mercredi 3 octobre 2012

Vivre l’expérience de vigneron avec Crushpad

Le nouveau chai de Crushpad
En août dernier, j’ai profité de mon séjour dans le Médoc pour visiter le Château Lynch-Bages. Annoncé en avril dernier un partenariat a été signé entre cette prestigieuse entreprise viticole de Pauillac et Crushpad, leader mondial de la vinification personnalisée. Cette entente vise à développer à Bordeaux des prestations personnalisées de type Crushpad, à l’intention des passionnés de vin du monde entier. Crushpad a donc installé son propre chai de vinification à Pauillac, près de Lynch‐Bages, dans le village de Bages, afin de s’adresser à une large clientèle internationale dans un environnement prestigieux. Avec ce partenariat, Crushpad fournira le cadre d’une gamme complète de prestations relatives à la vinification personnalisée. Les clients de Crushpad pourront bénéficier sur place d'une infrastructure dédiée et du savoir faire viticole des oenologues de château Lynch‐Bages. Il s’agit d’une expérience hors du commun pour un amateur d’avoir la possibilité de suivre personnellement son vin tout au long des différentes étapes de son élaboration

Avec l’aide de viticulteurs et de vignerons compétents et de l’oenologue réputé Eric Boissenot, Crushpad incite ses clients à concourir pleinement au processus de production ‐ conception, vinification, assemblage, mise en bouteilles, création de la marque et de l'étiquette ‐ de leur propre vin, qui pourra être destiné à leur consommation personnelle, mais aussi à la vente.

Stephen Bolger, dg de Crushpad France
Avec un chai de vinification à Bages et grâce à l'expertise Lynch-Bages, Stephen Bolger, directeur général de Crushpad France, a accepté de rencontrer Le Tire-bouchon pour nous expliquer ce projet. Le cuvier de Crushpad à Bages sera opérationnel pour les vendanges 2012. Pour en savoir davantage nous vous proposons d’écouter cette entrevue avec Monsieur Bolger.

Fondé en 2004 à San Francisco, la société Crushpad s’adresse aux particuliers amateurs de vin, individuels, clubs ou petites entreprises et propose de produire de façon artisanale, en Californie et à Bordeaux, de 1 à 1.000 barriques s de vin de qualité issu des vignobles les plus réputés.

Pour plus de renseignements, consultez www.crushpadwine.fr
Crédit des photos : Gilbert Martin-Guillou

Les vendanges du Fouquet's et du Pays du Gabardan au Château La Tour de Bessan

Il est 8h, le premier samedi d’octobre, nous attendons l’équipe du Fouquet’s Barrière (qui a passé la nuit dans les Landes) ainsi que huit représentants du Pays du Gabardan. Le petit déjeuner, préparé par Emilie Van Maele et Viviane, les attend dans la salle de dégustation.
Emilie et moi profitons du retard de nos hôtes pour faire la revue de nos cuves: dégustation de chacune d'entre elles avec Jean-Luc; le programme de remontages est prêt quand nos partenaires de la journée arrivent.
Un léger contretemps (un roulement de notre conquet à vendange menace de céder), nous amène à retarder le programme. A 9h15, notre vaillante troupe se rapproche à pied de la parcelle de Cabernet Sauvignon qui se trouve au fond de la Verdotte. C’est une de nos meilleures parcelles, la plus précoce pour ce cépage. Un arrêt devant la façade de notre salle de dégustation pour prendre une photo : nos polos oranges qui portent les logos du Fouquet’s et de La Tour de Bessan sont arborés avec fierté par tous les participants. Notre équipe est donc confortée par ces 28 partenaires ; hormis l’équipe du palace parisien, trois personnes de Ricoh (notre généreux sponsor de l’édition 2009) accompagnent Corinne Grapton, charmante et dynamique représentante de la direction. Nicolas Ricat, du Groupe Lucien Barrière, arrive en milieu de matinée par ses propres moyens. C’est lui qui nous a mis en relation avec Serge Jourdan, président de la communauté de communes du Gabardan ; il a une maison secondaire dans les Landes et connaît bien le maire de Losse pour participer régulièrement aux fêtes locales (une activité très prisée sur ce territoire !). Puis nos marraines, Nora Barsali (qui nous a soutenus pour la première édition) et Yolaine de la Bigne (rédactrice en chef de Néoplanète) nous rejoignent en début d’après-midi.

