dimanche 19 août 2012

Mise en bouche...


Qu'il était doux le temps des vacances. Les balades à travers vignes, le repos du guerrier dans la fraîcheur des chais. Que d'histoires aux oreilles, qu'il faudra quelques semaines à la plume pour raconter.

"Ici, prochainement", comme on dit, vous lirez donc:

La tendresse éperdue de Marcel Richaud pour ses Ebrescades, ces 14 hectares adossés à Rasteau, accrochés aux collines de Cairanne, face aux dentelles de Montmirail. L'amour de ses voisins, les frères Alary pour le mourvèdre, ce cépage tardif, noir et puissant comme un grand cigare.

La passion avec laquelle Jean Foillard tente - et réussit - années après années l'ascension de sa Côte du Py, ce mamelon d'où l'on aperçoit presque tous les terroirs du Beaujolais. Jean le malin et Marcel (Lapierre) le rusé. Les deux saints auxquels les amoureux de Morgon ne peuvent manquer de se vouer.

Un petit saut à Chaintré pour comprendre l'exigence de Philippe Valette. Entendre ses certitudes du moment et son humilité inattendue devant "les conneries qu'il n'a pas manqué de faire", comme les autres...

Nous irons à Tavel où, avec le soutien des japonais (si...), Eric Pfifferling continue à faire le plus original des Rosés du sud. Eric et ses pierres chaudes, comme un tapis minéral, blanchi par le soleil du Rhône.

Les japonais nous les retrouverons à Montbrison, émerveillés par les mythiques grenaches de la "Mémé". Michèle Aubery, la discrète patronne du Domaine Gramenon les a attendu longtemps sur les marches de la jolie maison qui ouvre sur les caves. Lorsqu'une "sauvage" raconte son parcours, ça vaut le détour.

A sauvage, sauvage et demi... Il faudra aussi prendre le temps d'écouter Didier Barral, dans le silence de sa cave de Faugère, entre de vieilles barriques et un impressionnant morceau de Salers (le fromage, bien sûr...). Déguster avec ce feu-follet relève de l'exploit. Mais pour qui sait attendre et faire le chemin, ce vigneron réputé froid et difficile, sait se faire accueillant. Surprise...

De ceux là et de bien d'autres encore nous parlerons. De Frédéric Palacios, le perfectionniste de la Malepère, rivé à son fauteuil par une méchante hernie. De la solidarité qui s'organise. De la générosité de Dominique Andiran, le gersois et de son "vain de rû", un blanc d'apéro à nul autre pareil. De Jean-Baptiste Senat, de Bertrand Cortellini et de petits nouveaux...

C'est donc reparti pour un tour. En attendant les vendanges...

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire