mercredi 22 février 2012

Interview Jonathan Nossiter

Aprés avoir visionné récemment la série complète des DVDs Mondovino de Jonathan Nossiter ,
cette interview me paraît complémentaire pour bien comprendre certains aspects du tournage.

ENTRETIEN > Comment est née l'idée d'un documentaire sur le monde du vin, que vous connaissiez déjà en tant qu'ancien sommelier ? Aviez-vous l'intention de faire un film sur le vin, sur la mondialisation, ou sur le goût ?

Jonathan Nossiter ­ Je ne peux pas concevoir quelque chose de plus ennuyeux que de faire un film sur des gens en train de boire des canons que le public ne peut pas partager. C'est pire que le plus mauvais des pornos : c'est priver le spectateur de son plaisir. J'ai donc toujours fui l'idée de faire un film sur le vin. Il se trouve qu'un jour, il y a cinq ans, je suis arrivé chez les Montille (célèbre famille de vignerons ­ ndlr), qui possèdent une dizaine de crus, au cours d'un voyage en Bourgogne. Je suis fan de leur vin depuis plus de vingt ans. On a discuté en partageant une bouteille qu'ils avaient sortie de leur cave, un Taillepied 1985, une perle rare, quelque chose qui ne se partage pas comme ça. J'y suis retourné il y a trois ans. Hubert de Montille a sorti deux bouteilles de sa cave et j'ai passé le déjeuner à essayer de deviner quel cru c'était, en me lançant dans des arguties d'expert snob. A la fin, je lui ai demandé : il n'en savait rien ! Pour moi, ce fut une leçon d'humilité et une leçon de plaisir. Si l'un des plus grands vignerons de France n'est pas capable de reconnaître l'une de ses propres bouteilles, c'est qu'il n'y a pas de vérité absolue. Comment faire passer l'esprit du vin à un spectateur ? Le folklore habituel qui accompagne ce monde, le bla-bla snob, m'ennuie.

Comment avez-vous travaillé avec tous les acteurs du vin (vignerons, importateurs, dirigeants de la multinationale Mondavi, Robert Parker, critique du magazine Wine Advocate, Michel Rolland, nologue et consultant) que vous avez filmés ? On sent que vous ne les traitez pas tous de la même manière, qu'ils n'ont pas tous le même rapport à votre caméra.

J'ai pensé au cinéma des Ophuls, père et fils, qui sont pour moi les plus grands cinéastes. Dans les films du père, Max (Madame de, Lola Montès, Le Plaisir...), il y a les plus belles scènes baroques du cinéma. Le fils, Marcel (Hôtel Terminus, Veillées d'armes), lui, s'inscrit dans une tradition du documentaire militant. En apparence, on ne peut pas concevoir de cinémas plus différents. Et pourtant, on voit le père dans le fils, car les deux cinémas ont en commun cette tension entre quelque chose d'imaginé par avance et une espèce de soif de saisir l'imprévu. C'est ce que je cherche dans mes films.

Quand je suis arrivé chez les Mondavi (clan familial américain à la tête d'une multinationale produisant plus de cent millions de bouteilles dans le monde pour un chiffre d'affaires d'un demi-milliard de dollars par an à l'époque du tournage du film ­ ndlr), j'ai été encadré et surveillé par les attachés de presse. Ils m'ont conduit vers les Mondavi comme si j'allais voir le pape, m'ont fait attendre une heure et demie dans une pièce, enfermé au milieu d'une cave pour touristes. Il y avait trois chargés de communication dans la pièce pour surveiller chaque parole. Je n'ai pu que décider de cadrer de très près les frères Mondavi, pour faire abstraction de l'espace qu'on m'imposait de saisir, ce qui donne à leur interview cette ambiance étouffante.