Pierre Ferchaud (qui a succédé à Eric Boonstopel à la direction générale de l’Hôtel Fouquet’s Barrière,) se révèle un vendangeur assidu. C’est aussi l’occasion pour lui de faire mieux connaissance avec une partie de sa nouvelle équipe.
A 12h30, deux bennes sont déjà rentrées au cuvier ; nous partons pique-niquer dans le parc de Brane avec la bénédiction de mon frère Henri et de mes parents. Le ciel est bleu, le soleil brille, tout le monde apprécie l’ambiance détendue. Romain distribue les amuses bouches tandis que Jean-Denis sert le champagne offert par Pop Earth qui soutient notre action. Chacun se voit distribuer un panier, en bois cette fois ci ! Il contient le pique-nique préparé par l’Officier de Bouche.
A 14h, les participants réclament  la reprise du travail ! Nous attendons quelques minutes l’arrivée des marraines puis la troupe repart pleine d’entrain. Les coupeurs s’activent, certains profitent de ces instants en pleine nature, pour garder le silence, d’autres parlent, s’interpellent. Tout le monde s’entraide ; il y a plusieurs personnes dans chaque rang et le chantier avance avec entrain. Certains contrôlent le tri sur la remorque et réprimandent avec bonne humeur les coupeurs qui mêlent feuilles et reverdons (ces petites grappes acides qui poussent en haut des rangs) aux belles grappes mures.
Il est 17h quand la récolte s’arrête : la  6ème benne est pleine. La cuve 85/51 est quasiment remplie. Notre troupe aura passé 5h30 à travailler ; les courbatures se font sentir, surtout chez les parisiens !  On repasse au cuvier, les curieux posent des questions à Jean-Luc, suivent le parcours du raisin jusqu’à la cuve, jettent un œil intéressé aux fiches de fermentation. Puis Nicolas, notre photographe attitré, prend une photo de groupe dans le cuvier avant que de l’on se sépare momentanément.

Il est 20h30, tout le monde s’est mis sur son trente et un pour fêter au Château Desmirail la fin de cette magnifique journée. Mon frère Denis, qui a porté la hotte toute la journée à nos côtés, nous héberge dans sa belle salle de réception. C’est l’échange des cadeaux : Jérôme offre un somptueux bouquet de la part du Fouquet’s Barrière  à Yolaine, Corinne et moi. Emilie, aidé de mon époux et de Bruno David (directeur de La Passion des Terroirs et lien originel entre Christian Rossi et moi-même) distribuent les magnums de Tour de Bessan à tous nos vendangeurs du jour. Les yeux brillent, les sourires sont sur tous les visages, les conversations vont bon train. Jacques Boissenot, notre œnologue conseil est venu avec son épouse ; il nous a aidé à assembler la cuvée de Villegeorge 2009 réalisé avec les vendanges du Fouquet’s.
Après le champagne, nous passons à table. Chaque partenaire s’exprime : on sent l’émotion, le bonheur d’être ensemble. Pierre Ferchaud prend la parole avec chaleur: il parle d’amour, de passion. Ce sont véritablement des élans humains, des rencontres qui nous ont permis de construire ensemble cet incroyable partenariat. Mon voisin de gauche, Serge Jourdan, n’en revient pas : pourquoi nous avoir choisis? Il semble ébahi par l’ampleur de la tâche. Cet homme droit, nous a conquis ; maire d’une commune de 300 habitants (depuis 1977), il est devenu Président de la Communauté des Communes de Gabardan. La majorité des maires se sont rassemblés autour de ce projet : la plus grande ferme photovoltaïque d’Europe (300ha !) établie sur des sols infectés par le fomès, un champignon qui détruit le pin. Michel Herréro, conseiller régionale des Landes, qui est là avec nous, m’a expliqué la veille le combat de cette communauté de communes pour défendre son territoire et assurer la survie de ces villages. Voyant que les poutres qui tenaient les panneaux photovoltaïques venaient de Roumanie, nos landais n’ont eu de cesse d’utiliser le pin des Landes et de faire venir des ateliers de transformation pour adapter le bois à sa nouvelle destinée. Désormais, afin de sortir du cercle infernal, ils souhaitent développer leur zone d’activités afin de créer des emplois en vue de passer la population de 3 500 à 5 000 habitants. Ces hommes, fiers de leur culture, ont décidé de prendre leur destin en mains. Ensemble, quelles que soient leurs couleurs politiques, ils ont choisi de s’unir pour leur terre. Chapeau bas ! Serge nous invite officiellement à la plantation des premiers arbres pour la sainte Catherine en 2011.
La vente aux enchères de notre dernier né (la récolte 2010) est prévue le 6 Décembre ; nous profiterons de l’occasion pour programmer une réunion de travail. Ce sera l’occasion de voir notre nouveau parrain, Philippe Faure Brac, meilleur sommelier du monde. Chacun souhaite être fidèle à son engagement, notre partenariat tri partite fonctionne. La rencontre du monde rural (le Médoc et le Gabardan) et du monde du luxe parisien (l’Hôtel Fouquet’s) se passe dans la joie et la bonne humeur. Le diner se termine par une dégustation d’Armagnac millésimé. Jean Paul ne résiste pas à la tentation et ce n’est pas le seul !

