lundi 21 mai 2012

Château Croix de la Chenevelle ouvre ses portes les 2 et 3 juin

CHATEAU CROIX DE LA CHENEVELLE





Monique BEDRENNE

EARL VIGNOBLES BEDRENNE

Le Bourg

33500 LALANDE DE POMEROL

Tél 06.81.90.50.72

Fax 05.57.51.46.75


Activités : visite et dégustation de la propriété


A demain pour visiter un autre château.

Les viticulteurs de LALANDE DE POMEROL ouvrent leurs portes les 2 et 3 juin de 10h à 19h. Téléchargez la liste des participants


Réservez sur www.libourne-handball.com votre soirée pour un repas dansant avec les viticulteurs à LALANDE DE POMEROL le 2 juin à 21h.

Domaine de L'Arbre Blanc

Il ne faut pas longtemps pour savoir que l’on va se sentir très bien, mais alors très bien, en compagnie de Frédéric Gounan, l’heureux propriétaire du Domaine de L’Arbre Blanc, 2 hectares en Vin de Pays du Puy-de-Dôme à Saint-Sandoux au Sud de Clermont-Ferrand.

Il ne faut pas longtemps non plus pour laisser tomber le vouvoiement qui semble ici déplacé.

On attaque la conversation autour de la prêle fraîchement cueillie qui sèche peinard sous le hangar en attente de la prochaine décoction biodynamique.

Avec Frédéric on refait le monde, on parle de bio et de vin nature bien sûr, on s’énerve aussi face une société trop hygiéniste et sécuritaire, mais avant tout on rigole à chaudes larmes.

Sourire aux lèvres, regard pétillant, casquette solidement vissée sur le crâne, « Fred » nous emmène dans son univers rêveur et sincère, fait de douces siestes, de troc et de canons avec les bons copains.

Alors rien d’étonnant qu’il fasse des vins à son image. Des vins vivants qui tournent allégrement le dos à la « logique de mort » de certains vins conventionnels, ceux qui, par manque d’émotions vraies et de « frisson », finissent par ennuyer. On ne s’érige pas impunément en dompteur de la nature sans en bafouer sa force vitale.

Sur ses deux hectares qu’il travaille seul et pour l’essentiel à la force de ses bras, Frédéric sait que les bonnes choses prennent du temps (18 à 24 mois d’élevage), que le vin se fait dans la vigne et que la matière première ça se respecte (vendange en caissettes, peu d’erafflage). Il minimise ses interventions en cave : pas d’ajout de soufre pendant l’élevage (les sols basaltiques en sont naturellement riches) ; aucune levure exogène « psychopathe » ; aucun collage ni filtrage.

L’accueil dans les « chais » de l’Arbre Blanc est à l’opposé de l’accueil « costard-cravate » des châteaux Bordelais. Ici dans une ambiance néon sans chichi, entre deux cuves et un tuyau, on colle son oreille aux barriques pour entendre jalousement la malo. Les barriques tâchées rassurent.

La dégustation

Le domaine donne naissance à quatre cuvées aux personnalités bien trempées :
  • Les Petites et Grandes Orgues à base de Pinot Noir planté en 2000 (11,80€ et 26,20€)
  • La cuvée Vinzelle à base de Gamay du Beaujolais âgé de 40 ans (11,80€)
  • La cuvée Vieilles Vignes à base de Gamay d’Auvergne planté en 1906 (19,20€)

Les 2007 dégustés sur fûts marquent par leur naturel. La légère volatile du Vinzelle s’intègre parfaitement aux petits fruits noirs et aux notes de violette épicée.
Les Vieilles Vignes (dégusté sur 2006 en bouteille) ont incontestablement un surplus de densité et de mâche sans toutefois perdre en « buvabilité ». La vinification en vendanges entières apporte une touche divine de fraîcheur mentholée.
Les Petites Orgues est l’essence même du vin de copain, dans la pure lignée des Pierres Chaudes de son ami Patrick Meyer.
Les Grands Orgues, une sélection des meilleures barriques (600 bouteilles), nous séduit par sa complexité avec de jolies notes fumées, de réglisse et de poivre. C’est un vin à garder secrètement au fond de sa cave pendant quelques années.


Les deux heures et demie sont passées aussi vite que la bouteille de Vieilles Vignes s’est vidée ! On repart avec le sentiment de s’être fait un nouvel ami que l’on invite dans la foulée à venir nous voir en Alsace. On remplit son coffre de quelques uns de précieux nectars que l’on dégustera, certes loin des volcans millénaires d’Auvergne, mais à coup sûr la tête remplie de la générosité auvergnate... heureux de savoir que le sourire de Frédéric s’invitera à notre tablée lors de notre prochaine « épaulée-jetée » citoyenne !


Domaine de L’Arbre Blanc
Frédéric Gounan
Rue de l’Arbre Blanc
Saint-Sandoux
Tél 04 73 39 40 91

Les joies de l'etiquetage

Une fois n'est pas coutume, journée passée en cave pour une méga séance d'étiquetage. En une journée nous avons pu étiqueter 9800 bouteilles sous trois formats (75cl, 50cl et 37.5cl). Un v rai travail à la chaîne digne de Charlie Chaplin dans les Temps Modernes!