Il y a des gens maintenant qui ne sont pas très contents. J'ai appris qu'en Italie le film avait provoqué des remous. Il y a eu une grève chez Frescobaldi (famille de Florence, à la tête du deuxième négoce de vin de Toscane, en joint-venture avec les Mondavi sur plusieurs marques ­ ndlr), à la suite de la présentation de Mondovino à Cannes et de ce qui y est dit sur le soutien de cette famille au fascisme. Mais je n'ai jamais triché avec quoi que ce soit, ni avec la présence de la caméra ni avec mes intentions.

Est-ce pour vous un film militant ?

C'est un film militant, parce que le vin pour moi est le vecteur de ce qu'il y a de plus beau dans la civilisation occidentale. Je crains que ce ne soit en péril, mais je pense aussi qu'il y a de plus en plus de vignerons qui prennent conscience qu'il y a une guerre dans l'univers du vin, et que défendre l'identité personnelle, dans un monde qui tend à tout homogénéiser, c'est un acte de résistance. Ce qui m'intéresse, c'est la complexité des choses. Se dire contre la mondialisation, c'est bête. Le discours devient parfois un peu trop simpliste. Le vrai problème, c'est la concentration excessive de pouvoir et d'argent dans les mains de trop peu de gens. Il n'y a pas d'un côté les bons et de l'autre les méchants. J'ai gardé de mon père, ancien journaliste engagé et sceptique, le besoin de remettre en question des gens qui ont trop de pouvoir. Mais j'insiste sur le respect humain : si on partage avec quelqu'un du pain et du vin, c'est très difficile de rester méchant ou cynique. Il y a quelque chose de sacré dans le vin. Même en rencontrant des gens avec lesquels je ne partage aucun avis sur le monde, j'ai été reçu de façon généreuse. Le vin exige la tolérance, même de la part de quelqu'un comme moi, qui ne suis pas toujours très tolérant naturellement.

Mais n'est-ce pas aussi une façon hypocrite de masquer des rapports de force, des tensions ? Le filtre de l'amour du vin n'est-il pas une manière de fuir une certaine réalité ?

Non, ce n'est pas hypocrite. Il faut aller au-delà de ses a priori quand on arrive chez quelqu'un. Si Mondovino pour moi est un mélange de joie et de violence, c'est qu'il nous permet de voir des mécanismes humains et sociaux. Le vin a toujours été le reflet de la civilisation. Si on avait pu faire un film en 1655 sur le monde du vin, on aurait tout compris sur le moment politique et culturel : les aristocrates anglais qui commençaient à imposer leur goût, les résistances de l'Empire français... On aurait pu faire la même chose cinquante ans avant J.-C., et découvrir que le vin français est en fait une invention romaine. Ce sont les Romains qui ont planté les vignes en Gaule, en Ibérie et chez les Saxons. L'implantation des vignes était un acte de conquête, de colonisation pour civiliser les barbares. Les Etats-Unis aujourd'hui, c'est l'empire dominant. Le vin est la seule chose sur Terre qui lie l'agriculture et la haute culture. Une tension entre quelque chose de très simple, essentiel, sans prétention, et les plus grandes ambitions de chaque époque et de chaque culture.

Votre film raconte la fabrication du nouveau goût dominant, aujourd'hui mondialisé, créé aux Etats-Unis dans les années 80. Les responsables de cette révolution se réclament d'idéaux politiques ­ démocratiser un milieu européen aristocratique, élitaire, de caste ­ très éloignés de la réalité de leur brutale domination sur le marché. Un surprenant paradoxe ?

J'ai été sidéré d'entendre leur discours. C'est le même que celui de la Maison Blanche sur l'Irak. Je pense que l'on vit un moment historique, dramatique et que l'on bascule vers une catastrophe. Bush est sans doute le plus grand criminel politique de l'histoire des Etats-Unis, mais il ne faut pas oublier que Reagan lui a ouvert la porte. Le monde du vin est le reflet de cela : Robert Parker, grand critique du Wine Advocate, surpuissant, responsable de l'hégémonie de ce nouveau goût mondialisé, se voit comme un défenseur de la démocratie, un héritier de Ralph Nader (militant de le défense des consommateurs et candidat écologiste aux présidentielles américaines ­ ndlr). Il est convaincu du bien-fondé éthique de sa mission.