Et le moment de se séparer arrive, trop tôt ! On s’embrasse avec affection. Quelle merveilleuse journée et quelle superbe aventure à construire ensemble!

Avis sur la foire aux vins Leclerc Brive (2)

l'avis de Pierre Yves :

Difficile d’être au top sur ce type de dégustation, chaleur ambiante, promiscuité, température de service trop élevée.

Mes coups de cœur :
-         La Tour Carnet 2010, Haut-Médoc, nez subtil, légèrement fumé, bouche aves tanins vifs, la température de dégustation y est pour beaucoup, une acidité assez marqué avec un volume assez important, fait qu’il sera à revoir dans une décennie minimum, voir deux.
-         Château Petit BOCQ 2010, Saint-Estèphe, ce vin  m’a marqué, on est sur les mêmes note que le prédécesseur, mais j’ai trouvé l’acidité moins marquée, à garder.
-         Château La LOUVIERE 2009,  nez plus puissant que les 2 précédents, volume imposant, tanins soyeux , c’est confit, certainement plus facile à boire rapidement que les 2 autres, très long.
-         L'Anjou Brissac village  Château La Varière de chez Jacques Beaujeau , sacrilège à cette température, mais servi à 15/16 il se révélera très intéressant pour son fruité, pourra être gardé.
-         Château MONTUS, 2009, Madiran, sitôt ouvert sitôt dégusté, difficile d’apprécié ce vin à sa juste valeur, le nez est très discret, la bouche est tes imposante, tanins pas trop ferme pour ce type de vin, mais à garder, ou à carafer quelques heures pour qu’il s’exprime pleinement, très long.


En conclusion, les 2010 sont vraiment pas prêt à boire, les 2009 seront à mon avis accessible plus rapidement du fait de leur coté confit.


Ali Baba baisse les prix ! Des milliers de bouteilles à partir de 3 euros

1855, le plus grand choix de vins sur internet
Bordeaux  |   Champagne  |   Rhône  |   Bourgogne  |   Loire, Alsace  |   Monde  |  
Bordeaux - Prix en baisse
Château Bellegrave 2009 Médoc, rouge 6,50 3,00
Château Lafont Menaut 2009 Pessac-Léognan, rouge 14,40 5,00
Château Duplessis 2006 Moulis, rouge 14,50 5,00
Château Le Coteau 2009 Margaux, rouge 21,70 10,00
Château Peymartin 2009 Saint-Julien, rouge 17,65 10,00
Larose de Gruaud 2008 - Magnum Saint-Julien, rouge 42,70 21,00
Château Clinet 2007 Pomerol, rouge 63,00 39,50
Champagnes - Prix en baisse
Déhu Père et Fils Tradition Brut Champagne, blanc 19,90 13,20
Pierre Mignon - Grande Réserve brut Champagne, blanc 21,00 13,60
Beaumont des Crayères Grand Rosé Brut Champagne, rosé 24,10 15,60
Henriot Brut Souverain Champagne, blanc 28,95 20,50
Bollinger Rosé Champagne, rosé 59,90 38,40
Dom Ruinart Blanc Millésimé 1998 Champagne, blanc 160,00 102,40
Champagne Salon "S" 1999 Champagne, blanc 256,30 179,40
Bourgogne - Prix en baisse
Domaine des Valanges - Saint Véran 2011 Saint Veran, blanc 10,00 3,00
Vincent Girardin Pommard VV 2009 Pommard, rouge 29,00 16,00
Ch. de Meursault "Meursault du Château" 2005 Meursault, blanc 29,00 15,50
Albert Bichot Chambolle-Musigny 2008 Chambolle-Musigny 34,00 20,90
Louis Latour Aloxe-corton 1er cru Aloxe-corton 1er Cru 37,00 22,10
Rhône - Prix en baisse
Delas Frères "Saint-Esprit" 2010 Côte du Rhône, rouge 6,50 3,00
Domaine des Remizieres "Particulière" 2010 Croze Hermitage 12,80 3,00
Château de la Negly "La Falaise" 2009 Coteaux du Languedoc 16,95 5,00
La Tour de l'Evêque "Pétale de Rose" 2011 Côtes de Provence, rosé 14,90 9,95
Domaine Lafond-Roc-Epine 2008 Châteauneuf-du-pape 23,20 15,00
>>>Toutes les Nouveautés Ali baba
1855 le plus grand choix de vins sur Internet

