samedi 9 juin 2012

Compétition de sommeliers et dégustateurs amateurs au Festivin 2007

Pour la première fois, vendredi dernier, j’ai participé à l’Auberge de La Baie de Caraquet à la compétition des sommeliers et dégustateurs amateurs dans le cadre du Festivin de Caraquet. Il y avait presqu’une dizaine de sommeliers et environs 6 personnes inscrites dans le volet des amateurs. D’abord si l’on désire attirer davantage de gens dans ce dernier volet, il faudra commencer par changer le nom de cette catégorie pour connaisseurs ou passionnés des vins! J’en ai d’ailleurs fait la suggestion au comité dirigé par Allain Lanteigne, un ami et aussi un sommelier qui a su communiquer de façon contagieuse sa passion du vin à bon nombres d’adeptes.

Pour en revenir à cette dégustation, je dois vous dire que ce fût toute une expérience, car il n’est pas possible de se laisser influencer par les étiquettes. Les passionnés du vin (les amateurs comme on dit) ont eu d’abord à répondre à un petit questionnaire de 20 questions. J’ai fait un 19/20 sur ce petit test écrit. Par la suite, nous sommes passé à table avec les sommeliers pour déguster les mêmes vins.


C’est Robert Noël qui a remporté la palme des pros et moi-même votre humble chroniqueur dans le volet des amateurs. L’ami Robert a obtenu le titre pour une 3e année en autant de participations. Pour ma part, il s’agissait d’une première et j’ai vraiment été impressionné par ce processus assez sérieux merci. D’abord notre présentateur Allain Lanteigne avait pris soin d’acheter des vins qui n’étaient pas présent au Nouveau-Brunswick pour ne pas avantager certaines personnes. C’est à la boutique Signature de la S.A.Q au Château Frontenac où il avait fait l’achat de ses bouteilles pour la compétition. Il nous a donné cette information qu’au moment de divulguer les gagnants.


La dégustation :

Nous avions 4 vins devant nous, et seulement 30 minutes pour élaborer sur l’aspect visuel, olfactif et gustatif et nous devions mentionner le cépage, le pays, la région et l’année de chacun des vins. Pour leur part, les participants au volet des sommeliers avaient aussi à faire les accords avec les mets.

Notre premier vin était en blanc, c’était d’ailleurs le seul blanc dans la première vague. Il s’agissait d’un sauvignon blanc Buisson Renard de la Loire à 76 $! Un vin français assez fin que plusieurs ont confondu avec du Riesling de la Moselle en Allemagne, j’avais au moins trouvé le pays en croyant qu’il s’agissait d’un alsacien et par surcroît j’ai eu l’année soit 2004.

Au second vin j’ai décelé qu’il s’agissait d’un pinot noir de l’année 2001. Ce Charmes Chambertain à 108 dollars du terroir bourguignon et particulièrement de la région Côtes de Nuits était intéressant. J’ai d’ailleurs décelé le cépage et l’année une fois de plus. Je me suis égaré sur le pays. Je croyais avoir affaire à un américain avec cette présence de fût de chêne au goût


Pour le troisième vin, j’ai eu de l’hésitation. J’aurais dû garder ma première impression. C’était un vin de Bordeaux, le Château La Dominique 2000 de St-Émillion à 104 dollars. J’ai cru que c’était un Australien , pour en conclure que c’était un vin de la Toscane à cause de sa puissance. J’avais l’année seulement, mais je marquais encore 1 point.

Pour le quatrième vin, j’étais complètement dans le champs. J’ai cru en un Californien. Je me suis alors dit que ça pouvait être un Caymus avec la puissance en bouche de ce nectar. C’était en fait un gros italien, Barolo 1999 Enzo Boglietti Fossati à 85 dollars. Meilleure chance la prochaine fois.

Nous avons dû ensuite passer à une 2e vague de vin pour deux participants seulement dans la catégorie des sommeliers. Un participant de Fredericton et un autre de la Nouvelle-Écosse étaient nez à nez après quatre vins. Pour le reste du groupe, nous pouvions aussi goûter les vins mais cela n’allaient pas être comptabilisé dans le résultat final.


Pour finir ce bris d’égalité au second rang des sommeliers, nous avons pu déguster hors compétition une Petite Syrah de Napa Valley 2003 Stags Leap à 59 dollars. Pas évident à trouver. Pour cloturer la dégustation, un René Renou Bonnezeaux Cuvée Zénith 2000 de France à 45 dollars la bouteille de 500 ml a été présenté à nos deux belligérants.


Pour finir sur une note plus relaxante, nous avons bu un Château Talbot 1995. Avouez que pour 30 dollars de frais d’inscription nous en avons eu pour notre argent. De plus
la bourse de 600 dollars était attribuée au premier dans la catégorie des sommeliers et 200 dollars pour le gagnant chez les amateurs. Je vais me souvenir longtemps de cette journée…

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