Son arrivée sur le marché du vin date du début des années 80. Parallèlement apparaît Robert Mondavi, hyperambitieux, qui révèle le vin aux consommateurs américains. Cela correspond aussi à un moment politique très particulier aux Etats-Unis : l'arrivée de Reagan au pouvoir, avec son dédain pour tout, son envie de faire table rase du passé, qui ouvre en grand les portes à l'arrivisme et au matérialisme. A Bordeaux, les vignerons commencent à paniquer, voyant que les Américains et les Japonais, aux palais pas très aiguisés, plus habitués au sucré, commencent à s'intéresser au vin. Or, le vin californien est naturellement sucré. En 1982, l'été est très chaud en France. Les vins de Bordeaux deviennent par conséquent presque "californiens", très sucrés. Parker, avocat au départ, qui goûte du vin depuis cinq ans à peine, et qui s'est fait son goût avec le vin californien, apprécie naturellement ce millésime et le défend. Les prix montent et se calent sur le haut cours du dollar. Parker devient aussitôt célèbre pour avoir prédit avant les autres que le millésime 82 serait excellent. Le consommateur américain s'impose sur le marché. Et le consommateur français, beaucoup moins averti qu'il ne le croit, commence à suivre. Ça a révolutionné le goût international.

L'importateur américain Neal Rosenthal, l'un des personnages de Mondovino, se définit comme un "résistant". Contre quel type d'ennemi ?

Il voit la guerre du goût dans le monde du vin comme un reflet de la guerre générale. La résistance, ce n'est pas un acte idéologique, c'est un acte éthique. Le mélange d'un acte de civilisation et l'instinct animal. Tout ce que j'aime dans le cinéma ­ Ophuls, Fellini, Bresson, Cassavetes, Pasolini ­, c'est la conjonction de quelque chose de féroce, d'animal, d'instinctif et d'un grand amour de la civilisation. Pour Neal Rosenthal, son métier d'importateur ­ comme le marchand Kanhweiler pour Picasso ou comme un distributeur de cinéma ­ est un moyen de lutter contre l'imposition d'un goût unique. Ce n'est pas le reflet d'une idéologie. Le maire socialiste d'Aniane (village de l'Hérault dont les habitants ont refusé l'implantation d'un domaine Mondavi ­ ndlr), qui défendait le projet néolibéral de Mondavi, est-il de gauche ? Qu'est-ce que résister à Mondavi, si on accepte de collaborer avec Bernard Magrez, pdg de William Pitters (négociant international en vins ­ ndlr) ? Il n'y a pas de vérité absolue.

Vous défendez l'idée de terroir comme lieu d'ancrage de la résistance à la mondialisation du goût. C'est pourtant une notion qui a toujours été utilisée de manière réactionnaire.

Il y a deux grands mensonges à propos du terroir. Il y a ceux qui l'emploient pour des motifs réactionnaires, quasi fascistes. Et l'autre danger : lorsqu'il est employé par dérision, par des gens qui veulent nous faire croire que le terroir n'est que l'histoire d'idiots qui suivent aveuglément la tradition. Ce sont deux incompréhensions de la notion de terroir. Un terroir est toujours en transmutation. Aux Etats-Unis, où la marque est plus importante que le terroir, on plante des vignes, on se met à produire un cépage, et on déclare que la production qui en découle vaut 200 euros la bouteille. C'est absurde. C'est l'expression d'une impatience et d'un pouvoir.

Créé le 03 novembre 2004- par Jean-Marie Durand
SOURCE: http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/article/jonathan-nossiter-mondovino/

Soutenir le vin sur Internet

13 Février 2008 :
Faire la promotion du vin sur Internet est désormais interdit.

Parler de vin ou en faire la promotion, la frontière est souvent ténue.

Par cette décision de justice, c'est toute la blogosphère et tous les sites
d'information sur le vin qui sont en un sens menacés.