Débourbage du Riesling Muschelkalk

La journée étant très pluvieuse (alerte orange pour les précipitations dans le Nord Est de la France), nous nous sommes occupés de travaux de cave et en particulier le débourbage statique du Riesling Muschelkalk. 24h après avoir reposé en cuve INOX, nous avons vidé les bourbes comme suit:

(1ère étape: prélèvement du moût par la valve haute avec lampe torche pour s'assurer de la clarté du jus sortant par le tuyau)

(2ème étape: une fois que le niveau du moût est inférieur à la porte,, prélèvement par le dessus avec examen attentif de la clarté du moût prélevé ainsi que dégustations répétées du moût prélevé - partie orange et non verte sur la photo ci-dessous)

(détail des bourbes du Riesling Muschelkalk: on distingue bien la partie verte en bordure à ne pas prélever car fortement végétale et astringente)


Au final, les bourbes de toutes les cuves sont envoyées dans un tank à lait, cuve maintenu à 2 C (le froid permet d'empêcher tout départ en fermentation et une séparation du dernier jus clair à tirer des bourbes):

(cuve à bourbes: on constate le peu de bourbes présentes!)

Pour une cuve de 20hl, on a prélevé environ 30L de bourbes soit 1.5%. Une belle performance au regard de l'état sanitaire des raisins.

Posted by Picasa

Anjou et contre tous!


C'est une des fortes têtes de la Loire. Un franc tireur du rouge d'Anjou qui depuis près d'un quart de siècle cultive sa différence sur sept hectares de Cabernet, de Grolleau et de Gamay. Ca fait deux décennies maintenant qu'Olivier Cousin (ci-dessous, photo Rafaele Bonivento) a rayé de sa carte les sucres ajoutés et les pesticides. Vingt ans qu'il participe au renouveau de son appellation à grands sillons et au cul de ses chevaux. Avec un art consommé de la provocation:
"Nous, on est une bande de gueux, proclamait-il ainsi en juillet dernier dans le Monde Magazine. On fait du vin parce qu'on adore ça. Et si on a envie d'en reprendre un deuxième verre, c'est qu'il est bon"
Il y a dix ans, lassé des tracasseries administratives et de la dictature des Commissions d'agrément, il a claqué la porte. Lui qui incarne l'Anjou mieux que personne, a tiré un trait sur l'Appellation d'Origine Controlée (AOC) pour se réfugier - et il n'est pas le premier! - au rayon Vin de Table (devenu Vin de France). Mais on ne se refait pas... Pour faire la nique aux mauvais buveurs de la profession, ce cabochard s'est vengé avec humour en détournant l'acronyme qu'on lui refuse: sur ses cartons, il a inscrit AOC... Pour "Anjou Olivier Cousin"! C'en était trop aux yeux de la profession:
"Ils ont fait très fort!, s'indigne la journaliste vigneronne Sylvie Augereau, sa voisine. Comme il refuse le système et ne se présente pas aux dégustations d'agrément, il n'a droit à aucune mention géographique. Résultat: dans cette région miséreuse ou les cuves débordent, il se retrouve accusé de tromper le consommateur, de se servir d'un grand label pour vendre un vin que, de toute manière, il n'a aucun mal à écouler!"
L'addition risque d'être salée. Parce qu'elles l'accuse de "faire du tort à l'appellation" (sic), les Fraudes menacent Olivier Cousin d'une amende pouvant atteindre 45.000 euros. Un comble pour un vigneron né sur cette terre angevine et qui participe chaque année à faire rayonner sa région des Etats Unis au Japon. Pourtant, les pieds bien campé dans ses vignes de Martigné Briand, le rebelle se dit déterminé à affronter cette nouvelle tempête:
"Je ne veux pas qu'on me plaigne!, répète-t-il bravement. C'est un combat. Moi, je suis un gaulois, un guerrier. J'aime la bagarre. Et je n'ai pas fini de me battre!".
Aujourd'hui pourtant, Olivier est écoeuré par ces vexations. Fatigué aussi des contrôles à répétition auxquels il est, comme par hasard, soumis plus souvent qu'à son tour. Mais de là à baisser les bras, il y a un monde, assure-t-il. Et tant mieux. Parce que ça, pour le coup, ça ferait - vraiment! - "du tort à l'appellation".


