mercredi 13 juin 2012

Cuillères d'argent et coeur d'or


On me demande souvent où boire le vin de mes amis. Je réponds, appellez-les (leurs adresses sont sur la carte, dans la colonne de gauche) et en attendant, fréquentez les restaurants qui ont le bon goût de les avoir choisis. Ce midi, par exemple, j'ai découvert un lieu formidable, collé à la gare de Meudon, à quelques encablures de l'atelier Rodin. son nom: l'Escarbille, nommé d'après la poussière de charbon qui valu longtemps aux cheminots la prime du même nom.

Le chef, Regis Douysset (jeune étoilé de 35 ans), a le bon goût d'être marié à Annette, une sommelière éclectique qui aime autant le Bordeaux et le Bourgogne que les beaujolais de Lapierre, les rosés d'Ott ou les Sylvaner d'Ostertag. A des prix plus que raisonnables (une trentaine d'euros à la carte)... C'est ainsi que pour accompagner un foie gras à la betterave, un émincé de tourteau aux asperges, un boeuf carotte et une truffe aux cumquats, nous avons cédé aux sirènes d'un Morgon 2007.
"Plus équilibré, plus vif, plus fruité encore que le 2006", plaide le service impeccable et connaisseur.
Pour goûter les vins de mes amis, les parisiens et leurs alliés gourmets peuvent aussi fréquenter les très belles cuisines du Villaret (Senat et Montcalmès pour les amateurs de Languedoc) la table exquise de Gilles Ajuelos à la Bastide de l'Odéon (Gramenon, Lapierre, Pithon...), le Paul Bert et son annexe l'Ecailler du Bistro (presque tous...) ou le Café Pento à Boulogne (Cortellini).

N'hésitez pas... Si certains restaurateurs ne connaissent du vin que l'art de faire la pirouette (et des marges souvent abusives), ceux là, avec grâce et passion, savent s'en faire les ambassadeurs.

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