Le Tire-bouchon Griffin 2012 est déjà best-seller en Acadie

Après 4 mois, les ventes du livre Le Tire-bouchon Griffin 2012 dépassent déjà les 1600 exemplaires vendus en Acadie! En effet, depuis son lancement en octobre dernier, le guide des vins de l’auteur Mario Griffin s’est écoulé à plus de 1600 exemplaires. Le succès de l’édition 2012 est en voie de dépasser celui de la première édition du guide Griffin 2010, lui-même best-seller.

Le nouveau guide Le Tire-bouchon Griffin 2012 est unique en son genre au Nouveau-Brunswick, car il est destiné aux amateurs de vin de la province. C’est en effet le premier et seul guide mettant en valeur des produits disponibles sur les tablettes d’Alcool Nouveau-Brunswick.  Depuis quelques semaines, il est aussi possible pour les résidents canadiens de commander le livre en ligne sur le blogue de l’auteur au www.letirebouchongriffin.com

« J’étais extrêmement fier du succès de mon premier guide, mais je crois que les gens apprécient grandement l’évolution du Griffin 2012, non seulement par ses améliorations graphiques et le nombre de vins commentés, mais également pour sa facilité de repérage de l’information avec des index plus complets. » commente l’auteur, Mario Griffin.

Avec ce succès, on peut affirmer qu’il y a de plus en plus d’amateurs de vin et des plaisirs de la table en Acadie et que le guide répond à ce besoin de mieux choisir son vin en fonction des mets et aussi de découvrir les vins disponibles chez nous en Acadie. Plus de 1000 accords sont proposés avec les vins présentés.

Dans le sillon du succès de son livre, l’auteur a également lancé la nouvelle chronique du VINdredi diffusée sur l’ensemble du territoire francophone du Nouveau-Brunswick par le biais des stations de radio CKLE, CFAI et CJSE. La popularité de la chronique hebdomadaire du VINdredi permet de faire découvrir aux auditeurs un vin commenté dans le Griffin 2012. Il est également possible d’entendre la chronique par le biais de la populaire page web des adeptes du Tire-bouchon Griffin 2012 au www.facebook.com/LeTirebouchonGriffin.

Dans les librairies francophones de la province, Le Tire-bouchon Griffin 2012 est devenu un objet de convoitise durant la récente période des fêtes. Il est en disponibilité dans près d’une cinquantaine de points de vente au Nouveau-Brunswick, dont plus d’une vingtaine de succursales d’Alcool Nouveau-Brunswick. Vous pouvez consulter la liste de ces points de vente sur le blogue Le Tire-bouchon au www.letirebouchongriffin.com.

Le Griffin 2012 a été rendu possible grâce à la collaboration des commanditaires suivants :

DPG communication, la Coopérative de Caraquet, CHAU TVA, les Caisses populaires acadiennes, le Festivin de Caraquet, le Costumier, Bijouterie Secret, Atlantic Host, le restaurant le déjà BU!, Alcool Nouveau-Brunswick, Cox & Palmer, Jacques Boucher architecte, Proj-Ex Millwork et le ministère Agriculture, Aquaculture et Pêches du Nouveau-Brunswick.

Nota Bene...


Attention: l'émission prévue sur la "Guerre du Vin" est reportée à mardi. Le duel opposera sur itéléDenis Saverot de la RVF (co-auteur de l'excellent In vino Satanas) et le Docteur Eric Hispard, addictologue à l'ANPAA et opposé, notamment, à la dégustation gratuite.

C'est à suivre à 11 heures 10 en direct. Rediffusions (sauf actu brûlante, of course...) : 14 heures 10 et 16 heures 10. Je dis ça, je dis rien...


A ce sujet, on peut lire aussi "In vino Satanas?" et "Attention, ce blog est illégal".

Les vins de Savoie, de vrais montagnards !

Dans le sud-est de la France, la région alpine (des Alpes et des Préalpes) abrite des vignes sauvages depuis des temps très anciens, mais ce sont encore une fois les envahisseurs romains qui ont encouragé les cultures viticoles. La reconnaissance des qualités des vins de Savoie est relativement récente, puisque le statut d’Appellation d’origine Contrôlée remonte à 1973.

