samedi 13 octobre 2012

Dernier jour de vendange!


Ces vendanges resteront comme les plus longues que j’aurai connu depuis 1981. Une belle récolte qui s’achève sur une journée plus fraîche que d’habitude (6 C le matin et 20 C l’après midi).
Hier, pour la première fois, c’est Duplessis qui a fini le ramassage avant les deux autres propriétés. Habib était très satisfait des cuves de Cabernet Sauvignon (Calenottes, les 3 Pièces, le Chalet): la couleur était au rendez vous et l’état sanitaire irréprochable.
Aujourd’hui Villegeorge a rentré ses derniers sauvignons ainsi que La Tour de Bessan. C’est à Margaux que l’on a commencé la récolte, c’est là aussi que l’on aborde les écoulages en premier. Jean-Luc, dès la dernière benne rentrée, a écoulé ses deux premières cuves de Merlot : des jeunes vignes dont les arômes de fruits rouges embaumaient le cuvier quand nos 23 touristes sont venus pour la « journée gourmande à Margaux ». On sait recevoir les visiteurs tout en rentrant la récolte !
Demain un petit aperçu chiffré de ce beau millésime.

Les vins français à l’honneur

Depui le début du mois d’octobre, Alcool Nouveau-Brunswick Liquor place en évidence les produits de la France. Ainsi la thématique du mois vise à séduire les consommateurs néo-brunswickois afin qu’ils fassent l’achat de vins provenant de la France. Cette opération charme a aussi eu lieu en septembre par le biais de la SAQ au Québec.


Dans cet ordre d'idée, des nouveautés de la France ont fait leur apparition sur les tablettes du Nouveau-Brunswick, dont le Chateau Malescasse de Bordeaux à 35,78$ (3448821002969), ainsi que deux produits de la Bourgogne dont le Burgundy Hills Pinot Noir (3525490834418) à 24,99$ et le Georges Duboeuf Brouilly (3351650001662) à 18,79$. Le Brouilly avait été rayé du répertoire régulier, mais la popularité de ce vin a incité notre société d’état à le remettre sur les tablettes.

Dans le courriel aux abonnés au Club de vin Sélection d’Alcool NB, il est possible de télécharger des informations pratiques sur des accords mets et vins avec certains types de vins français, en plus d’obtenir les notes de dégustations de plusieurs produits des différentes régions de la France.  Fait à souligner, on a beau promouvoir le vin français, il semble cependant que la traduction de quelques descriptions ne soit pas tout à fait de qualité. 

The french paradox est-ce que c'est ça?

Fête des Vendanges

(votre hôte en attente de clients)
Je représentais aujourd'hui le domaine à la fête des vendanges, place Gutenberg à Strasbourg. Avec 15 autres vignerons, nous avons fait dégusté et vendu les vins de la Couronne d'Or. Première expérience de vente très intéressante et enrichissante. J'ai pu pratiquer mon anglais, italien et mes rudiments d'espagnol avec des cubains. Les américains sont toujours aussi "vintage"!: "I would like to taste a French grape!"
Après avoir décoré le stand le matin avec moultes pieds de vignes et autres barriques (dont l'Alsace est peu friande par ailleurs!), les premiers clients sont arrivés sur le coup des 16h pour finir vers les 20h30. Le moment clef fut l'arrivée de Mme Fabienne Keller, maire de Strasbourg:

(Fabienne Keller à la fête des vendanges)
J'ai bien essayé de lui faire déguster un verre de vin mais sans résultat!
L'ambiance était garantie par un orchestre local bien bruyant et saoulant! Les vins proposés étaient représentatifs du vignoble de la Couronne d'or avec ses grands crus: Altenberg de Bergbieten, Altenberg de Wolxheim et Engelberg. Le domaine était représenté par son Pinot Gris Cormier 2005 qui a remporté un franc succès (influence de votre serviteur??)
Parallèlement à ces évènements festifs, notre chère équipe de vendangeurs ont trimé toute la journée pour récolter le restant du Riesling Bruderbach Clos des Frères et l'intégralité du Riesling Bruderbach Clos Marienberg.

