classico Castello du Brolio 1999 - Barone Ricasoli (Gaiole in Chianti)
    Etant amateur de l'huile d'olive du domaine, ma curiosité m'a naturellement porté vers la production viticole de ce superbe domaine au coeur de la Toscane. D'une couleur rouge brique évolué, ce merveilleux chianti offre un nez complexe qui évolue à l'aération: notes animales et sanguines, boisé fin, cacao, charnel. La bouche me frappe par sa grande fraicheur avec de belles notes de fenouil et d'anis. Les tanins sont patinés à souhait et la finale longue sur des notes salines. Un très beau vin. Très Bien

  4. Roero Superiore 1990 - Monchiero Carbone (Canale)
    Robe évoluée avec un nez sur des notes de cuir évoluant sur des herbes aromatiques. En bouche le vin paraît un peu avoir dépassé son apogée, mais offre des notes intéressantes de fumée, de tourbe, voire de poisson séché. Dommage que l'acidité domine le corps un peu mince. Moyen+

  5. Barbaresco Rabaja Riserva 1996 - Giuseppe Cortese (Barbaresco)
    Un nez assez fermé mais avec de fines notes animales qui évoluent là encore vers le cacao. Une bouche qui fait écho au nez: tout en finesse et harmonie où domine la réglisse. Un vin qui encore toute sa jeunesee. Bien

  6. Colli Tortonesi Bianco Franco 2007 - Franco M. Martinetti (Torino)
    Honneur au Piémont et en particulier à Turin pour finir ce mini tour d'Italie avec ce blanc qui s'avérera malheureusement peu expressif au nez et qui présente une certaine richesse et amertume en bouche, sans toutefois dévéloppé une réelle personnalité. Me rappelle un pinot blanc alsacien de base. Moyen
P.S. Quelques images du Salon du Goût 2008 ici