Pour soutenir Olivier Cousin, vous pouvez ajouter votre nom à la lettre collective au Procureur de la République que vous trouverez ici, sous la plume de Sylvie Augereau.

A part ça, à propos de rebelles et de "retoqués", on peut aussi lire, entre autres: "La grosse colère de Marcel", "Vin de table toi-même" ou encore "Les caves se rebiffent".

Le Midi Libre en parle


A l'occasion des vendanges et des foires aux vins, le Midi Libre du 25 septembre 2010, par la plume de Claude BARBE, se fait l'écho de la cave Aux Grands Vins de France , caviste historique de Montpellier.

Une journée formidable



En ce samedi matin, nous attendons à 8h l’équipe du Fouquet’s : 15 personnes représentant les 300 salariés et de nombreux corps de métiers: les métiers de bouche et le service restaurant, la technique, la comptabilité, les finances, les  achats, le spa, les services de l’hôtel : butler et intendante, le service qualité…Nos hôtes sont ponctuels, le petit déjeuner se partage avec une partie de nos équipes, les autres étant dans les chais. Les présentations se font simplement dans une ambiance détendue et conviviale puis la troupe s’équipe : bottes et tabliers fournis par le Fouquet’s, polos par Villegeorge. Nous sommes étampés des deux logos. Eric Boonstopel qui dirige le Fouquet’s porte la hotte ainsi que Maître Cornette de Saint Cyr et Jérôme Schehr (DAF : directeur administratif et financier) ; Christian Rossi (directeur des Achats) disparait dans les rangs de vigne, accroupi pour couper les grappes, hélé régulièrement par un de ses équipiers qui s’amuse de cette proximité inhabituelle.



L’osmose entre ces deux mondes, celui du luxe de la capitale et celui de la terre médocaine, se fait naturellement. Thierry apprécie l’ambiance détendue mais travailleuse ; tout le monde s’entraide et se réjouit de la qualité de la récolte 2009. La grillade du déjeuner rassemble tout le monde, les discussions sont animées, amicales. Fierté de partager un métier d’un côté et saine curiosité de l’autre font bon ménage. L’ardeur de nos partenaires fait l’admiration des médocains, un respect mutuel s’installe sur des valeurs de travail, de qualité et d’amitié. Le programme est respecté au-delà de nos espérances ; nos hôtes parisiens se révèlent être des coupeurs efficaces et volontaires, les porte hottes ne sont pas en reste. On récolte 6 charges et demi, soit une cuve qui devrait donner ensuite environ 6 000 bouteilles !

Le bonheur se lit sur les visages fatigués en fin de journée.



Tout le monde se retrouve au cuvier autour de Jean-Denis pour voir cette fameuse cuve 23 qui matérialise notre récolte commune.


Le diner clôture cette mémorable journée ; des propos amicaux et des cadeaux s’échangent de part et d’autres. On promet de se revoir. La fin de soirée est chargée d'émotion au moment de se dire au revoir et à l'année prochaine.




Petit cellier deviendra grand?

Récemment je faisais l’inventaire de ma cave à vin dans le but de vérifier ce qui pourrait potentiellement faire l’objet d’une dégustation pour ne pas perdre de précieuses bouteilles. Évidemment la composition de mon cellier n’est pas à dédaigner lors que l’on parle de plus de 200 bouteilles, mais c’est bien peu en comparaison avec quelques collections de certaines personnalités bien nanties.


Dans le monde du hockey, c’est un fait assez bien connu à l’effet que le propriétaire des Pingouins de Pittsburgh, Mario Lemieux, et ancien numéro 66 de la même équipe est un collectionneur de vin. On sait également que la Merveille le 99 Wayne Gretzky est aussi un amoureux du vin, car il possède également un vignoble qui porte son nom en Ontario.

Dans le domaine de la chanson, il y a aussi des vedettes assez fortunées qui se passionnent pour le vin. En parcourant le magazine britannique Decanter du mois de septembre dernier, j’ai porté mon attention sur un article concernant Julio Iglesias. Dans une entrevue avec Lucy Shaw, « le crooner » d’origine espagnole a avoué qu’il avait l’habitude d’acheter pour plus d’un million de dollars en vin annuellement.