Les vendanges 2010 - Mercredi 13 Octobre

A 7h, il fait encore nuit et la température a chuté, il fait 11 C.
Petit tour à Villegeorge où Jean-Denis a commencé son remontage puisque seule la dernière cuve est en pleine phase fermentaire ; les autres terminent doucement leurs sucres.
On goûte le Haut Médoc 2009 (sélection deuxième vin) pour vérifier sa qualité ; il faut prévoir une mise précoce sur une cuve pour un négociant. Nous prévoyons le collage et établissons le planning afin de satisfaire cette demande.
A Duplessis, Elisabeth sourit au milieu de l’allée, cernée par les bailles : deux cuves en vis-à-vis sont en plein remontage d’aération. Miloud s’affaire avec les serpentins et Habib est juché en haut des cuves pour superviser la qualité du remontage : le chapeau de marc doit être mouillé sur toute sa surface pour que celui-ci soit efficace.
Petite revue des cuves ; on stoppe les remontages de notre cuve de très vieilles vignes (TVV), on diminue ceux des deux cuves suivantes qui montrent des tannins bien présents. Seules les deux dernières bénéficieront de deux remontages complets dans la journée.
Petite station au bureau pour faire avancer les dossiers divers. Tony a attrapé un torticolis la veille et Jean-Luc s’est coupé un doigt (heureusement sans gravité) ce matin, il faut faire des dossiers accident du travail. Nos effectifs sont en chute libre !
10h : nous rejoignons La Tour de Bessan où Jacques Boissenot vient déguster les premières cuves finies. La première cuve écoulée se goutte mieux que la veille mais ne trouve pas grâce aux yeux de notre expert ; elle est classée en B. Les 3 cuves suivantes sont décorées d’un A ainsi que les 3 dernières. En résumé : 2 B et 6 A ! On se réjouit et on organise le planning d’écoulage.
Petit contrôle du Château La Tour de Bessan 2009 : il est boisé mais Jacques Boissenot qui n’est pas un « aficionado » du bois le trouve très bon et pense qu’il n’est pas nécessaire d’écourter maintenant son élevage en barriques.
A Soussans, nous avons quelques soucis pour vendanger : vers 10h l’un de nos chauffeur s’est blessé, vite remplacé par Hedi qui était au chai aidant Jean-Luc au pressurage ; puis vers 12h30 une des machines tombe en panne ! Ce n’est pas le bon moment, notre fournisseur de pièces détachées ne fait pas la journée continue ! On attend 14h pour récupérer la pièce cassée.
Malgré ces avatars, les remorques arrivent au cuvier remplissant une cuve de 150hl puis une cuve de 100hl.
Le soleil nous aura accompagné toute la journée mais avec des températures plus fraîches : 22 C ; un léger vent froid rafraichit le fond de l’air.

Un petit point chiffré sur les vendanges :


Nous avons ramassé 73% de la surface à Duplessis, 65% à Villegeorge, et autant à Tour de Bessan. Les rendements moyens des Merlots oscillent entre 34 et 46hl/ha. Quant aux degrés de ce cépage ils vont de 13,6 à 14,7 !

Vendanges chez mon Père


C'est la fin d'un long marathon. Samedi dernier, au Mas de Mon Père, les "petites mains" ont ramassé les derniers raisins. Des cabernets-sauvignons, mûrs à souhait. Là où les voisins récoltent souvent dans la précipitation des grains encore acides, Frédéric, lui, vendange sucré.
"C'est le travail qui paie, je crois, lâche-t-il du bout des lèvres. Au bout de quatre ans ma vigne est désintoxiquée. Le passage au naturel fait des grains plus petits, c'est vrai. Mais du coup les grappes sont moins gonflées. Les raisins respirent... Ils s'épanouissent mieux. Evidement, la vigne produit moins. Nous faisons à peine 26 hecto/hectares cette année. Mais elle produit mieux... Et c'était le but!".
A ma gauche, des Cabernet made in Palacios. A ma droite, les même grappes destinées à la Coopérative d'Arzens. Et au final, deux degrés d'écart en cuve. Presque un monde pour des raisins nourris au même terroir et soumis aux mêmes intempéries.

