samedi 16 juin 2012

Okanagan : un glissement de terrain menace mes visites de vignobles

Dans moins de 48 heures je serais dans la région de Kelowna pour amorcer mon périple dans les vignobles de la région d’Okanagan. En dépit de l’important glissement de terrain qui a touché la région au Sud de la municipalité d’Oliver qui est reconnue comme étant la Capitale des vignes au Canada, il semble que cela ne devrait pas perturber mon itinéraire. Je vous invite à suivre mon blogue et mon groupe Le Tire-bouchon sur Facebook ou via Twitter afin d’avoir accès à mon carnet de voyage dans l’Ouest du Canada et particulièrement dans les différentes régions viticoles de cette province.


Parmi les visites incontournables qui figurent à mon agenda, je serais de passage à Quail’s Gate, Stag’s Hollow, Cedar Creek, Jackson Triggs, Mission Hill et plusieurs autres producteurs de cette magnifique région.

Le glissement de terrain étant assez récent il est difficile d’estimer l’ampleur des dommages auprès des vignes de plusieurs producteurs de raisins qui fournissent différentes entreprises viticoles renommées de cette région. L’autoroute 97 qui est la route principale de la Vallée d’Okanagan a été ensevelit de près de 10 pieds de boue sur une distance de plus de 900 pieds. Les équipes de nettoyage ont pu rouvrir la route à la circulation, mais les conditions météo compliquaient leur travail, alors que des pluies abondantes étaient encore menaçantes. D’après le Vancouver Sun, la région reçoit habituellement en moyenne une quarantaine de millimètres de pluie du 15 mai au 15 juin, contre 109 cette année. Une trentaine de maison du secteur ont été évacuées selon ce que rapporte de son côté le Globe and Mail, alors que 5 d’entre-elles ont été détruites.

Selon les autorités officielles, il semble que la cause de ce glissement de terrain provienne d’une brèche dans un barrage construit dans les années 30 et qui retient l’eau d’un lac qui sert de réservoir. Au-delà des dommages matériels, il n’y a heureusement pas eu de perte de vies humaines.

À quelques heures de mon départ, je suis animé par une certaine fébrilité. Il faut dire que ce n’est pas la première fois que je dois composer avec les éléments de la nature avec mes voyages dans les vignes car en 2008 lors de mon séjour en Californie, ce sont les incendies de broussailles qui menaçaient certaines régions.

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