jeudi 26 juillet 2012

Des dégustateurs actifs en été!

On dit toujours que l’été n’est pas propice à la poursuite d’activités dans le monde du vin et bien sachez qu’il y a un bon groupe de passionnés dans la région de Caraquet. En fait nous nous sommes réunis à deux occasions chez le sommelier Alain Lanteigne qui œuvre au sein de l’organisation du Festivin. Le but est simple, nous réunissons un groupe de mordus du vin et nous faisons une petite dégustation semi-aveugle. En fait les bouteilles sont masquées par un sac de papier et on numérote chacune d’elles. On verse ensuite du vin dans chaque verre avec le numéro approprié.

Par la suite, on fait la distribution d’une feuille avec le nom des vins qui vont être dégusté toujours sans savoir à quoi correspond chaque bouteille. Par un jeu d’analyse et de déduction, nous jouons aux devinettes afin de découvrir le vin qui se cache dans chaque verre.

Notre plus récente activité s’est déroulée le 23 juillet en présence de 7-8 personnes amateurs et professionnels du vin. Un bon samaritain a puisé dans son cellier pour nous offrir l’équivalent de 400 à 500 dollars de vins moyennant un déboursé de 20 dollars chacun (une aubaine).

Parmi les blancs que nous avons eu la chance de goûter :

Un Albarino Rias Baixas 2005 d’Espagne à environs 25 dollars. Des arômes de citron, fleurs et pêche ressortaient mais de l’avis de plusieurs il était un peu décevant.


Un Pio Cesare Piodilei 2001 Chardonnay Langhe de Piémont en Italie. Un vin avec une acidité exceptionnelle, fort en alcool (14,5%) mais beurré et complexe à souhait. Un vin de près de 50 dollars et ce fût mon préféré en blanc. Je m’imaginais déjà devant un bon homard de la Péninsule acadienne.

Nous avons aussi dégusté un William Fèvre Chablis Premier Cru Beauroy 2003 de Bourgogne. Pas très typique à mon goût d’un chablis puisque je suis passé à côté dans son identification.

Le vin suivant était aussi un pure délice et une première pour plusieurs d’entre-nous, soit le Pichler Gruner, Veltliner Smaragd 2004 de la région de Wachau en Autriche. Une belle minéralité au nez avec des notes d’agrumes et poivré. Une belle découverte pour une quarantaine de dollars.

Du même pays, nous avions aussi un Jurtschitsch ésonnhof 2006 Zobinger Heiligenstein Riesling de la région de Kamptal. J’ai été en mesure de l’identifier entre les deux riesling proposés car le suivant était un Pierre Sparr Alsace Grand Cru Mambourg Riesling 2002. Ce vin que j’avais déjà dégusté contrairement à l’autre Riesling d’Autriche offrait un goût beaucoup plus onctueux avec des notes de sucrées en bouches. Un beau vin avec un potentiel de garde de 8 à 12 ans.

Lors de cette dégustation semi-aveugle j’ai été en mesure d’identifier 4 vins sur 6, j’ai toutefois éprouvé un peu plus de difficulté avec la dégustation des 8 rouges par la suite car j’ai eu un taux de réussite de seulement 50%.

La liste des vins rouges :

Notre premier rouge était un Château Bouscassé Madiran 2002. Ce beau vin d’Alain Brumont avait de la compétition car si le tannat peu paraître facile à identifier notamment par sa couleur foncé (presque de l’encre noire), disons qu’il était en opposition avec des vins assez puissants soit le Château St-Didier-Parnac de Cahors, un 2004. Il y avait aussi un malbecFincas Don Martino Violetas d’Argentine et un savoureux Concha Y Toro Don Melchor Cabernet-sauvignon 1999. De ce nombre j’ai été en mesure d’en identifier que deux, soit le chilien Concha Y Toro et le Cahors. J’ai été déçu par le Bouscassé qui selon l’aveu de notre samaritain avait été un peu trop exposé à la chaleur lors de son entreposage à la maison.

Pour la suite des autres vins proposés, nous avons eu droit à un Simi Landslide californien de l’année 2000, un pure délice de la région d’Alexander Valley. Un autre produit du pays de l’oncle Sam, le Zinfandel 2002 Ravenswood Vintners blend de Sonoma et un Château Magnol 2000 de Bordeaux, un Cru Bourgeois Haut-Médoc.


Celui qui était probablement le plus facile à identifier fût toutefois le Pommard François Martinot Hospices de Beaune, Cuvée Billardet 1999 qui était encore vert! Pour un pinot noir, on pourra dire qu’il avait pas mal de chien et des tannins encore avec une bonne capacité de vieillissement devant eux.

En résumé, cette expériencve a encore été très agréable. Quelques membres de l’Ordre bachique du Festivin étaient sur place pour l’occasion. Malgré l’arrivée prochaine du Festival Acadien de Caraquet, il devrait y avoir une autre rencontre amicale de dégustation durant le mois d’août.

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