Cette année, les Palacios ont commencé à récolter début septembre. Pratiquement parmi les premiers.
"Ce qui est essentiel, explique encore le vigneron de la Malepère c'est cette attention permanente que nous pouvons apporter aux vignes. Sur mes quatre hectares, à échelle humaine, tout est plus facile. Je peux décider d'effeuiller dans la journée, si je pense que les raisins ont besoin de plus de soleil. Et c'est pareil pour les vendanges: ici c'est à la carte. Presque de la dentelle".
Qu'on en juge: sous la férule du Père de Frédéric, la famille Palacios et leurs amis du village auront fait dix jours de vendanges... Mais étalées sur pratiquement six semaines. Entre les chasans récoltés en deux fois début septembre et les Cabernet du week-end dernier, elles n'auront jamais mobilisé plus de six paires de mains à la fois. Ici, pas question de "brigades de vendangeurs" payés à l'heure et sommés de ramasser au plus vite. A chaque fois, c'est la maturité des raisins qui a donné le signal.
"Il nous est arrivé de ne ramasser qu'une seule journée dans la semaine, sourit Frédéric. Pour un artisan-vigneron comme moi, c'est un vrai luxe..."
Une frustration tout de même pour ce perfectionniste. Pour la première fois il était, lui, privé de vendanges. Même si sa hernie discale lui laisse un peu de répit ces jours-ci, le vigneron a fini par se résoudre à regarder les autres travailler.
"Les premiers jours je me sentais un bras en moins, lâche Frédéric. Il me manquait de ne pas ramasser. Mais aussi l'ambiance des vendangeurs, leurs critiques... Est-ce que "ça colle aux mains" ou pas? "Ouh... ca colle, y a du degré!"... Cette vie, ça m'a manqué. La vendange, c'est la dernière ligne droite. Un sprint. C'est le moment où tu donnes tout."
C'est donc à distance, caché derrière l'objectif d'un appareil photo, qu'il a regardé épouse, parents, belle-mère et voisines ramasser ses raisins. Sans oublier ses enfants venus pour la première fois partager ce rituel. Comme chaque année Valérie, l'ancienne viticultrice, a trouvé "qu'il y avait bien trop d'herbe dans ces vignes". Chantal, Yvonne et Monique ont papoté en attendant le retour des cagettes. Quand à Eliane et Huguette, elles jetaient des regards attendris à leurs petits-enfants.
"C'était troublant, confie Frédéric. Les gamins, ils ont trouvé très vite les gestes. Très naturellement. Je me suis dit que la relève était peut-être déjà là..."
Pas trop vite tout de même! Pierre-Antoine (7 ans), préfère encore de loin la fréquentation des terrains de foot à la taille des Malbec. C'est en fait Ana (4 ans et demi) qui a manifesté le plus d'appétit pour la vigne. Très attentive, la fillette n'avait qu'une obsession, raconte son père: ne pas abîmer les baies, ne pas "tomber" les raisins à terre. "De si belles grappes", disait-elle, aux adultes avec un air infiniment concentré... "Ce serait dommage de les abîmer, non?".

Pour accompagner vos fruits de mer avec délice

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Pour accompagner vos fruits de mer.
En savoir plus



Les Follets 2010
Domaine Ballandors
Jean Tatin

Quincy



Ce Quincy retrouve le classisme du Sauvignon
en Berry, avec une vivacité franche et bien
équilibrée. Il séduira vos papilles à coup sûr !
















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         10ÈME JOUR DE VENDANGES

 

 

Aujourd’hui le soleil est enfin de retour ! La bonne entente règne entre les vendangeurs qui s’élancent en chantant à l’assaut des vieilles vignes de Duplessis.  La quantité n’est pas au rendez-vous. Habib, au chai avec Miloud et Alexandre, peine à remplir sa cuve.
 
 

Elisabeth et Sandrine, nos responsables du tri, commentent la qualité de la vendange : « c’est joli ici » ! Elles sont ravies, ce qui met Daniel, notre seul chauffeur de remorque sur la troupe en ce jour, de bonne humeur.

En parallèle, nous rentrons à la machine nos parcelles de cabernets sauvignons de Soussans. Là encore le temps ensoleillé met Jean-Claude, notre chauffeur, en joie. Aucun problème mécanique aujourd’hui. La parcelle est récoltée facilement.  Cependant, au chai, c’est la panique. Jean-Denis a un souci avec son trieur mécanique qui permet de séparer les baies des déchets. Il lui faut d’urgence une riveteuse pour réparer. Emilie se débrouille pour lui en apporter une avec diligence.

 














A La Tour de Bessan, c’est dans une ambiance détendue que Jean-Luc lance ses remontages, assisté d’Hedi et Bérénice. En effet, le ramassage est terminé pour eux. Les premières cuves de merlot ont été amenées au laboratoire. Les sucres ne sont pas encore entièrement transformés. Les degrés sont relativement élevés.