J'étais attitré à la mise en carton des bouteilles à la sortie de la chaîne. Je poussais ensuite les cartons dans la scotcheuse et un collègue empilait tous ces beaux cartons dans des caisses palettes. Passionant comme vous pouvez l'imaginer!

La cadence record que l'on a pu tenir sur un lot de 75cl était de 48 bouteilles / minute soit 2880 bouteilles heures (la vitesse max sur cette mchine étant de 3000 bt/h).

Vivement que je fasse un saut dans les vignes pour suivre l'avancée de la végétation. Un orage spectaculaire en fin de journée m'a empêché de faire un tour sur les côteaux...

Mes dégustations du congé de la Reine

Un bon Meursault 2004
Un bon Meursault 2004,
originally uploaded by Grif_007.
Le roi est mort, vive la reine. Pour le long congé de la Fête de la Reine, je me suis offert un traitement royal! Je suis allé voir le film Shrek The Third avec les enfants et je me suis rincé le gosier dans le cadre de dégustations à la maison.

J’ai été faire un petit tour dans mon cellier durant cette fin de semaine
afin de vérifier l’état d’un vin que je possède déjà depuis quelques années en cave et dont je possède quelques bouteilles du millésime 2001. Je parle ici du Château Roc de Bernon, un vin de la commune de Puisseguin dans la région de Saint-Émilion. Nous avons profité de ce temps froid de mai venteux et pluvieux pour se préparer dimanche une fondue chinoise et j’ai donc opté pour se vin afin d’accueillir nos convives. Le 2001 est encore très jeune. D’ailleurs les tanins sont encore assez costauds et le vin présente de belles notes épicées en finale. Je vais donc lui laisser encore un peu de temps en cave afin d’ouvrir les prochaines bouteilles de ce millésime.

Site Officiel : http://www.chateau-roc-de-bernon.com

J’ai aussi eu le vil plaisir à déguster samedi, un Château Talbot 1995 alors que la pluie était au rendez-vous! Grâce à un de mes bons amis, j’ai pu savourer ce Saint-Julien , 4ème Cru Classé qui s’est taillée une solide renommée à travers le monde. L’histoire du vignoble comme tel illustre bien la noblesse de ce vin. Ce vignoble de100 hectares doit son nom à un général anglais qui périt en 1453 à la bataille de Castillon. Pour ce qui en est du sol de ce terroir, situé au nord du domaine frère de Gruaud-Larose sur des croupes de graves profondes plantées à 66% en cabernet-sauvignon, 24% en merlot, 3% en cabernet-franc et 5% en petit-verdot, il produit un vin d’une qualité et d’une régularité exceptionnelle. Le millésime 95 gouté samedi était un pure délice avec ses arômes de cuir animal et d’un velouté de dentelle en bouche. Une expérience rehaussée par l’attente des années…



Le site officiel : http://www.chateau-talbot.com/vin.htm

Avec le printemps et la pêche au homard qui est amorcée, je suis davantage enclin à boire des vins blancs par les temps qui courent. Par un heureux hasard de circonstance j’ai eu la chance de mettre la main sur une bouteille de Meursault Joseph Drouhin 2004. Ce vin est un véritable délice pour le palais et se hisse à la hauteur de ses 46 dollars la bouteille.

C’est mon coup de cœur des derniers jours comme en témoigne la photo publiée à la une de mon blogue. Ce vin de Bourgogne est composé de raisins de Chardonnay vendangés manuellement, triés et pressés avec délicatesse. J’ai dégusté ce vin avec un filet de sole farcis aux crevettes qui constituait un heureux mariage avec le fumet du plat!


Le site officiel : http://www.drouhin.com


Je vous avais parlé de ce vin californien Folie à deux : Ménage à trois…Alors après avoir dégusté le rouge, je me suis laissé séduire par le blanc et je peux affirmer le préférer à son p’tit frère en rouge. D’abord, il se dégage un nez dont le bouquet est très intéressant avec son nez d’épices provenant du muscat avec ses notes d’agrûmes qui lui confère en bouches des saveurs citronnées et de fruits tropicaux. Son acidité vive en font une expérience rafraîchissante, idéal pour vos après-midi sur le bord de la piscine. Néanmoins à 21 dollars, peu de gens seront enclin à s’offrir ce plaisir californien. Plusieurs vont opter pour le rouge même si le blanc est à mon avis d’une qualité supérieure. Aux Etats-Unis les vins de cette gamme se vendent à peine 12 dollars.


Site officiel : http://www.folieadeux.com


Bonne fin de congé…

To bio or not to be?


En ces périodes de montées de sève, indéniablement, les cerveaux vignerons sont en ébullition. Être ou ne pas être (bio), dénoncer "l'ennemi phyto" ou défendre sa manière de faire et ses propres vins? "That is the question"...