On apprend aussi que ce grand séducteur à qui l’on attribue d’avoir couché avec plus de 3000 femmes possède 3 celliers dans ses différentes demeures soit, à Madrid en Espagne, à Miami en Floride et en République Dominicaine. Dans cette entrevue, il affirme posséder des centaines de milliers de bouteilles de « vins ordinaires » et près de 5000 grands vins. Sa plus récente passion dans le vin est le Pinot Noir. Pouvez-vous imaginer la somme la plus importante qu’il ait payé pour s’offrir une bouteille de vin? Sans vous vendre la mèche de tous les détails de cet article, il s’agit d’un 6 litres de Château Lafite 1961 acquit dans une vente aux enchères pour la rondelette somme de 12,000 dollars américains.

Si Iglesias possède autant de bouteille, il n’est pas le seul à avoir cette passion. Plusieurs restaurateurs profitent de leur commerce pour se monter d’importantes collections. Dans un article publié en 2008 dans le Sunday Times, on révélait que le plus important cellier au monde dans un restaurant était celui d’un steakhouse à Tampa Bay en Floride, soit le Berns Restaurant. On parle d’environ un demi-million de bouteilles et ce restaurant devance donc selon le Decanter, le prestigieux Restaurant La Tour d’Argent de Paris en France avec ses 450 000 bouteilles. Toutefois, si le fameux restaurant de Paris a ouvert ses portes autour de 1582, le restaurant de Bern Laxton a Tampa n’est ouvert que depuis 1956. Au Québec, il y a aussi quelques restaurants de renom qui possède d’impressionnantes caves. C’est le cas du Michelangelo situé dans la vielle capitale qui a vu le jour en 1973.

Le propriétaire d’origine italienne, Nicola Cortina, est une figure bien connue de la restauration québécoise et principal actionnaire de ce restaurant situé sur le chemin Saint-Louis à Québec, à proximité des deux ponts. Il est aussi estimé que l’inventaire de ce restaurant est évalué à plus de 3,5 millions $ de vins prestigieux et réputés. On parlerait alors de plus de 35 000 bouteilles selon mes sources.

Un autre restaurant qui s’illustre au Québec pour l’importance de son cellier c’est celui de Champlain Charest propriétaire du restaurant le Bistro à Champlain situé à Ste-Marguerite-du-Lac-Masson dans les Laurentides. Ce médecin de carrière radiologue est en restauration depuis plus de 30 ans et s’est monté une cave prestigieuse où les rangées de Château Yquem ou les mathusalems de Romanée-Conti sont nombreuses. Champlain est d'ailleurs particulièrement fier d'un espace expressément dédié aux grands formats, possiblement la plus importante au monde, dont une centaine de mathusalems (6 litres) du Domaine de la Romanée-Conti. D’après les informations sur le site Internet du restaurant il y aurait 35 000 bouteilles, ce qui est comparable au Michelangelo. Pour vous amuser vous pouvez consulter la carte des vins du Bistro à Champlain qui fait plus de 170 pages dans un document PDF.

Enfin selon le Livre Guiness des records, la plus importante collection de bouteilles en Europe serait située en Moldavie. Les caves de Milestii Mici compteraient près de 2 millions de bouteilles. Ces infrastructure à plus de 40 mètres sous la terre seraient d’une superficie de plus de 200 km dont seulement 50 km seraient utilisés. Ce complexe a été fondé en 1969 contient 70% de vins rouges, 20% de blancs et 10% des vins pour le dessert. 

Bref, lorsque je regarde mon cellier aujourd’hui, je le trouve un peu petit, le moment idéal pour convaincre ma conjointe de l’urgent besoin de faire des achats...

Dégustation: Schloss Gobelsburg Gobelsburger Kamptal Grüner Veltliner 2006

Nom du vin: Schloss Gobelsburg Gobelsburger Kamptal Grüner Veltliner 2006

Cépage: Grüner Veltliner
Producteur: WinerySchloss Gobelsburg
Millésime: 2006
Région: Kamptal, Weinland
Pays: Autriche
Catégorie: Blanc
Alcool %: 12.5
Date de dégustation: 2008/09
Prix: 15.45$ CAN
Ce vin est disponible au Québec

La note d'appréciation Le Tire Bouchon: 88

Notes de dégustation: Un vin à la robe jaune-vert clair" Le Grüner est un cépage à découvrir, je me répète peut être mais je trouve qu'il s'agit d'une preuve encore qu'il y a encore plus de variété dans le vin blanc que dans le rouge. C'est un vin doté d'une belle acidité mais aussi avec un petit côté sexy, exotique avec ces beaux arômes de lime et d'herbe qui s'entrelacent avec une minéralité suave.

En bouche la pomme verte et une petite touche d'onctuosité qui flirte sur la langue. Un vin qui me donne le goût de partir en montagne et d'entonner la tyrolienne.