Les difficultés du climat montagnard amènent une grande dispersion du vignoble qui couvre 4 départements et est divisé en 16 dénominations géographiques. On y produit en majorité du vin blanc, mais aussi quelques rouges et vins effervescents, en utilisant une grande variété de cépages, dont certains sont particuliers à la région.

Plusieurs associent les vins de Savoie à la fondue, car ils l’accompagnent d’ailleurs très bien, mais n’hésitez pas à élargir leur usage, ils le méritent. Notre monopole d’état importe malheureusement peu de crus savoyards, mais voici deux blancs qui amèneront une belle variété dans votre cave et sont fort abordables.

Commençons par le Château de Ripaille, originaire des berges du Lac Léman et produit avec le cépage Chasselas. C’est un vin délicat, peu alcoolisé, avec une belle fraîcheur et de fines saveurs de pomme. Il est très bon avec des poissons blancs ou des fromages de Savoie.

Le Domaine de l’Idylle, lui, était parfait comme apéritif de Saint-Valentin, grâce à son nom romantique mais aussi en raison de sa personnalité originale. C’est un vin de l’appellation Cruet, produit à 100% avec le cépage Jacquère. Ne le servez pas trop frais pour apprécier pleinement ses arômes de fleurs et ses délicates saveurs d’agrumes.

À votre santé !

Club Vinearius

Château de Ripaille - Vin de Savoie 2010
Code SAQ : 00896720

Prix : 17,00 $

Idylle Cruet Cuvée vieilles vignes - Vin de Savoie 2010
Code SAQ : 00855171

Prix : 16,40 $

Le Tire Bouchon sert aussi à sonder

Si vous êtes un visiteur régulier de mon blogue, vous avez surement remarqué un ajout depuis dimanche dernier dans la colonne de droite du site. En effet, le Tire Bouchon a maintenant son sondage de la semaine! J’ai donc trouvé une façon d’intégrer un sondage non-scientifique qui me permettra de sonder les goûts de mes visiteurs et aussi d’orienter les sujets en fonction des affinités de ceux-ci! La première question vise à me donner une indication des habitudes de consommation des visiteurs. Je ne sais pas si vous êtes du genre à faire des achats de vins des mêmes pays, mais je crois que ces petits sondages vont nous en apprendre beaucoup dans ce sens.

Je vais publier les résultats le dimanche et aussi ajouter une nouvelle question. J’ai aussi ajouté un petit compteur de visiteurs dans le bas de la page d’accueil du site. C’est une façon aussi pour moi de mesurer le niveau de fréquentation de ce blogue. Je consacre la plupart de mes énergies à ce blogue durant les fins de semaines. Mon but est bien entendu de guider les gens dans leurs achats de vins notamment au Nouveau-Brunswick et au Québec. Partager mes connaissances est aussi un geste de convivialité au même titre qu’il est préférable de partager le vin que de le boire seul!

Si vous avez des suggestions de chronique, de sondages ou des commentaires n’hésitez pas à vous exprimer dans la section des commentaires au bas de chaque article!




Voilà à quoi ressemble un pied de vigne après être passé entre plusieurs petites mains :

Le pliage des bois....




Et enfin, nous précédons au pliage des bois, ce travail est réalisé par Monique, elle passe donc derrière Béatrice et attache les deux bois restants (par pied) sur le fil prévu à cet effet.

Le tirage de bois.....



Le tirage des bois est un travail qui est réalisé par Béatrice, elle passe derrière Viincent et Sébastien et enlève les bois qui ont été précédement coupés. Elle les regroupe au centre du rang et plus tard on passera avec un broyeur sur le vignoble pour les éliminer.

La taille de la vigne....





En ce moment tout le monde est occupé : Vincent et Sébastien taillent les bois de vigne. La taille est un travail qui se fait de décembre à mars.