dimanche 25 novembre 2012

Terrasses du Larzac

Mas Fabregous Terrasses du Larzac

Le paysage de Lodève est marqué par les vallées étroites et profondes qui convergent autour de la Lergue, attaquant la bordure méridionale du causse du Larzac et de l'Escandorgue.
La Lergue forme le couloir naturel de liaison nord-sud entre les hautes terres du causse et les basses plaines languedociennes. Lodève s'est installée sur sa rive droite, et l'autoroute A 75 suit fidèlement l'axe de la vallée en s'accrochant à sa rive gauche pour grimper sur le causse par le Pas de l'Escalette.
L'ensemble de ces vallées forme une unité qui s'allonge sur une douzaine de kilomètres du nord au sud pour une quinzaine au maximum d'ouest en est.




LE MAS DE L'ECRITURE

La plaine de Gignac est la plus septentrionale des grandes plaines de l'Hérault. Elle est clairement cadrée par les hauts reliefs de causses et de garrigues qui la cernent à l'est, au nord et à l'ouest.
A sa sortie des gorges de Saint-Guilhem-le-Désert, le fleuve Hérault débouche brutalement dans ce large amphithéâtre ouvert vers le sud. De même la Lergue s'échappe des reliefs du Lodévois par le " pertuis " de Rabieux, utilisé aussi pour le passage de l'A75 et de la voie de chemin de fer, et vient y mêler ses eaux à celles de l'Hérault. Au total, la plaine s'étire sur 12 km d'est en ouest pour 10 km du nord au sud environ. Les dépôts quaternaires l'ont tapissée, aplanissant les reliefs, à l'exception des reliques de garrigues accrochées sur des puechs entre Montpeyroux et Lagamas, qui culminent à 150 m d'altitude (Puech Couyoul).
Une dizaine de bourgs maillent le territoire. La branche autoroutière reliant Montpellier à l'A75 traverse la plaine de part en part en est-ouest.


Un peu d'histoire...

Les premières vignes remonte à l’époque romaine.
L'influence Bénédictine des moines bénédictins d’Aniane et St-Guilhem

Le XVIe siècle
Les parcelles exigeaient un épierrement régulier. Les habitants possédaient au moins une pièce de vigne qui était associée à la culture d’arbres fruitiers…Les fruits étaient destinés à l’autoconsommation, le vin apportait quant à lui la monnaie….
moi j’aurai cru l’inverse, pas vous ?

décret de Marly en 1770 a autorisé le défrichement à grande échelle, et le vignoble a connu une nouvelle extension. La viticulture s’est installée et s’est imposée dans les garrigues comme une activité intensive et de bon rapport.

Situation géographique...

• La région des Terrasses du Larzac est située au centre-nord du département de l’Hérault. En forme de V dissymétrique….

• Elle est traversée par le fleuve Hérault, qui s’écoule du Nord vers le Sud (étonnant non ?).

• Le Nord de la région est bordé sur toute sa longueur par le Causse du Larzac. L’ouest de la zone est constitué par le bassin de la Lergue. Les Terrasses du Larzac s’étendent vers le Nord-Est sur les flancs de la montagne de la Séranne, le long de la vallée de la Buèges. Le Mont St-Baudille surgit au centre du V annonçant les premiers contreforts du Larzac.




• Au pied du Causse du Larzac, on trouve une succession de terrasses anciennes dont l’altitude varie autour de 50m.

• Si les hauts reliefs qui forment les frontières naturelles des Terrasses du Larzac peuvent culminer à plus de 800 mètres, les surfaces plantées en vignes et classées en AOC Coteaux du Languedoc sont situées entre 50 et 300 mètres d’altitude, sur les contreforts du Causse et sur les anciennes terrasses.

• Zone climatique qui connait les plus grandes amplitudes thermiques. L’éloignement de la mer et la proximité du Causse apportent une relative fraîcheur des nuits estivales.
…Syrah…syrah…syrah…

• Syrah, Grenache Noir et Mourvèdre (60% minimum)

• Syrah, Grenache ou Mourvèdre limité individuellement à 75% et Syrah et /ou Mourvèdre 20% minimum, Cinsault (30% maximum) et Carignan Noir.

• L’assemblage d’au moins deux cépages est obligatoire.

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