dimanche 25 mars 2012

Il faut sauver Clos ouvert!


La passion permet, dit-on, de soulever des montagnes. Mais elle ne résiste pas toujours aux tremblements de terre. Au Chili, le vigneron Louis-Antoine Luyt et ses deux associés du Clos Ouvert, en font ces temps-ci la douloureuse l'expérience.

Fin février, leur vallée de la Maule a été frappé par un séisme dévastateur de magnitude 8,8. Le drame a fait plus de deux-cents morts dans le village même où ces précurseurs du bio chilien avaient choisi de vivre leur rêve. Il a broyé des maisons et pratiquement réduit à néant leurs espoirs.
"Ils ont presque tout perdu, raconte Marie Lapierre, avec qui Louis-Antoine a fait ses armes avant de partir tenter l'aventure du Nouveau Monde. Leur maison tient à peine debout et une bonne partie de la cave a été détruite. Ils essaient de sauver tout ce qu'ils peuvent. Mais 12.000 litres sont déjà perdus."
Au milieu des gravats, les trois français se sont d'abord inquiétés pour leurs voisins chiliens. Dans le village de Cauquennes, ravagé, l'hôpital s'est effondré. On opérait il y a quelques jours encore dans la salle du restaurant local. Désormais, au delà de l'urgence humanitaire, les trois français tentent de sauver leur petite entreprise. Leur unique espoir: ne pas rater les vendanges... Amasser au moins la petite récolte qui permettrait de passer l'année. Les vendanges, au Chili, c'est désormais une question de jour.

Pour les aider, eux et leurs voisins, à se reconstruire une vie et un avenir, les amis du Beaujolais nous font passer les coordonnées de l'association France-Cauquenes. Elle a été créée spécialement pour participer à la reconstruction des infrastructures essentielles.

Après, après seulement, le plaisir de parler du vin pourra reprendre ses droits... Et Louis-Antoine pourra reparler du Chili comme il le faisait joliment dans cette vidéo...




Depuis cet article, les choses ont un peu changé. L'un des associés de Louis-Antoine est rentré en France (il s'en est expliqué sur le blog de "Clos ouvert" le 1er aout dernier). Mais l'aventure continue. Louis-Antoine s'est reconstruit dans cette vallée de la Maule, où il poursuit ses rêves avec assiduité. On peut prendre de ses nouvelles (en espanol...) sur son site, "le vin perdu".

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