Prêt à boire, mais peut se conserver jusqu'en 2011.
Ce produit est disponible au Québec
Code SAQ : 10790317
CUP : 09120002 400026

Accord mets et vins: Bon en appéritif, au début du repas ou pendant avec des fruits de mer, crustacés et idéal avec des sushis.

A savourer dès maintenant : Le Chateau Coulaine Chinon 2009

Si ce message ne s'affiche pas correctement, cliquez ici

 




Un Chinon bio d'une grande élégance à savourer dès à présent.
En savoir plus



Chinon 2009
Château de Coulaine
Etienne et Pascale de Bonnaventure

Chinon



Rondeur, équilibre et tanins veloutés.
Un beau Chinon aux arômes de fruits rouges
.



Plus que 30 bouteilles disponibles !












Sent to prix.promotion@gmail.com — why did I get this?
unsubscribe from this list | update subscription preferences
ExcellenceDeLoire · 89 avenue secretan · Paris 19
Email Marketing Powered by MailChimp
 

VENDANGES 2012 = J2

Le deuxième jour des vendanges à La Tour de Bessan est marqué par un temps morose : le ciel est couvert et en fin de matinée, une légère bruine vient humidifier l’environnement. Les températures matinales sont plus clémentes (11 C à 8h au lieu des 5 C la veille) ; les moustiques assaillent nos vendangeurs en début de journée.
Notre équipe est encore bien vaillante et vendange 2,5 ha de Merlot sur les parcelles graveleuses d’Arsac.
Au cuvier, Jean-Luc termine la journée avec 3 cuves pleines et une cuve en cours de remplissage.
Demain on continuera sur les plantes (les jeunes vignes) de Merlot, toujours à Arsac.
Le reste du vignoble se porte bien. Les maturités augmentent sur les parcelles de Merlot de Soussans et d’Avensan.
Le programme de ramassage se construit peu à peu.
Cette année, assurément, nous ne manquerons pas de cuves.

La Romanée-Conti par LeRouge&LeBlanc

Chapeau bas à Frank Sauvey du trimestriel LeRouge&LeBlanc (No.94 Sept-Nov 2009) pour son article mythique sur le domaine de la Romanée-Conti. Voici un tout court extrait où il nous parle de La Tâche et surtout de la "Conti":




Ce n'est pas sans rappeler la définition de « l’infini » de Pascal « un cercle dont le centre est nulle part et la circonférence partout »...

Il pleut, il mouille, c'est la fête à la ...

(Strasbourg sous la pluie)
L'Alsace sous une pluie torrentielle depuis cette nuit. Pas question de vendanger dans ces conditions. Par contre, ca ne m'empeche pas d'aller piger (le Pinot Noir) et débourber le Riesling Muschelkalk de la veille! Yoohoo!

On espère que le temps va vite s'améliorer car l'état sanitaire des raisins commencent à être inquiétant. La décision (provisoire?) a été prise de vendanger tout le Riesling Grand Cru Altenberg de Bergbieten en Vendanges Tardives (VT) car les prélèvements de la veille ont déjà montré un degré potentiel de 13.88%, chifrre trop élevé pour en faire un vin sec équilibré.
Ce petit temps mort, nous permet de revenir un instant sur sur le pressurage du Riesling Muschelkalk:
Vendredi dernier, la photo du marc montrait des feuilles encore intactes. Preuve que le pressurage (max 1.4 bar) s'est effectué en douceur. Voici une autre photo de ce même marc en très gros plan:

(gros plan sur une rafle après pressurage du Riesling Muschelkalk)

On voit nettement que les rafles sont intactes avec pédoncule et pédicelle! La rafle est identique à celle d'une rafle avec baies avant pressurage. Signe que le pressurage est vraiment bien maitrisé.

La dégustation du moût à la sortie du pressoir ne révélait aucun arôme de pourriture. Très bon signe pour le devenir de ce vin né dans des conditions difficiles...