En Malepère, ces jours-ci, Frédéric Palacios ne peut plus passer devant des vignes traitées sans avoir des haut-le-coeur. Ou sortir son appareil photo, comme il l'a déjà fait ici. Lui qui tombe ses bourgeons à la main, cep après cep, pour choisir le sarment qui portera les plus belles grappes, ne comprend plus ses voisins. A ses yeux, l'ébourgeonnage chimique , même s'il coûte 5 à 10 fois moins cher, est une aberration. Et ces pousses grillées par les produits (à droite) un spectacle inutile.
"Bien sûr que c'est dur, à la main, plaide-t-il. Mais il suffit de se baisser. De donner du temps à ses vignes pour les inciter, en douceur à donner le meilleur d'elles-même... Publie-là cette photo, Laurent, les gens doivent savoir".
Dont acte, Frédéric: désormais ils savent. Mais est-ce à cela qu'ils jugeront tes vins? On en reparlera.

Au même moment à quelques centaines kilomètres de là, en Champagne, Bertrand Gautherot raconte cette confidence d'un vendeur de produits phytosanitaires.
"Demain matin, lui raconte le commercial, je vais traiter onze hectares du coté des Riceys... Mais je sais bien que c'est de la pure forme. Ces vignes sont saines. Aujourd'hui, si j'épands des insecticides, des herbicides, ce n'est pas pour traiter mais pour rassurer le client. Par habitude. Qu'est-ce que je fais: je refuse ? Je perds un client? Un autre le fera. Quoi alors? Le faire, alors que je sais que ça ne sert à rien? Tout ça n'a plus de sens."
Et l'ami Bertrand de se poser à son tour des questions :
"Et moi, que dois-je faire?", m'écrit-il. "Parler et être maudit des vignerons ou me taire et être blâmé, demain, par mes enfants?"
En Alsace, toute la communauté viticole murmure que c'est parce qu'il a rompu ce pacte tacite ("se taire ou être maudit"), qu'un Alsacien très "nature" a retrouvé ses vignes sciées par trois fois en moins d'un an, sous le pied de greffe. Dix ans perdus. Le "sérial coupeur" n'a jamais été retrouvé et la mésaventure de Christian Binner n'a guère fait avancer la cause. Mais elle a fait le bonheur des équipes de télé venues au milieu de ses vignes dévastées faire un reportage saisissant.

Alors, oui, que faire? Dénoncer les abus et les dangers, marteler des slogans, pourfendre la chimie? Ou faire parler ceux qui ont choisi un autre chemin? Ces hommes et ces femmes qui, de plus en plus nombreux, choisissent la modération... L'exigence. La main de l'homme de préférence aux molécules. Même si le chemin est plus escarpé et plus coûteux.

Lorsque un vigneron comme Thierry Allemand (ci-dessous), retourne ses terroirs de Cornas à la pioche et au treuil, parce que ses pentes de 35 à 40 degrés ne permettent à aucun engin de travailler et qu'ils a renoncé aux désherbants, je dis respect. Même si, pour cela, il doit vendre ses Chaillots et ses Reynards 39 et 48 euros la bouteille, ce que je ne peux pas m'offrir.

Lorsque Marcel Richaud, se convertit au bio, par exigence personnelle, alors que "nature" ou pas, il est déjà le "Pape" de Cairanne, je dis chapeau.

Lorsque Maxime Magnon fait revenir un cheval ou un chenillard dans ses vignes, pour évité d'écraser des sols asphyxiés depuis deux générations, lorsque Jean-Baptiste Sénat "décavaillonne" dans une région qui a enterré depuis belle lurette ces pratiques, je les applaudis. Pas par esprit sectaire, ni par nostalgie. Pas non plus au détriment des autres... Mais pour leurs qualités. Parce que ce sont des vignerons honnêtes et exigeants. Parce qu'ils sont précis et que leurs vins sont bons.

A mon sens, cette petite musique là vaut bien le fracas des indignations.

Domaine de la Monardiere les calades 2010 AOP Vacqueyras

Une belle surprise pour ce vin mon premier vacqueyras en dégustation;
Je l'ai ouvert et directement servi.....pff quel erreur acidité, nez explosif........allez je laisse mon verre se détendre




Aprés 30 minutes, le nez s'ouvre sur des notes de fruits compoté type cerises griottes et une petite note minérale; En bouche, le soleil opère avec une attaque un brin acide puis le fruit arrive comme une evidence sur des notes de pruneaux-pruneaux à l'armagnac;
En fin de repas, le vin s'est détendu les arômes sont plus présent moins franc plus agréable et fondus; on note l'apparition d'une note végétale, thym
La longueur de ce vin est correcte laissant une sensation agréable en bouche;

Ce vin sent l'été, il m'a l'espace d'un instant fait oubier le temps pluvieux de corrèze;

Merci delphine, je voulais un vin gourmand-fruité....t'as visé juste (peut etre faudrait il attendre deux ans ou plus en cave)
Il faut le décanter, il serait à l'aise sur un morceau boeuf au barbecue ou sur une viande en sauce à base de vin!!!

Prix : 11e50

Où :
Vinéa
Bvd Voltaire
19100 Brive