mardi 11 décembre 2012

Chateau du Couvent 99...une belle surprise!

Vendredi soir dernier, j'ai décidé d'allé faire un tour à la cave pour dénicher dans mon cellier une bouteille qui ferait honneur à notre repas. La tâche n'était pas difficile mais ça méritait quand même réflexion. D'abord il faut préciser que mon adorable belle-mère (il en existe) m'a fait plaisir en préparant l'un des mets qui me fait tant plaisir...un magret de canard! Pour marier cette bête à plumes, j'ai donc opté pour un Chateau du Couvent de la région de Pomerol! Le millésime 1999 était le seul pomerol qui reposait encore dans mon cellier. J'avais acheté cette bouteille à Caraquet lors du Festivin, un événement annuel qui permettait à l'époque de découvrir les vins français. J'ai donc ramassé la dite bouteille qui avait été payé 38 dollars à l'époque et j'ai été versé le contenu dans un décanteur pour une bonne période d'attente de 90 minutes...

Lorsque mon assiette de magret de canard nappé d'une sauce aux abricots est arrivé devant moi, je me suis versé un verre du Chateau du couvent. Quelle surprise...un nez d'abord un peu animal qui s'est ensuite dissimulé dans des arômes de tabac et de mures...C'est en bouche que le plaisir s'est accentué, avec quelques notes un peu chocolatés, une texture velouté et le fruit qui me procure une belle longueur en bouche. Après mon repas, je me disait que j'avais fait le bon choix et les convives autour de la table l'était encore davantage. Par curiosité, je suis allé voir le Wine spectator en ligne pour vérifier la note attribué à ce vin charmant! Mon étonnement fût
total...le WS lui offre une note de 80??? Je vérifiais si je ne m'était pas trompé dans le nom du vin et m'assurait de valider qu'il s'agissait bel et bien du 1999. Mes yeux faisaient la bonne lecture...un score 80 comme a good solid wine mais près de la note 79 qui devient médiocre!
À mon humble avis ce vin méritait un 88 ou 89. C'est peu dire car deux semaines auparavant j'avais dégusté un Chateau Beychevelle 99 qui obtient un 85 dans le Wine spectator mais qui à mon humble avis n'arrivait pas à la cheville de ce pomerol.

Bref ceci me confirme simplement qu'une note est très supercielle et qu'il faut parfois donner le bénéfice du doute en tirant soi-même ses propres conclusions. Il y a tellement de surpirses dans une bouteilles parfois...

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