2012 : PREMIER JOUR DE VENDANGES AU CHATEAU LA TOUR DE BESSAN

Lundi 1er Octobre, les températures sont fraîches à 8h30 quand notre équipe de vendangeurs entame sa première parcelle : il fait 6 C.
Thierry fait l’appel pendant que Sandrine distribue à chacun le livret d’accueil et le règlement intérieur dont ils devront nous remettre le talon signé.
Il est 9h30 quand la première benne de Merlot arrive au conquet de réception; la température du raisin est de 7 C. L’état sanitaire est parfait, mais la récolte n’est pas abondante.
Nos vendangeurs mènent 14 rangs et vendangent dans la journée (soit 7h de travail) deux parcelles de Merlot pour un total de 2 ha 76. La seconde parcelle  présente plus de raisins desséchés (le soleil d’Aout à fait des dégâts) que nos trieuses éliminent sur la table de tri.
Le rendement moyen de ces deux vignes devrait avoisiner les 30hl/ha.
Après le remontage d’homogénéisation, l’échantillon pris sur la première cuve présente une densité très élevée mais une température faible (16 C, malgré la mise en chauffe du contenant dès le matin). Il faudra attendre demain matin pour avoir l’analyse précise établie par le laboratoire Boissenot.
La récolte s’arrête à 16h30 et les équipes de nettoyage s’occupent ensuite de laver les paniers, les tables de tri et les remorques. Mais au cuvier, il faudra une heure et demie pour finir le ménage! Jean-Luc, Hedi et Bérénice (notre nouvelle stagiaire BTS) s’affairent autour du conquet, du fouloir érafloir et de la pompe à vendange.

LES VENDANGES 2012 DE L’HOTEL FOUQUET’S BARRIERE

Samedi 29 Septembre à 9h, notre équipe, au complet, a accueilli nos partenaires : un groupe issu du célèbre palace parisien, quelques membres des sociétés Ricoh et Pomazur, et dix personnes du Gabardan (dont deux femmes).

Après la photo traditionnelle dans la fraîcheur matinale, tout le monde s’est prêté au jeu des vendanges : certains coupaient, d’autres portaient la hotte (comme Fabrice Moizan, directeur de l’hôtel ou encore Pierre Cornette de Saint Cyr, notre parrain et commissaire priseur attitré). Nos vendangeurs occasionnels ont eu l’idée originale de faire la course dans les rangs; le rythme était tel que nous avons dû les contraindre à faire une pause café accompagnée de cannelés (fort appréciés par nos hôtes!). Pierre Ferchaud, consultant du groupe Barrière, a fait partie des blessés : un point de suture. Rien de grave, mais d’autres coupures bénignes ont ponctué ces moments de récolte. A 12h30, la parcelle de Merlot était totalement récoltée. Tout le monde est allé ensuite voir ce qu’il se passait au cuvier. Les explications de Jean Denis, aidé de Mickael, ont suscité de nombreuses questions.

Une pause déjeuner autour d’un buffet élaboré par le Savoie (son chef, Philippe Vilet, est aussi traiteur) a permis à tous les vendangeurs de se poser sur l’herbe pour discuter agréablement avec ses voisins. Ces moments d’échange entre personnes de milieu et de métiers différents furent appréciés de chacun. Les Gabardans parlaient avec passion de leurs forêts, de la chasse à la palombe et de l’Armagnac; les équipes du Fouquet’s témoignaient de leurs nombreux métiers. Tout le monde est venu avec l’envie de découvrir la diversité des cultures, des métiers et le bonheur de partager un moment ensemble.


Le soir, le diner de gala a rassemblé une cinquantaine de personnes; seule Emilie et moi, représentions nos vignobles. La “vraie” vendange allait commencer lundi, il fallait que chacun garde ses forces et profite aussi de sa famille avant d’en être privé certains jours pour rentrer la nouvelle récolte.

Avant le diner, les gagnants du quizz furent félicités. Les questions avaient été soigneusement élaborées par Florence Ledru et Christian Rossi (les organisateurs de ces vendanges, côté palace). Le troisième gagnant n’était autre que Fabrice Vanelle, notre partenaire de Pomona; celui-ci possède une cave magnifique remplie des meilleurs vins; la surprise fut notre seconde gagnante, musulmane, elle ne boit absolument pas de vins mais a fait preuve de beaucoup d’intérêt pour le questionnaire; le champion fut le sommelier vedette du Fouquet’s, véritable passionné de vins. Cet homme volubile a opéré un virage professionnel à 40 ans en passant de l’informatique à la sommellerie!

Fabrice Moizan remercia ensuite l’ensemble des participants et des partenaires sans qui nous ne serions pas arrivés à la quatrième récolte. Nora Barsali, notre marraine ainsi que Pierre Cornette de Saint Cyr, notre parrain, sont restés fidèles depuis le premier jour. Corinne Grapton de la société Ricoh nous a apporté son soutien dès le début de l’aventure.

La soirée fut festive, pleine d’échanges. Pour finir, Jean Barrère (un des piliers du Gabardan, parfait conteur) nous proposa un délicieux armagnac de 25 ans d’âge avec humour et générosité.

Tout le monde se sépara avant minuit, heureux de ce moment d’exception et fier de cette mission au service de la nature, du développement durable et du Gabardan.